<%@ Language=JavaScript%> île de Pâques - Santiago - Puerto Montt - Puerto Natales

Le trek du parc du Torres del Paine

Puerto Natales (51°45'00"S 73°25'00"W)     Torres del Paine (51°00'00"S 73°05'00"W)

                                                                                                                          Total = 87 km

Carte détaillée de la région

Carte du Torres del Paine

 

 

Table des matières (cliquez sur les titres !)

Tousseul et sa mochila

Completo et completo

La siesta

Crise d’acné

Marie et John Garner

Enfin une journée cool

Mais quelle horreur !

La vallée des Français

Thibault

Al final

Informations « techniques »

Logement à Puerto Natales

Budget et matériel

Les courses

Matériel de camping

Transport et entrée au parc

Campings

Etape par étape

Completo et completo

La siesta

Crise d’acné

Marie et John Garner

Enfin une journée cool

Mais quelle horreur !

La vallée des Français

Thibault

Liens sur la Patagonie

 

Tousseul et sa mochila

Alors voyons, dans le sac à dos…

     1 paire de grosses chaussures

     2 t-shirt synthétiques

     2 t-shirt coton

     1 polaire

     1 collant

     3 paires de chaussettes

     3 slips

     chapeau, bonnet, casquette, gants

     veste et krama (écharpe cambodgienne)

     une tente mono-place, une gourde 1 litre, un réchaud, 2 bouteilles de gaz, quelques pansements, une trousse de toilette

     un poncho et un pantalon de pluie acheté au dernier moment…

 

Et à manger pour 8 à 10 jours :

     Du café

     2 sachets de chocolat en poudre

     3 sachets de lait en poudre

     1 sachet de porridge

     1 gâteau façon cake

     8 petits pains

     1 paquet de biscuits

     1 paquet de galettes complètes

     1 boite de confiture de lait (dulce de lecce, c’est délicieux !)

     des sachets de tisane

     8 barres de céréales assorties

     8 cubes de bouillon

     1 sachet de sauce tomate

     1 paquet entamé de polenta minute

     2 sachets de purée mousseline

     4 sachets de nouilles minute

     3 sachets de soupe aux légumes

     2 sachets de parmesan

     2 sachets de fromage en tranches

 

Résultat : encore un sac à dos (mochila en espagnol) trop lourd… Et dire que l’on recommande de ne pas porter plus de 20% de son poids…

 

Un Suisse Allemand qui dormait au même endroit que moi m’a donné des renseignements de première bourre, je pars seul pour un trek d’une bonne semaine, avec une tente minuscule et peu étanche… mais ça ira !

 

Le trek peut se faire selon 2 circuits principaux :

     Le « W » un circuit court de 4 à 5 jours sur lequel il y a plusieurs possibilités pour dormir en refuge

     Un circuit long, en fait le « W » plus une boucle derrière qui nécessite une tente pour éviter des étapes très longues et incertaines. Ce circuit se fait en 7 à 10 jours.

 

Evidemment, je pars pour le circuit long en autonomie complète, comme on lit dans les livres…

Completo et completo

Le bus qui nous emmène de Puerto Natales au départ du trek nous donne à voir des paysages sublimes avec des éclairages que je n’ai vu nul part ailleurs. Le ciel est remplie d’arc en ciel. Il est 9 heures du matin et j’ai déjà tout oublié des noms, des arrêts… et du départ de MON trek ! Vite je demande sa carte à mon voisin de devant pour vérifier.

Karel me tend sa carte. Nous parlons en anglais, lui aussi pars seul pour le grand tour mais nous avons 2 options différentes au départ. Moi je suis les conseils du Suisse Allemand, des gars un peu rudes les Suisses Allemands mais en général ils connaissent bien leur affaire… et la montagne !

A l’arrivée du bus, Karel me présente François-Xavier, un Manchot de Saint-Lo, et nous nous mettons tous les 3 à parler en français, après tout, Karel est flamand !

Karel décide finalement que mon option de départ est meilleure que la sienne et nous décidons de faire un bout de chemin ensemble. FX part de son côté pour faire le « W », le petit circuit, de toute façon il n’a que 4 ou 5 jours de nourriture.

Après une bonne heure de marche rapide, nous arrivons à notre premier camping. Karel a une tente de 3 places, il était auparavant avec des amis, et me propose de m’héberger. Je suis ravi et j’accepte aussitôt !

Nous plantons la tente et nous retrouvons FX ! Après une soupe nous partons grimper jusqu’à un point de vue sur les tours du Paine (Los Torres del Paine). C’est superbe mais froid et venté.

Nous proposons à FX de se joindre à nous en mettant notre nourriture en commun. Karel est docteur en biologie, spécialiste de retraitement naturel des nitrates dans des zones tampons avant qu’ils ne rejoignent les eaux fluviales, il a 29 ans, FX a 27 ans et est ingénieur et céramique industrielle… et moi. Nous sommes au complet.

Chacun annonce la couleur et ses préférences, Karel aime bien faire le porridge le matin et boire un « completo » le soir. Nous nous mettrons donc avec plaisir au « completo » pendant le trek : une cuillère de café en poudre, 2 cuillères de lait en poudre et 2 cuillères de chocolat, sucrer à volonté et c’est délicieux !

La siesta

Nous partons tard le lendemain, mes compagnons sont plutôt des dormeurs… a route est jolie et mous donne à voir de plaines avec des chevaux et des cours d’eaux. De temps en temps nous avons de points de vues sur les tours et nous faisons des photos.

Après quelques heures de marche on s’arrête pour manger… et on sort les réchauds ! Moi qui était plutôt pour la journée continue avec pause rapide façon sandwich, c’est raté…

Mais je ne suis pas au bout de mes surprises, Karel a passé une année d’étude en Espagne et a gardé l’habitude de… la sieste ! Selon lui après la sieste on est en grande forme et c’est comme une deuxième journée qui commence. Moi je trouve que marcher une fois par jour c’est bien suffisant, mais mes compagnons se mettant à dormir, je les accompagne chez Morphée. Déjeuner plus sieste = 1 heure 40 minutes !

Il y a beaucoup de vent à notre camping d’arrivée mais le site est bien beau. Le dîner est grandiose car Karel a plein de surprises inattendues (sel, poivre, ail…). Je fabrique un dessert au chocolat qui aura beaucoup de succès.

Crise d’acné

Le matin j’ai reculé de 25 ans et je me retrouve le visage couvert de gros boutons douloureux… Un moustique ? Pas de chance, attendons demain que tout cela disparaisse…

Nous repartons sous le soleil et le temps est vraiment de notre côté. Certains passages sont incroyablement ventés et je pourrais me croire en chute libre !

Nous nous arrêtons pour déjeuner, j’ai compris que cela allait être incontournable, et Karel sort son sac de couchage pour dormir au soleil ! Déjeuner + sieste = 2 heures et demi !

Nous arrivons le soir au camping Seron avec des vues sublimes sur un glacier et un vent incroyable. Il ne fait pas chaud. Nous dînons en compagnie d’un couple de français qui me passe de la pommade pour mes boutons qui prennent de l’ampleur.

Marie et John Garner

Aujourd’hui, 9 mars c’est l’anniversaire de ma filleule Marie et c’est aussi la grande journée pour nous : nous avons décidé de faire une longue étape afin de passer le col John Garner et de dormir de l’autre côté ce soir.

Je suis un peu plus défiguré qu’hier soir avec de nouveaux boutons. Karel lui n’a rien. On accuse une araignée et on me parle de traces qui ne partiraient pas…

Nous prenons un « completo », avec le pudding de Karel, et pour une fois ne partons pas trop tard.

En route nous marchons sur une moraine et sommes à quelques mètres du glacier et de son lac. Nous passons un camping où ne nous arrêtons pas car on sait que juste derrière il y a un passage marécageux un peu dur. Pendant plus d’heure nous sommes empêtrés dans des bois morts, des buissons, de la boue, des flaques. Tous 3 nous avons de grosses chaussures étanches et nous les bénissons. Dire qu’il en a qui font ça en basket…

A la sortie du marécage je suis un peu à la bourre et alors que je cherche un passage à travers un torrent j’aperçois mes compagnons en aval en train de faire une soupe. Ils ont choisi l’endroit le plus venté et le plus froid de la terre… mais je ne vais pas me plaindre… Pas de sieste aujourd’hui mais on s’occupe de mes boutons pendant la pause !

Le col est finalement très facile à passer et nous offre une vue incroyable sur le glacier Grey. Je n’avais jamais rien vu comme ça avant.

Derrière nous enchaînons sur 700 m d’une bien rude descente pour rejoindre le campamento del paso avec en toile de fonds des vues sur le glacier. Le soleil est toujours avec nous…

Le soir nous faisons la connaissance de Margarita et Monica, 2 chiliennes qui suivent aussi le même parcours. Le camp est basique mais sympa, avec un feu (FX a mis ses chaussettes a sécher un peu trop près du poêle…). Des rangers sont postés là par périodes de 12 jours. Selon eux ce sont des moustiques qui me piquent toutes les nuits (mais alors des moustiques invisibles et qui ne piquent pas Karel), selon FX se sont peut-être des puces qui seraient dans mon sac…

Enfin une journée cool

Le lendemain nous repartons très tard pour une petite étapes qui nous permet de rejoindre le camping Grey. A Grey nous retrouvons aussi le circuit « W » et beaucoup, beaucoup de touristes. Ici l’attraction c’est autant les woodywood peckers que le paysage…

Tout le long du chemin nous caressons le glacier du regard. Que c’est beau.

Les icebergs nagent dans le lacs comme de gros animaux indolents qui s’ébrouent de temps en temps, sur les rochers, au soleil, c’est le bonheur. Karel envoie un baiser à sa Maman car c’est aujourd’hui son anniversaire.

Pour le dîner on me réclame à nouveau un dessert au chocolat.

Mais quelle horreur !

Toujours plus de boutons le matin… J’en ai marre !

Nous faisons le point sur la bouffe car on commence à avoir de moins en moins de choses…

Nous quittons ce glacier si majestueux à regret. Karel ouvre la marche façon commando en courant tout le temps… Nous nous rions des franchissements de flaques d’eau, rochers et échelles. Après ce qui nous avons passer ces derniers jours c’est vraiment marrant de nous voir en 10 secondes de l’autre côté des obstacles.

Nous arrivons le soir au campamento italiano. Une horreur que ce  camping : sombre, sale, envahi de moucherons. Une horreur…

Je suis défiguré par les boutons et je ne sais comment ne de quoi me protéger.

La vallée des Français

Le matin nous foutons le camp vite fait pour aller dans la vallée de Français. Une vallée en cul de sac mais qui est très belle. Notre programme est de laisser nos affaires au campamento italiano, de monter le long de la vallée des Français jusqu’au campamento britanico et un peu au dessus où il y a y un point de vue, puis de redescendre, prendre nos affaires et marcher 2 heures de plus jusqu’au camping suivant.

La journée ne se passera pas trop bien pour moi car mes compagnons entreprennent de se diriger vers le col tout au bout de la vallée, me perdre en chemin, je redescend dans une mauvaise combe… une galère. Bon, on ne se fâche pas et on se retrouve au campamento britanico autour d’une purée mousseline faite dans une soupe aux légumes (c’est excellent).

Nous redescendons bien tard au camapamento itialiano, prenons une nouvelle soupe et quittons ce lieu maudis et désagréable.

Thibault

13 mars, c’est l’anniversaire de Thibault, un autre de mes filleuls. Le soleil est toujours là, nous avons vraiment de la chance… Nous plions la tente un dernière fois.

Les boutons poussent toutes les nuits et me bouffent une partie de la paupière. J’ai une gueule de boxeur mais ça fait mal !

C’est de la marche facile désormais. Nous rions de croiser des tas de gens qui sentent bons et qui ont des vêtements propres. Les équipes marketing des fabricants de matériel de montagne travaillent bien car 90% des gens qui font le circuit facile avec un petit sac à dos et en dormant en refuge sont équipés de bâtons de marche… alors que 90% des gens que nous avons croisé avec de gros sacs à dos sur le circuit long n’en avaient pas !

Nous disons au revoir aux Los Cuernos qui ornent aussi les bouteilles de l’Austral, la bière locale.

On retrouve des chemins pleins de panneaux indicateurs, avec des touristes qui s’interrogent devant avec des cartes en main,

Nous reprenons le mini bus qui nous mène au grand bus.

 

Le trek est fini, merci les amis.

Al final

Le trek est facile car toujours en altitude basse (entre 100 m et 1200 m) mais offre une diversité de paysages extraordinaires :

Chemins plats en plaine avec des cours d’eau et des animaux en liberté

Grimpettes à flan de collines, petits passages et col d’une vallée à une autre

Marche en forêt

Curieux passages dans des forêts de bois mort,

Pierriers à la montée comme à la descente

Cols

Marche à proximité de glaciers, sur des moraines, parfois à toucher les icebergs

Les éclairages sont uniques et pas un seul jour on ne peut regretter d’avoir vu tout ça. Certains disent que auqnd plusieurs personnes s’accordent à reconnaître le beau alors c’est une preuve de l’existence de « Dieu ».

Informations « techniques »

Logement à Puerto Natales

Il ne peut pas y avoir de meilleure adresse que :

Kauyi Kren
Ladrilleros 160
Phone 56-061-413576
Kauyi_kren@chile.com

Budget et matériel

Les courses

J’avais tout ce qu’il me fallait et presque rien en trop.

J’ai fait mes courses de nourriture à la Bombonera (Bulnes 646) et à Don Bosco (Baquenado 358) où on trouve tout mais avec beaucoup moins de choix qu’à Santiago. Budget des courses : 13 000 Pesos. J’en aurai utilisé directement les ¾ à la fin du trek.

Matériel de camping

Acheté a Santiago et complété à Puerto Natales. Le magasin situé en bas de la rue Bulnes en face de la station service a un bon choix et est  moins cher que ceux situés dans le centre.

On peut tout trouver sur place.

L’ai utilisé la carte « JLM mapa » mais toute carte est bonne car le parcours est facile à suivre. Ne pas partir sans connaître les durées de marche entre les étapes

Transport et entrée au parc

Bus AR : 11 000 CLP

Mini bus de l’entrée (Laguna Armada) à l’hosteria Los Torres : 3 500 CLP (AR et incluant la première nuit en camping)

Campings

Les camping sont presque tous payants mais les tenanciers pas très regardants si on reste discrets.

J’ai payé 3500 à Seron et 3200 à Dickson.

Etape par étape

Les distances sont indiquées en distances « tout compris » (par exemple les 12 km de la première étape sont : aller à Chileno et AR au mirador).

Completo et completo

Hosteria Los Torres è Chileno

180 m è 410 m (+500 m pour le mirador de Los Torres)

12 km – 01:15 h + 3 h pour le mirador (pause 30 mn au sommet)

La siesta

Chileno è Seron

410 m è 200 m

13 km – 06:10 h (pauses 01:50)

Crise d’acné

Seron è Dickson

200 m è 230 m

19 km – 07:20 h (pauses 02:40)

Marie et John Garner

Dickson è Paso John Garner è Camp. Del Paso

230 m è 1295 m è 560 m

21 km

Dickson è Los Perros : 03:40 (pause 30 mn) è Paso John Garner : 03:55 (pause 90 mn) è Camp. Del Paso : 02:15 (pause 15 mn)

Enfin une journée cool

Camp. Del Pasoè Grey

560 m è 80 m

10 km – 03:45 (pause 45 mn)

Mais quelle horreur !

Grey è Camp. Italiano

80 m è 210 m

18 km – 06:30 (pause 01:45 mn)

La vallée des Français

Camp. Italiano è C. Britanico + mirador è Camp. Italiano è Los Cuernos

210 m è 710 m – 1390 m (ce qui est bien au dessus du mirador !) è 710 m è 120 m

18 km + 5 km (de C. Italiano à Los Cuernos)

Camp. Italiano è C. Britanico (01:50) + mirador (04:10 dont 40 mn de pause à Britanico et 30 mn à la redescente à Italiano) è Camp. Italiano (01:30) è Los Cuernos (02:30)

Thibault

Los Cuernos è Hosteria Los Torres

120 m è 180 m

11 km – 03:35 (pause 30 mn)

Liens sur la Patagonie

www.andescape.cl

www.bigfootpatagonia.com

 

www.lastorres.com

 

www.patagonia-chile.com

www.conaf.cl

www.sernatur.cl