Les parlementaires
viennent aujourd’hui en congrès de voter la modification
de la constitution préalable à la ratification du
traité de Lisbonne. Ainsi ils ont validé la forfaiture
présidentielle consistant à imposer au peuple français
le traité rejeté par celui-ci en 2005. Il s’agit
là d’un des plus graves coups portés à
la démocratie dans notre pays, avec la complicité
de la plupart des députés et sénateurs. Ceux-ci
avaient pourtant la possibilité de bloquer le processus et
d’imposer un référendum au président
de la République : ils ne l’ont pas fait, invoquant
des raisons aussi fallacieuses les unes que les autres !
Article
publié le 4/02/2008
http://www.france.attac.org/spip.php?article8196