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Rendez-vous à New York !
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Pour
Tousseul 8202
km |
Pour
LPM (La Petite Maison) 6226
km |
Table des matières
(cliquez sur les titres !)
La Petite Maison
a une âme et une âme d’écrivain. Je le savais pour la Maman car c’est tout de
même comme ça que nous avons fait connaissance et je le découvre pour Agate.
Agate a 8 ans et
elle est déjà le co-auteur d’un livre publié avec un groupe de travail de la
bibliothèque d’Illkirch.
Pour le récit de
nos aventures à New York, c’est elle qui prends la plume (en violet) et moi qui rajoute mon grain de sel (en vert).
−
Quand j’ai
dit à Carinne que je partais grosso modo un an faire le tour de monde, ça a été
une surprise… pas forcément bonne. Moi j’avais décidé que c’était à mon tour de
faire des surprises alors…
−
Mais la
quarantaine approchant nous n’avons plus l’aveuglement kamikaze de nos vingt
ans (pour elle) ou de nos trente ans (pour moi), voire un peu plus. Alors
Carinne a demandé a ce que nous puissions nous voir au moins 2 fois pendant ce
long voyage. Il y avait la pause de Noël en Inde et, en principe, la fin du
voyage en juillet ensemble en Equateur. On tenait donc les 2 rendez-vous mais
ce n’était pas optimum, loin s’en faut. J’ai dû rentrer en novembre pour le
décès de Papa et je cherchais la bonne idée pour un autre rendez-vous.
−
Une
mappemonde virtuelle tournait dans ma tête, quel était le meilleur rendez-vous
entre l’Alsace (Illkirch) et l’Amérique du Sud (le Chili) ? Alors j’ai
pensé à New York et je l’ai proposé…
−
La réponse
de Carinne est arrivée par retour de mail, sibylline, précise, non
négociable : « d’accord mais avec mes enfants », sans hésiter j’ai répondu
« d’accord ».
−
Restait à
coordonner le voyage de Carinne et des enfants avec le mien, en tenant compte
des contraintes du calendrier, trouver un hôtel correct (« avec une
piscine » me précise Carinne) pouvant me donner 2 chambres côte à côte
(« sinon ce n’est même pas la peine »…), organiser des retrouvailles
à New York…
−
Les voyages
ça me connaît et Air France aussi : problème réglé LPM (La Petite Maison)
arrivera à l’aéroport de JFK où je les aurais précédé de quelques heures, en
provenance de Santiago.
−
J’ai un
paquet de points de fidélité au Sheraton de NYC et il y a une piscine mais ils
ne savent pas garantir des chambres côte à côte : problème à moitié résolu
seulement. Alors j’ai mis mon ami américain Paul sur le coup. Il n’avait pas
que ça à faire mais à force de téléphoner il a obtenu 2 chambres face à face le
jour même de nos arrivées respectives ! MERCI PAUL !
−
Et pour le
rendez-vous j’ai demandé à Jean-Michel et Andréa d’assurer une permanence
téléphonique et un support de proximité au cas où mon avion aurait du retard…
−
Mais tout
c’est bien passé et nous nous retrouvons à l’aéroport comme prévu !
J’avais prévu une pancarte au cas où l’on ne me reconnaisse pas…
−
−
Carinne
avait pris un
porteur, les enfants étaient en pleine forme, les 3 paires de rollers
étaient dans un gros sac, nous n’étions pas sortis de l’aéroport que déjà
Carinne me disait que cela ressemblait à Montréal… Le ton était donné.
−
Départ
pour New York
−
Nous avons
enregistré nos billets et nous sommes rentrés dans l’avion magnifique. Il est
tout bleu et a deux parties. Ca veut
dire que la première partie est devant et à la fin de la première partie un
rideau et la deuxième partie (c’est l’avion pour Paris !).
−
Ca y est,
nous avons décollé, le steward nous a donné des cadeaux : pour moi des
tatouages et des jeux de cocottes ; pour Jules un petit jeu avec un dé qui
s’appelle « le bon chemin pour prendre l’avion», et pour nous deux un
CD-Rom.
−
−
Ce qu’on
mange : nous avons été gâtés car maman a eu du thé, Jules des biscuits
sucrés et du coca light et moi du jus de pomme avec biscuits salés...
−
−
Et nous voilà
en train d’atterrir à Paris !
−
−
L’avion
de New York
−
Nous avons
zigzagué dans l’aéroport de Paris à chercher le terminal 2E et puis
maman a perdu son sac et on a dû faire demi tour ! Ho là
là ! ! !
−
Puis nous
sommes rentrés dans le plus beau avion de Paris : le Boeing 777-200.
−
Trop
Beau ! ! !
−
Il était,
lui, avec plusieurs parties : au moins quatre ! Les deux premières
étaient luxueuses, les deux autres ça va. Mais ce qu’il leur a redonné du goût
au deux dernières, c’est qu’il y avait devant nous un écran avec : dessins
animés, films, jeux, cartes géographiques, enfin tout ! Je ne vous en dis
pas plus, je dors !
−
Une fois
réveillée, j’attends trois heures pour arriver à New York City. Elles passent
très vite et nous voilà à New York. Tout se passe bien quand on passe à la
doine. Un monsieur très gentil d’origine italienne nous fait rire, puis nous
allons à la rencontre de Pierre-Albert. Un porteur porte nos bagages, quel
luxe !
−
Carinne me
demande l’air ingénue si il convient de le payer…
−
Dans
le taxi nous discutons longtemps et nous voilà arrivés à l’hôtel cinq
étoiles très très luxueux ( ! ! !)
−
−
New York
rencontre : Nous partons en ville faire
les boutiques et puis discuter, découvrir,
MANGER, enfin on peut manger... Nous mangeons dans un genre de restaurant, puis
on repart.
−
Notre chambre
a une télé, un bureau, deux grands lits séparés, une salle de bain avec douche
et un bain !
−
Ce matin, à
cause du décalage horaire, nous nous sommes réveillés à 3h30 du
matin ! ! ! Maintenant, nous nous préparons pour déjeuner. Après,
soit on fait du roller, soit on achète les jouets qu’on veut ?
−
By !
By !
−
Voilà !
On a fait du roller
dans New York jusqu'à Central Park. C’était génial ! Après, nous sommes
allés acheter des rollers à Pierre-Albert, puis on a mangé dans une pizzeria
pas très confortable. Et puis nous sommes rentrés se reposer.
−
−
La
piscine.
−
Elle est en
hauteur, ce qui est très rare. Elle est au 5ème étage. On s’est
amusé comme des fous. Après, nous allons acheter des cartes postales. Nous
sommes rentrés manger dans la chambre de l’hôtel des trucs achetés dans
l’épicerie (le deli).
−
Effectivement,
c’était bien ! Nous sommes montés en haut et il y avait beaucoup de vent,
un magasin de jouets à l’intérieur et nous avons vu un film avec les sièges qui bougent. Puis
nous sommes redescendus chausser nos rollers et partir. L’après midi, nous
avons mangé au resto de l’Empire State Building.
−
L’après
midi, nous sommes allés à Cental Park en rollers pour dresser les écureuils. En
faisant des gestes, ils se sont mis debout ! ! ! Et nous sommes
allés à la balançoire dans un square.
−
Et le soir,
nous avons joué à « Lance tomate » : tu lances une petite tomate
pour qu’elle arrive pile dans la bouche !
−
Thank
You !
−
Aujourd’hui,
j’ai mangé le déjeuné dans la chambre avec plein
de trucs achetés par Pierre-Albert. Puis on se prépare pour aller dans
un quartier noir : le village s’appelle Harlem.
−
C’était
bien. Il y avait beaucoup de noirs. Nous sommes allés dans deux églises
écouter la Messe. Après nous avons mangé dans un resto végétarien, puis nous
sommes repartis pour le Musée des animaux (Musée d’Histoire Naturelle). Nous
sommes allés voir les Dinosaures
et les animaux marins. C’était trop bien ! ! ! Pour aller au
Musée, on a pris le métro
et pareille pour le retour à l’hôtel.
−
Good
By ! ! !
−
Pierre-Albert
avait donc acheté pleins de trucs… J’avais dit à Carinne que le meilleur plan
pour les petits-déj et une partie des dîners était sans doute d’acheter à
manger et de manger dans la chambre… Que n’avais-je pas dit là… Le premier soir
nous avons donc mangé dans une pizzeria « pas très confortable »
selon Agate. Le lendemain matin, Agate n’en parle pas, mais nous avons pris le
petit-déjeuner dehors : les enfants n’ont pas aimés : trop sucré et
le chocolat avait mauvais goût. Alors je suis allé faire des courses pour
manger calmement et sain.
−
Carinne m’a vu
rentrer pas mal chargé, moi mon portefeuille s’était vidé car pour manger sain dans
New York ça coûte la peau du c…. Carinne m’a donc vu rentrer avec des céréales
(les enfants ont préférés celles que j’avais acheté à celles que Carinne avait
acheté la veille mais c’est normal parce que moi je n’ai pas d’enfant alors
forcément je n’y comprends rien…). Carinne m’a vu rentré pas mal chargé, mais
elle n’a rien dit… Il faut dire que la première fois qu’elle m’a lâché dans un
supermarché c’était pour faire des courses pour une semaine au ski : « mais
tu n’as pas de liste ? Il faut prendre… avait-elle commencé à me dire. Il
faut prendre de quoi manger pour une semaine au ski, lui avais-je répondu… ».
La plus étonné c’était elle car il n’avait rien manqué et il n’y avait non plus
pas de restes… Elle ne s’en est toujours pas remises !
−
Alors
pendant une semaine nous avons pris tous les petits-déjeuners dans chambre et
la plupart des dîners.
Et c’était Carinne et les enfants qui le réclamait !
−
Nous nous
sommes habitués au décalage horaire, alors ça va beaucoup mieux. Aujourd’hui,
on part voir un musée avec le Concorde. Enfin, on va voir le Concorde ! Le
rêve de Jules ! ! !
−
C’était
génial. Le musée est exposé sur un porte-avions
(un bateau). Nous avons vu le Concorde, des avions et un sous-marin avec
cuisine, cabines, douches, toilettes...
−
Après, nous
sommes partis sur un bateau voir la Statue
de la Liberté. C’est Bartholdi qui l’a faite, celui du Lion de Belfort
de ma mamie.
−
Et puis
après, on est rentrés se promener près de l’hôtel en mangeant un bagel (du pain
américain).
−
The
Night !
−
Journée pluie
aujourd’hui. Le Bagel qu’on a mangé était excellent. Le premier jour Carinne
voulait acheté du pain français pour ses enfants (parce que vous savez, moi je
n’y connais rien), mais après elle me renvoyait acheter des bagels quand il n’y
en avait plus !
−
Le musée était
super. Carinne a pu se mettre aux
commandes d’un avion, un mélange de nostalgie, du temps où elle rêvait
aux jeunes pilotes, et du sentiment de reprendre le contrôle. Il faut dire que
dans la chambre, pour me parler, elle montait sur un pouf pour « dominer
les choses ». sic. Agate, elle, s’essaye à la
barre, et Jules
survit…
−
La journée
de pluie appelait à un peu de défoulement, alors, le soi, par la fenêtre,
c’est le slip
de Jules qui y est passé. Oui parce qu’on ne dit pas « culotte »
en parlant des slips de son fils Carinne !
−
De temps en
temps Agate nous fait la lecture du guide du routard. C’est ainsi qu’en parlant
d’un satde de Base-Ball où nixon avait été, nous apprenons que Nixon (prononcé
à la française) « ça devait être un grand joueur de base ball » !
−
Nous sommes
partis acheter des jouets et un tableau peint à la main. Puis
on a mangé dans un resto américain : T G I Friday. On
a acheté plein de cacahuètes pour nourrir et dresser les écureuils
de Central Park. On y est allé en rollers.
−
Le soir, on
a acheté des trucs à l’épicerie...
−
Il y a tout
de même eu un peu de lèche vitrine (en
l’occurrence, celles d’un hôtel de luxe…).
−
Le soir nous
dînons chez Jean-Michel et Andréa
et ça aura été notre meilleur repas du séjour ! Les enfants préfèrent Shrek à la télé, mais en noir et blanc car Jean-Michel
a un problème technique… je tairais sa profession !
−
Le matin,
nous sommes allés nous promener dans différents quartiers (Soho, Greenwich, le
quartier italien et le quartier chinois). Nous avons visité une galerie d’art,
puis le quartier de la petite Italie, mais nous avons mangé dans le quartier
chinois dans un restaurant marqué dans le routard. Dedans, tout le monde colle
au mur des billets de 1$ signés.
Les serveurs parlaient chinois. Nous sommes repartis visiter une école chinoise
mais un policier ne veut pas nous laisser entrer...
−
Alors, nous
avons visité l’endroit où se trouvaient les deux tours. Puis, nous rentrons à
l’hôtel.
−
Le soir, on
va à la piscine et à la salle de sport, courir avec Pierre-Albert. Maman
bouquine tout le temps.
−
Et on mange
une glace
avec ce qu’on veut dedans (smartis, cookies...).
−
Au cours de
la promenade, Jules se fait battre aux échecs dans Washington square.
−
La glace le soir (cold stone) était bonne ! Une adresse de
Jean-Michel et Andréa, merci !
−
Les soirées sont parfois agitées, mais
le matin Jules lit les DNA…Pourquoi
les DNA, parce que le quotidien américain « USA today » glissé sous
la porte de la chambre pouvait il être autre chose que les Dernières Nouvelles
d’Alsace pour Agate et Jules ?
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Nous faisons
les bagages, puis nous allons voir les écureuils
et jouer au frizby,
une dernière fois, à Central Park.
−
Nous
mangeons au resto TGI Friday et nous partons
pour l’aéroport de New York City. Nous buvons une boisson
avec Pierre-Albert, puis on part eu terminal 2B, cette fois sans se tromper et
zigzaguer ! Et on dit au revoir à Pierre-Albert.
−
On prend le
même avion qu’avant, au début du voyage. Nous arrivons à Paris, puis on cherche
le même terminal pour aller à Strasbourg.
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Le choc du
décalage horaire endort profondément mon frère. Il n’a pas dormi parce qu’il a
joué aux jeux vidéo. Mais on finit par rentre en taxi à la maison et mon frère
se couche.
−
−
Voilà, c’est
fini et c’était bien !
Quand je quitte
la petite maison à l’aéroport, j’ai un goût bizarre dans la bouche, et pas
celui du vin chilien que nous avons bu.
Le plus difficile
n’est pas de rentrer mais de repartir…