Saint-Pétersbourg

Du 22 au 27 septembre 2003

 

 

Pour les photos

 

 

  Lundi

Mon premier contact avec la Russie c’est fait par le métro... Un contact profond car ça n’en finit pas de descendre ! Une fois acheté son jeton (7 roubles) et passé le portillon on prend un escalator, qui descend, qui descend (la station à côté de là où j’habite est à 60 mètres de profondeur)... Une fois en bas il y a très peu de chose d’écrites et de toute façon tout est en cyrillique. Autant dire que pour savoir à quelle station on doit s’arrêter ou pour prendre une correspondance ce n’est pas très pratique !

En fait, le métro a été conçu d’une part pour passer sous la Neva, le fleuve qui baigne St-Petersbourg, mais aussi pour servir de refuge en cas de conflit armé. L’escalator vous emmène donc à l’extrémité d’un quai mais dont les voies, à droite et à gauche sont protégées par un mur et des portes. La première fois je n’ai pas compris que j’étais sur le quai ! Et c’est à l’ouverture de ces portes que j’ai vu le métro ! À chaque extrémité du quai on devine de lourdes portes blindées.

Les stations sont très éloignées les unes des autres, parfois jusqu’à plus de 3 km !

Impossible d’oublier l’heure car au dessus de chaque porte il y a une pendule ! Dans le métro, dans les musées mais aussi dans les églises ! (les messes sont-elles minutées ?).

On voit beaucoup de militaires et d’hommes en uniformes avec d’impressionnantes casquettes en érection, les femmes sont belles. On comprend mieux James Bond !

  Mardi

J’ai passé 6 heures dans le musée de l’Ermitage. On annonce des millions d’œuvres, 1200 salles, 22 km et 8 ans pour le visiter si on passe une minute devant chaque objet.

Dimitri nous a fait visiter au pas de course mais il connaissait tout...

J’ai adoré les Atlantes à l’extérieur.

Et cette sculpture de Dalou à l’intérieur

  Mercredi

J’ai visité un tout petit cimetière avec plein de gens fameux (Dostoïevski, Rimsky Korsakov, Moussorgski, …). Je suis entré dans plusieurs églises (orthodoxes, catholiques, arméniennes, …). Toutes les églises l’ont échappé belle entre abandon, transformation en atelier automobile, marché, voire même « musée anti-religieux » pour Saint-Isaac ! Je n’ai bien sûr pas résisté au plaisir de flâner dans quelques marches.

  Jeudi

Encore des églises et de la marche à pied. Mon hôtesse était très inquiète car je suis allé traîner dans la « criminal zone » de Saint-Pétersbourg, ni plus ni moins que des puces !

  Vendredi

L’après-midi nous nous promenons avec Dimitri dans le quartier Dostoïevski qui a habité 28 ans à St-Petersbourg mais à une vingtaine d’endroits différents ! Raskolnikov, le « héros » de Crime et châtiment est supposé avoir tué sa sœur Élisabeth et la vieille usurière Aliona Ivanovna au troisième étage ici :

 

Le soir toute la famille nous fait un concert de musique traditionnelle russe.

Je n’ai pas retenu le nom de tous les instruments mais nous avons écouté au moins 7 ou 8 morceaux différents. C’était très agréable.

 

Dans la nuit de velours, près d’une rivière,
Les tziganes joyeux sont endormis
Le bonheur existe-t-il sur terre ?
Et l’amour existe t-il dans la vie ?
La nuit se retire dans le silence
Et le jour reprend ses habitudes
Sera t-il donné de saisir la chance
De laisser à jamais l’inquiétude
Mais le temps passait et la misère
Reculait de jour en jour
Si l’Amour existe bien sur terre
Le bonheur existera toujours