<%@ Language=JavaScript%> Le journal

Rendez-vous à New York !

Pour Tousseul
Santiago (33°23'35"S 70°47'09"W)                                   New York (40°38'23"N 73°46'44"W)

                                                                                                                                            8202 km

Pour LPM (La Petite Maison)
Strasbourg
(48°32'18"N 07°37'42"E)                                                    Paris (49°00'46"N 02°33'00"E)
Paris (49°00'46"N 02°33'00"E)                                                     New York (40°38'23"N 73°46'44"W)

                                                                                                                                            6226 km

 

Table des matières (cliquez sur les titres !)

Avant-propos

Tousseul se prépare

Le journal d’Agate

22 avril 2004

23 avril 2004

24 avril 2004

25 avril 2004

26 avril 2004

27 avril 2004

28 avril 2004

29 avril 2004

Epilogue

 

Avant-propos

La Petite Maison a une âme et une âme d’écrivain. Je le savais pour la Maman car c’est tout de même comme ça que nous avons fait connaissance et je le découvre pour Agate.

Agate a 8 ans et elle est déjà le co-auteur d’un livre publié avec un groupe de travail de la bibliothèque d’Illkirch.

Pour le récit de nos aventures à New York, c’est elle qui prends la plume (en violet) et moi qui rajoute mon grain de sel (en vert).

Tousseul se prépare

            Quand j’ai dit à Carinne que je partais grosso modo un an faire le tour de monde, ça a été une surprise… pas forcément bonne. Moi j’avais décidé que c’était à mon tour de faire des surprises alors…

            Mais la quarantaine approchant nous n’avons plus l’aveuglement kamikaze de nos vingt ans (pour elle) ou de nos trente ans (pour moi), voire un peu plus. Alors Carinne a demandé a ce que nous puissions nous voir au moins 2 fois pendant ce long voyage. Il y avait la pause de Noël en Inde et, en principe, la fin du voyage en juillet ensemble en Equateur. On tenait donc les 2 rendez-vous mais ce n’était pas optimum, loin s’en faut. J’ai dû rentrer en novembre pour le décès de Papa et je cherchais la bonne idée pour un autre rendez-vous.

            Une mappemonde virtuelle tournait dans ma tête, quel était le meilleur rendez-vous entre l’Alsace (Illkirch) et l’Amérique du Sud (le Chili) ? Alors j’ai pensé à New York et je l’ai proposé…

            La réponse de Carinne est arrivée par retour de mail, sibylline, précise, non négociable : « d’accord mais avec mes enfants »,  sans hésiter j’ai répondu « d’accord ».

            Restait à coordonner le voyage de Carinne et des enfants avec le mien, en tenant compte des contraintes du calendrier, trouver un hôtel correct (« avec une piscine » me précise Carinne) pouvant me donner 2 chambres côte à côte (« sinon ce n’est même pas la peine »…), organiser des retrouvailles à New York…

            Les voyages ça me connaît et Air France aussi : problème réglé LPM (La Petite Maison) arrivera à l’aéroport de JFK où je les aurais précédé de quelques heures, en provenance de Santiago.

            J’ai un paquet de points de fidélité au Sheraton de NYC et il y a une piscine mais ils ne savent pas garantir des chambres côte à côte : problème à moitié résolu seulement. Alors j’ai mis mon ami américain Paul sur le coup. Il n’avait pas que ça à faire mais à force de téléphoner il a obtenu 2 chambres face à face le jour même de nos arrivées respectives ! MERCI PAUL !

            Et pour le rendez-vous j’ai demandé à Jean-Michel et Andréa d’assurer une permanence téléphonique et un support de proximité au cas où mon avion aurait du retard…

            Mais tout c’est bien passé et nous nous retrouvons à l’aéroport comme prévu ! J’avais prévu une pancarte au cas où l’on ne me reconnaisse pas…

           

            Carinne avait pris un porteur, les enfants étaient en pleine forme, les 3 paires de rollers étaient dans un gros sac, nous n’étions pas sortis de l’aéroport que déjà Carinne me disait que cela ressemblait à Montréal… Le ton était donné.

Le journal d’Agate

22 avril 2004

            Départ pour New York

            Nous avons enregistré nos billets et nous sommes rentrés dans l’avion magnifique. Il est tout bleu  et a deux parties. Ca veut dire que la première partie est devant et à la fin de la première partie un rideau et la deuxième partie (c’est l’avion pour Paris !).

            Ca y est, nous avons décollé, le steward nous a donné des cadeaux : pour moi des tatouages et des jeux de cocottes ; pour Jules un petit jeu avec un dé qui s’appelle « le bon chemin pour prendre l’avion», et pour nous deux un CD-Rom.

             

            Ce qu’on mange : nous avons été gâtés car maman a eu du thé, Jules des biscuits sucrés et du coca light et moi du jus de pomme avec biscuits salés...

             

            Et nous voilà en train d’atterrir à Paris !

             

            L’avion de New York

            Nous avons zigzagué dans l’aéroport de Paris à chercher le terminal 2E et puis maman a perdu son sac et on a dû faire demi tour ! Ho là là ! ! !

            Puis nous sommes rentrés dans le plus beau avion de Paris : le Boeing 777-200.

            Trop Beau ! ! !

            Il était, lui, avec plusieurs parties : au moins quatre ! Les deux premières étaient luxueuses, les deux autres ça va. Mais ce qu’il leur a redonné du goût au deux dernières, c’est qu’il y avait devant nous un écran avec : dessins animés, films, jeux, cartes géographiques, enfin tout ! Je ne vous en dis pas plus, je dors !

            Une fois réveillée, j’attends trois heures pour arriver à New York City. Elles passent très vite et nous voilà à New York. Tout se passe bien quand on passe à la doine. Un monsieur très gentil d’origine italienne nous fait rire, puis nous allons à la rencontre de Pierre-Albert. Un porteur porte nos bagages, quel luxe !

            Carinne me demande l’air ingénue si il convient de le payer…

            Dans le taxi nous discutons longtemps et nous voilà arrivés à l’hôtel cinq étoiles très très luxueux ( ! ! !)

             

            New York rencontre : Nous partons en ville faire les boutiques et puis discuter, découvrir, MANGER, enfin on peut manger... Nous mangeons dans un genre de restaurant, puis on repart.

            Notre chambre a une télé, un bureau, deux grands lits séparés, une salle de bain avec douche et un bain !

23 avril 2004

            Ce matin, à cause du décalage horaire, nous nous sommes réveillés à 3h30 du matin ! ! ! Maintenant, nous nous préparons pour déjeuner. Après, soit on fait du roller, soit on achète les jouets qu’on veut ?

            By ! By !

            Voilà ! On a fait du roller dans New York jusqu'à Central Park. C’était génial ! Après, nous sommes allés acheter des rollers à Pierre-Albert, puis on a mangé dans une pizzeria pas très confortable. Et puis nous sommes rentrés se reposer.

             

            La piscine.

            Elle est en hauteur, ce qui est très rare. Elle est au 5ème étage. On s’est amusé comme des fous. Après, nous allons acheter des cartes postales. Nous sommes rentrés manger dans la chambre de l’hôtel des trucs achetés dans l’épicerie (le deli).

24 avril 2004

            Nous sommes le matin et nous nous préparons pour partir en rollers à l’Empire State Building. Ca va être bien !

            Effectivement, c’était bien ! Nous sommes montés en haut et il y avait beaucoup de vent, un magasin de jouets à l’intérieur et nous avons vu un film avec les sièges qui bougent. Puis nous sommes redescendus chausser nos rollers et partir. L’après midi, nous avons mangé au resto de l’Empire State Building.

            L’après midi, nous sommes allés à Cental Park en rollers pour dresser les écureuils. En faisant des gestes, ils se sont mis debout ! ! ! Et nous sommes allés à la balançoire dans un square.

            Et le soir, nous avons joué à « Lance tomate » : tu lances une petite tomate pour qu’elle arrive pile dans la bouche !

            Thank You !

25 avril 2004

            Aujourd’hui, j’ai mangé le déjeuné dans la chambre avec plein de trucs achetés par Pierre-Albert. Puis on se prépare pour aller dans un quartier noir : le village s’appelle Harlem.

            C’était bien. Il y avait beaucoup de noirs. Nous sommes allés dans deux églises écouter la Messe. Après nous avons mangé dans un resto végétarien, puis nous sommes repartis pour le Musée des animaux (Musée d’Histoire Naturelle). Nous sommes allés voir les Dinosaures et les animaux marins. C’était trop bien ! ! ! Pour aller au Musée, on a pris le métro et pareille pour le retour à l’hôtel.

            Good By ! ! !

 

            Pierre-Albert avait donc acheté pleins de trucs… J’avais dit à Carinne que le meilleur plan pour les petits-déj et une partie des dîners était sans doute d’acheter à manger et de manger dans la chambre… Que n’avais-je pas dit là… Le premier soir nous avons donc mangé dans une pizzeria « pas très confortable » selon Agate. Le lendemain matin, Agate n’en parle pas, mais nous avons pris le petit-déjeuner dehors : les enfants n’ont pas aimés : trop sucré et le chocolat avait mauvais goût. Alors je suis allé faire des courses pour manger calmement et sain.

            Carinne m’a vu rentrer pas mal chargé, moi mon portefeuille s’était vidé car pour manger sain dans New York ça coûte la peau du c…. Carinne m’a donc vu rentrer avec des céréales (les enfants ont préférés celles que j’avais acheté à celles que Carinne avait acheté la veille mais c’est normal parce que moi je n’ai pas d’enfant alors forcément je n’y comprends rien…). Carinne m’a vu rentré pas mal chargé, mais elle n’a rien dit… Il faut dire que la première fois qu’elle m’a lâché dans un supermarché c’était pour faire des courses pour une semaine au ski : « mais tu n’as pas de liste ? Il faut prendre… avait-elle commencé à me dire. Il faut prendre de quoi manger pour une semaine au ski, lui avais-je répondu… ». La plus étonné c’était elle car il n’avait rien manqué et il n’y avait non plus pas de restes… Elle ne s’en est toujours pas remises !

            Alors pendant une semaine nous avons pris tous les petits-déjeuners dans chambre et la plupart des dîners. Et c’était Carinne et les enfants qui le réclamait !

26 avril 2004

            Nous nous sommes habitués au décalage horaire, alors ça va beaucoup mieux. Aujourd’hui, on part voir un musée avec le Concorde. Enfin, on va voir le Concorde ! Le rêve de Jules ! ! !

            C’était génial. Le musée est exposé sur un porte-avions (un bateau). Nous avons vu le Concorde, des avions et un sous-marin avec cuisine, cabines, douches, toilettes...

            Après, nous sommes partis sur un bateau voir la Statue de la Liberté. C’est Bartholdi qui l’a faite, celui du Lion de Belfort de ma mamie.

            Et puis après, on est rentrés se promener près de l’hôtel en mangeant un bagel (du pain américain).

            The Night !

            Journée pluie aujourd’hui. Le Bagel qu’on a mangé était excellent. Le premier jour Carinne voulait acheté du pain français pour ses enfants (parce que vous savez, moi je n’y connais rien), mais après elle me renvoyait acheter des bagels quand il n’y en avait plus !

            Le musée était super. Carinne a pu se mettre aux commandes d’un avion, un mélange de nostalgie, du temps où elle rêvait aux jeunes pilotes, et du sentiment de reprendre le contrôle. Il faut dire que dans la chambre, pour me parler, elle montait sur un pouf pour « dominer les choses ». sic. Agate, elle, s’essaye à la barre, et Jules survit…

            La journée de pluie appelait à un peu de défoulement, alors, le soi, par la fenêtre, c’est le slip de Jules qui y est passé. Oui parce qu’on ne dit pas « culotte » en parlant des slips de son fils Carinne !

            De temps en temps Agate nous fait la lecture du guide du routard. C’est ainsi qu’en parlant d’un satde de Base-Ball où nixon avait été, nous apprenons que Nixon (prononcé à la française) « ça devait être un grand joueur de base ball » !

27 avril 2004

            Nous sommes partis acheter des jouets et un tableau peint à la main. Puis on a mangé dans un resto américain : T G I Friday. On a acheté plein de cacahuètes pour nourrir et dresser les écureuils de Central Park. On y est allé en rollers.

            Le soir, on a acheté des trucs à l’épicerie...

            Il y a tout de même eu un peu de lèche vitrine (en l’occurrence, celles d’un hôtel de luxe…).

            Le soir nous dînons chez Jean-Michel et Andréa et ça aura été notre meilleur repas du séjour ! Les enfants préfèrent Shrek à la télé, mais en noir et blanc car Jean-Michel a un problème technique… je tairais sa profession !

28 avril 2004

            Le matin, nous sommes allés nous promener dans différents quartiers (Soho, Greenwich, le quartier italien et le quartier chinois). Nous avons visité une galerie d’art, puis le quartier de la petite Italie, mais nous avons mangé dans le quartier chinois dans un restaurant marqué dans le routard. Dedans, tout le monde colle au mur des billets de 1$ signés. Les serveurs parlaient chinois. Nous sommes repartis visiter une école chinoise mais un policier ne veut pas nous laisser entrer...

            Alors, nous avons visité l’endroit où se trouvaient les deux tours. Puis, nous rentrons à l’hôtel.

            Le soir, on va à la piscine et à la salle de sport, courir avec Pierre-Albert. Maman bouquine tout le temps.

            Et on mange une glace avec ce qu’on veut dedans (smartis, cookies...).

            Au cours de la promenade, Jules se fait battre aux échecs dans Washington square.

            La glace le soir (cold stone) était bonne ! Une adresse de Jean-Michel et Andréa, merci !

             Les soirées sont parfois agitées, mais le matin Jules lit les DNA…Pourquoi les DNA, parce que le quotidien américain « USA today » glissé sous la porte de la chambre pouvait il être autre chose que les Dernières Nouvelles d’Alsace pour Agate et Jules ?

29 avril 2004

            Nous faisons les bagages, puis nous allons voir les écureuils et jouer au frizby, une dernière fois, à Central Park.

            Nous mangeons au resto TGI Friday et nous partons pour l’aéroport de New York City. Nous buvons une boisson avec Pierre-Albert, puis on part eu terminal 2B, cette fois sans se tromper et zigzaguer ! Et on dit au revoir à Pierre-Albert.

            On prend le même avion qu’avant, au début du voyage. Nous arrivons à Paris, puis on cherche le même terminal pour aller à Strasbourg.

            Le choc du décalage horaire endort profondément mon frère. Il n’a pas dormi parce qu’il a joué aux jeux vidéo. Mais on finit par rentre en taxi à la maison et mon frère se couche.

             

            Voilà, c’est fini et c’était bien !

Epilogue

Quand je quitte la petite maison à l’aéroport, j’ai un goût bizarre dans la bouche, et pas celui du vin chilien que nous avons bu.

Le plus difficile n’est pas de rentrer mais de repartir…