Prélude

Dans mon dernier journal je vous faisais part des difficultés que j’ai à trouver les Israéliens sympathiques. Au moment même où j’écrivais ces lignes je correspondait avec Itzik, l’Israélien que j’ai rencontré en Inde. Il me demandait quels étaient les arbres plantés au Père Lachaise (des Ifs, les arbres funéraires celtiques, m’a-t on dit). Itzik veut la paix et il la veut a tout prix. Il veut s’asseoir et parler avec les Palestiniens, il leur reconnaît autant de droits, si ce n’est plus, qu’aux Israéliens sur cette terre.

Et au même moment le gouvernement d’Israël commettait froidement un nouveau meurtre prémédité. A ce demander comment ils ont lu la Bible…

Il ne peut y avoir de paix durable par la violence et c’est au plus fort de faire le premier pas, c’est à lui que c’est le plus facile de le faire.

L’histoire jugera et mon opinion sur ces hommes est faite. Evidemment la cerise sur le gâteau ce sont ces cons d’américains qui n’ont pas les couilles de condamner ce type d’agissement.

Mon opinion changera quand j’observerai un peu plus de bon sens et de savoir vivre.

Ushuaia

Ushuaia.

Ville au nom magique pour nous Français… grâce a Nicolas Hulot. A tel point que si vous allez sur www.Ushuaia.com vous tombez sur le site de l’émission. La ville d’Ushuaia a dû se réfugier sur www.e-ushuaia.com, un comble…

Il faut aussi que je vous dise que j’ai découvert, comme tous ceux qui se rendent dans ces régions éloignées, que Nicolas Hulot a raconté des bobards.

La ville la plus australe n’est pas Ushuaia (Argentine) mais Port Williams (Chili).

Cette vérité étant rétablie… La ville d’Ushuaia ressemble à un petit village de sports d’hiver… à 13281 km de Paris ! On se croirait à Gstaadt ou à Megève. Il fait frais, il y a des montagnes et de la neige, une grande rue commerçante.

Dans la grande rue commerçante, c’est dur de voir ce que vendent les boutiques tant les portes sont couvertes d’affichettes pour les cartes de crédit. J’y apprend d’ailleurs que la carte American Express est la carte officielle d’Ushuaia. J’en ai 2.

Et quand, entre 2 restaurants, on entre dans une boutique on trouve des souvenirs, des chocolats, des vêtements chics…

Malgré tout il y a beaucoup de choses qui m’ont plu… Les voitures françaises, les cafés où il fait bon lire le journal (oui, oui, je lis très bien le journal en Espagnol désormais !), les rues en pente, les éclairages…

J’ai fait la promenade en bateau pour les touristes sur le canal Beagle et cela a été bien agréable. J’avais choisi bateau qui avait l’air d’un bateau et pas un catamaran tout neuf avec baies vitrées où on ne peut pas mettre le nez dehors.

Du bateau j’ai vu des centaines de lions de mer (que l’on appelle nous plus couramment des otaries, voir la taxonomie détaillée de la famille des pinnipèdes), c’est curieux de les voir à quelques mètres tous entassés sur un îlot rocheux. Curieux au vent et puant sous le vent !

Il y a aussi plusieurs petits musées à voir. Je suis allé voir le musée du Présidio, non parce que le président m’intéressait, mais parce qu’il héberge aussi le musée de la marine. Ce musée se situe dans l’ancienne prison (à l’origine Ushuaia était avant tout un bagne). C’est en visitant ce musée fort intéressant que j’ai compris que « Présidio » en Espagnol veut dire « prison » en Français… J’ai encore 2 ou 3 progrès à faire en Espagnol… !