L’origine du SWAT
Août 1965. Les émeutes de Watts (sept jours, 10 000 personnes) ont rapidement pris une tournure dramatique : 34 morts et plus de 1000 blessés. Pendant cette situation tragique, le LAPD s’est rendu compte qu’une tactique innovatrice était nécessaire pour contenir ce type d’événement.
Les insuffisances tactiques policières sont ensuite devenues évidentes, pendant l’incident connu sous le nom de The Surrey street shootings. Gates commentera l’incident dans son autobiographie Chief : my life in the LAPD. “J’ai analysé comment nous avions répondu face aux suspects, et j’ai compris que nous devions concevoir une autre méthode pour neutraliser les tireurs isolés ou barricadés.”
Gates et plusieurs de ses officiers ont commencé à étudier la guérilla et la tactique militaire et ont recruté les meilleurs tireurs d’élite du service. Ceux-ci, ne disposant pas de budget d’équipement, ont fait preuve d’imagination et d’inventivité pour leurs matériels : fusils individuellement modifiés, miroirs, outils etc. | ![]() |
En 1971, le LAPD décide que l’unité des SWAT serait plus utile à Los Angeles comme entité à temps plein. Un lieutenant, six sergents et soixante officiers de police sont affectés à une division métropolitaine nouvellement créée en tant que Groupe D.
Bien que le SWAT ait justifié son existence plusieurs fois pendant les années 1970, il faudra la décision de Los Angeles d’accueillir les Jeux Olympiques de 1984 pour que la ville décide de fournir l’aide financière nécessaire pour équiper l’unité en armements spéciaux.
Aujourd’hui, le SWAT a largement montré son efficacité et son utilité dans des situations difficiles et est considéré comme l’élite de la police d’intervention rapide aux États-Unis.