JE NE SUIS PAS ENCORE JOURNALISTE
Au moment où j'écris ces lignes, je suis un étudiant du cégep Édouard-Montpetit, qui étudie en sciences humaines. J'ai plein d'autres qualités, mais en gros, professionnellement, je me résume à un futur quelque chose. Futur journaliste ? J'aimerais bien. Mais je ne le suis pas. Du moins, pas encore.

Arrêtez de me casser les oreilles avec des accusations que je fais mal ma job de journaliste. Les quatre salopes qui ne se nommaient pas et qui étaient malgré tout reconnaissables sur le guestbook, après mon article intitulé "La confiance" se sont mises à dire qu'en tant que journaliste, je devais vérifier mes sources et bla bla bla. Premièrement, le fait que j'avais la source première, soit la personne concernée, ne leur a pas frôlé l'esprit, j'imagine. Deuxièmement, je ne suis pas journaliste. J'écris dans un journal étudiant, dans lequel les articles écrits de ma plume sont très bien documentés, mais mon expérience journalistique s'arrête là. Sur ce site, des textes d'opinions sont écrits, oui. Mais ce ne sont pour la plupart que des critiques d'une attitude que je perçois, ou d'un chanteur que je trouve dégueulasse. Ou alors une situation abstraite qui me sert d'analogie pour parler d'une connasse qui a "tenté de s'ouvrir les veines", stratagème complètement immoral pour attirer l'attention. Si tu étais morte en cherchant l'attention, Mme X, tu n'aurais pu venir me relancer sur ce site web, n'est-ce pas ? Mais je m'éloigne du sujet, je dérive tel un cadavre de conne qui serait morte en tentant faussement de se suicider sur l'Atlantique. Revenons à nos moutons.

Ce site web n'est qu'un ramassis de libre-pensées, qui ne prennent sources que dans mon appréciation ou ma haine pour quelqu'un ou quelque chose. C'est tout. Je crache, comme le disais PussyWhip sur ce guestbook. Je m'amuse. Je me défoule avant d'être contraint par les directives du rédacteur en chef du journal pour lequel je vais probablement travailler si mes études en journalisme, si tel est mon champ d'étude, me mènent derrière les portes d'un quelconque édifice à bureaux dans lequel naît un journal chaque jour, chaque semaine ou chaque mois.
Chill the fuck out, pour paraphraser le génial Kevin Smith. Je ne suis qu'un cégépien qui a la fibre éditorialiste un peu virulente comme l'a si bien dit un bon ami. Je l'ai dit des millons de fois, mais je vais le répéter : rien ne vous force à venir lire des trucs avec lesquels vous n'êtes de toute évidence pas en accord et ainsi user vos petits nerfs pour rien. Prenez un bon bain et oubliez-moi, laissez tomber toute cette pression du genre :  "Journaliste, travaille comme il se doit". J'écris comme je crois qu'un journaliste devrait le faire dans le MotDit, car c'est un journal. Ce site n'est rien. Croyez-vous vraiment que je vais m'en servir pour bâtir mon portfolio ? Si telle est mon intention un jour, retenez-moi, je vous en prie.

Est-ce que je dis "Hum, il me semble que ton argument est un peu faible, pour un avocat" quand je parle à Q, un ami qui s'en va en Droit ? Est-ce que je dis "Voilà un achat bien peu judicieux pour quelqu'un qui s'en va en marketing" quand je parle à Chani, un ami qui pense éudier dans ce domaine un jour ? Est-ce que je dis "Ta jupe est trop basse, pour une prostituée" quand je vois une des quatre connes mentionnées plus haut, qui vont probablement finir leur vie à vendre leur corps dans la rue ? Non ! Alors arrêter de me mettre la même pression, merde. Je ne suis pas encore journaliste. Point à la ligne.