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Cochabamba
|
Samaïpata (18°10'30"S 63°49'10"W) Cochabamba (17°24'00"S
66°10'00"W) Cochabamba (17°24'00"S 66°10'00"W) Torotoro (18°06'00"S
65°44'00"W) Torotoro (18°06'00"S 65°44'00"W) Cochabamba (17°24'00"S
66°10'00"W) Total
= 443 km |
Table des matières (cliquez sur les titres !)
Astrid,
Amadine, Ely, Jimena et Sonia
Je me réveille
sans réveil. Depuis le début de ce voyage rares ont été les jours où j’ai mis
un réveil. Je me couche tôt, je lis, je m’endors et je me réveille quand il
faut.
Ma chère Maman
qui dit depuis à peu près 25 ans que j’ai un retard de sommeil considérable
peut désormais être rasurrée.
Je me réveille de
bonheur.
Mon sac à dos est
là, à moitié défait. Il ne faut pas plus de 10 minutes pour le fermer, chaque
chose a sa place, tout est serré, dense et rangé.
Je me fait un
café. Le quart vient du Vieux-Campeur à Paris, la petite cuillère d’un
avion Air France, la boîte à café vient du marche d’Irkoutsk en Sibérie, le
thermo-plongeur de Rishikesh en Inde, le café du marché d’à côté dans la rue du
25 mai. Je voyage.
Je charge les 20
kg de mon sac sur mon dos. Cela ne me paraît plus peser grand chose.
Je dis au revoir
au garçon de l’hotel. A Gauche je passe devant la petite boutique où j’achetais
du pain le matin avant de partir à mes cours d’espagnol, plus loin je passe
devant le tailleur qui a changé la fermeture à glissière de mon petit sac à dos
(fourniture et travail compris pour 1 euro), plus loin c’est devant la
librairie qui m’a fait les photocopies de mes exercices d’espagnol que je passe,
suit le cybercafé, le centre de téléphone d’où j’appelais. J’arrive sur la
grande rue.
Un micro passe, c’est
un « F », je ne connais pas : « va al terminal ? »,
« si pase ». Je monte. Il passe au coin de l’Alloance Française.
J’arrive au
terminal, les crieurs annoncent les départs pour vendre un billet et toucher
leur commission : « Oruru, Oruro ahora ! – Santa Cruz, Santa
Cruz – Copacabana, directo, Copacabana – La Paz, La Paz ». « Si, La
Paz, cuando sale ? ». Ahora, toujours ahora, tout de suite. Il est 7
heures et quart. Nous partirons 45 mn plus tard.
J’ai failli ne
pas venir à Cochabamba, sur internet je lisais que la ville n’avais pas grand
intérêt. Et pourtant, combien de fois mon coeur a t-il frémi au fur et à mesure
que je repassais pour la dernière fois devant tout ces lieux désormais
familiers ?
Pourtant je suis
arrivée bizarrement à Cochabamba. J’avais décidé d’y venir pour prendre des
cours d’Espagnol et parce que j’avais eu un contact agréable avec l’Alloance Française,
la seule de tout mon voyage qui ait répondu à mes emails dans lesquels je
proposais d’aider bénévolement. Ça valait la peine d’aller voir.
Le terminal de
Santa Cruz est flambant neuf. Ils doivent aussi avoir des polytechniciens à
Santa Cruz car le terminal s’appelle le « terminal bimodal ». Bimodal
car c’est à la fois une gare routière et une gare ferroviaire. J’ai compris en
entrant dedans par contre je ne suis pas sûr que les gens qui l’utilisent aient
aussi compris...
Les bus partaient
de Santa Cruz en fin d’après-midi : c’est donc vers 4 heures du matin que nous
sommes arrivés à Cochabamba. On s’est arrêté avant le terminal, sous un pont.
Je comprends que le termimal ne doit pas encore être ouvert. Je récupère mon
sac à dos mais au moment où je vais me mettre en route une dame – je plais
toujours au dames – me dit qu’il ne faur pas partir, que ce n’est pas sûr.
Effectivement la plupart des passagers restent dans le bus et continuent de
dormir. Je décide de faire comme eux.
Vers 6 heures le
jour se lève et le chauffeur nous demande de libérer les lieux. Je pars. A pieds,
comme d’habitude. Mes 3 premiers hôtels ne sont vraiement pas terrible. Au 4 ème,
trop cher pour ce que c’est, je commence à réfléchir à des plans B mais un
employé me raccompagne à la porte et me glisse à l’oreille : « première
à gauche et puis à droite, il y en a un autre ».
C’est comme ça
que j’arrive à l’hostal Jardin. Jardin en espagnol, ça veut dire jardin.
Effectivement les chambres donnent sur un grand jardin. La chambre est super,
avec un petit lavabo, et donne de plein pied sur le jardin.
Mes voisins des
les chambres d’à côté devaient avoir trouvé le filon du moment car ils
peignaient à tour de bras de sculptures en résine de la scène.
Ils peignaient, laissaient sécher, collaient une étiquette en français qui
mentionnait « oeuvre originale » - ou quelquechose du genre – emballaient
dans du papier bulle. Toute la journée, pendant 3 jours, après c’était fini et
ils sont visiblement retombés dans une période creuse. Je ne sais toujours pas
pourquoi Sain-Pierre a les pieds verts...
Le garçon de l’hôtel
aurait bien voulu que je fasse la connaissance d’Audrey, une française qui
habitait là aussi.
Mais je n’ai vu
Audrey, toute habillée de noir, qu’une fois, et de dos.
Au hasard du
temps qui passe les livres s’épuisent et l’on se prend à lire son guide de
voyage page après page… histoire, géographie, géologie… tout y passe.
De temps à autre
on tombe sur des petits bijoux de concision, d’humour ou de vitriol.
Je ne résiste pas
au plaisir de partager avec vous ces extraits librement traduits de mon guide
sur la Bolivie (Lonely Planet 4 ème édition – mars 2001 – version anglaise,
pages 22 et 23). Précisons que Lonely planet est un éditeur australien
indépendant.
Cela concerne la
guerre contre la drogue en Bolivie et son soutien par les USA.
Dès 1987 les USA ont envoyé des
troupes de la DEA (Drug Enforcement Agency) dans certaines régions de la
Bolivie.
Les directives d’éradication des
plantations de coca des USA ont permis de fédérer les groupes d’intérêt et les
syndicats de paysans toujours plus puissants et vociférants.
Ceci [combiné avec d’autres facteurs]
a en réalité eu pour conséquence un accroissement de la production de cocaïne.
[Il y a eu la mise en place de
programmes d’arrachage de coca financés par les USA et la Bolivie ainsi que la
formation par les USA de Boliviens à la lutte antinarcotique].
Une fois libéré de leur
« service » certains Boliviens ont utilisé leur expertise dans les
opérations militaires américaines pour se reconvertir en informateurs richement
payés et en gardes de sécurité pour les producteurs et les trafiquants de
cocaïne.
Les USA ont également imposé à la
Bolivie la signature d’un traité d’extradition pour que les trafiquants soient
jugés aux USA.
Dans le même temps, les USA ne voulaient
toujours pas admettre que l’addiction à la drogue, et le marché qui en résulte,
puisse être un problème interne.
Dan Burton, un membre du congrès, a
même suggéré que l’on répande des herbicides avec des avions partant des
« côtes boliviennes » [alors que la Bolivie a perdu ses accès à la
mer lors de la guerre avec le Chili en 1870…].
Les programmes d’arrachage contre le
payement d’une prime de 2500 $ par hectare ont été poursuivis... mais les
paysans Boliviens s’empressaient de planter plus de coca afin de bénéficier des
primes d’arrachage !
Etc. Etc.
Aujourd’hui, 3
ans après la publication de ce guide, les sujets de mécontentement du peuple
bolivien à l’encontre des USA s’accumulent et les manifestations
se succèdent.
Cochabamba est
une ville jeune, universitaire et dynamique. Sur la place centrale il y a une colonne
avec à son sommet un condor.
Au pied,
en permanence, des manifestations
anti-américaines ou anti-gouvernementale lorsque le gouvernement a
une politique pro-américaine. Tous les jours, les jourmaux (ici les journaux locaux
sont Los Tiempos et Opinión) ont au moins un article
qui traite de façon plus ou moins directe de la présence des USA en Amérique du
Sud. Tous les jours des panneaux
sont actualisés avec des mots d’ordre anti-américains, tous les jours des
orateurs publics « expliquent » la politique américaine, tous les
jours...
Ici on n’appelle
plus les citoyens de USA des « américains », comme partout, mais des « états-unisiens ».
Outre la présence
de ´nombreuses bases américaines en Amérique su Sud, les sujets de discordes
sont la politique énergétique, dont on se plaint qu’elle soit manipulée par des
intérêts capitalistes privés, et les traités d’extradition avec les USA.
Si ces traités ne
sont pas signés cela entraîne l’arrêt des aides américaine.
Le gouvernement
Bolivien soutient le principe de la cours pénale internationale… mais signe les
traités d’extradition car il ne peut se priver des dollars qui tombent du ciel.
D’autres pays, le
Pérou notamment, ont préféré ne pas signer ces traités.
Ici j’ai vu des
pancartes et des grafitis que je n’avais vu qu’en photo dans les papiers de mes
grand-parents « Yankee fuera de Bolivia » : Yankee hors de la
Bolivie.
Voilà la vision
du monde que l’on peut avoir dès que l’on voyage et que l’on change ses sources
d’informations…
Il y a peu de musées
à Cochabamba mais le musée archéologique est très intéressant.
Je me suis
toujours demandé à quoi ressemblait la musique préhistorique, les premières
musiques... Cela me fait penser à la Cité de la Musique à Paris qui ne présente
de la musique que, ou presque, les instruments de musique occidentaux du 16 eme
siecle à 1955. Le raccourci est saisissant quand on pense aux instruments de
musique d’antan, aux différentes façon d’écrire la musique (essayez donc de
mettre un raga sur des portés avec une clé de sol...), à la musique à travers
les pays...
Au musée j’ai vu
des flutes
droites d’une période qui va de -1500 à +600 et des flutes
de pan datant d’avant les incas (600 à 1000).
J’ai aussi
rencontrée plein de momies. Leur sort m’intrigue. Leurs visages grimaçants
et déformés
n’est plus humains et trop humain. Ils, elles, ne sont pas morts en criant mais
là, dans le musée, regardés, oscultés, photogrphiés, ils
crient et veulent sortir.
Je les trouve sympathiques.
Je m’assoie et je les regarde. J’aimerai bien leur parler, ou plus exactement,
j’aimerai bien qu’ils me repondent. Je ne sais pas si je peux leur envoyer mon
autoportrait ?
Je me souviens de
Juanita dont j’avais fait la connaissance lors de mon voyage au Pérou en 2001.
Voilà ce que j’en disais le 12 avril 2001 :
Hier j’ai vu Juanita. Beaucoup de femmes
sont impressionnantes… et je suis impressionné par beaucoup de femmes, mais
Juanita…
Juanita a marché plus de 250 km de
Cusco, la capitale Inca, jusqu’aux environs d’Arequipa. Elle était habillée
avec son habit de lumière. Juanita est montée au sommet d’un volcan à plus de
6 380 m d’altitude.
Et Juanita a été sacrifiée à Apu, la
montagne, il y a 500 ans. Elle avait 13 ou 14 ans.
Blanca de La Rosa
Villarreal. C’est tellement long que je ne savais pas où était le prénom et où était
le nom. Elle habite à une « esquina », un coin, de l’autre côté du
pont.
J’ai rendez-vous.
Elle m’a donné son tarif, 5 $ de l’heure, et m’a dit qu’elle avait plus de 30
ans d’expérience. Tout ceux qui viennent de penser « tout à fait une femme
comme il lui faut », se sont trompés : Blanca n’est pas mon genre.
A l’angle d’un
carrefour bruyant, une maison blanche. La grille est fermée par un cadenas. Une
employée vient m’ouvrir : « pase, pase, al fondo... ». Je
rentre.
C’est donc là
dans cette petite
pièce.
Blanca est
entrée. Elle avait des livres sous les bras. Nous avons fait affaire. Elle m’a
laisser un livre à étudier, c’est lui que j’ai emporté avec moi dans les traces
des dinosaures à Torotoro.
Alors pendant 5
jours, 2 fois par jour, je suis allé voir Blanca pendant une heure trente. Nous
avons commencé avec le deuxième livre, j’étais déjà au point en ce qui
concernait le premier.
Les livres
dataient un peu... de 30 ans ! Alors j’ai désormais beaucoup de
vocabulaire sur les employées de maison, les maîtresses dont on a peur et qui
tirent les cheveux (et pas celles du divin Marquis...).
Blanca me faisait
penser à une vielle prof qui m’avait donné des cours de français un été. J’avais
8 ou 9 ans et à cette époque mes parents pensaient encore que si l’on était mauvais
en orthographe on finissait dans le caniveau. Toute les fois où j’ai fini dans
le caniveau c’était avec Titine... N’empêche qu’aujourd´hui j’aomerais bien être
un peu moins nul, un peu meilleur, en orthographe !
Avec Blanca, en 14
heures nous en avions fini avec le deuxième et même le troisième livre. Tout y
est passer : tous les temps, y compris les subjectifs fort utilisés en
espagnol, tous les verbes exceptionnels – ceux qui ne font rien comme les autres
– tous ces petits mots qui font que « je la leur ait montrée » est
une phrase terrible qui fait trembler... Il a fallut que je recomprenne ce que
c’était que les pronoms, directs indirects, « réfléchis » et
personnels... et quand les adjectifs sont tous petits et se mélangent aux
pronoms... quelle horreur !
J’ai donc
re-appris tous ces bazars en me faisant des petites phrases en Français pour
comprendre qui jouait à être qui afin de m’y retrouver en espagnol.
Blanca adore les
exercices de substitutions, par exemple elle dit une phrase qui comporte du présent
et du futur et il faut en enoncer la négation dans un autre temps... Pendant
ces exercices mon cerveau fumait pour : trouver le verbe, comprendre quel
est son infinitif, en trouver la 3 ème personne du pluriel du passé simple,
basculer sur le subjonctif imparfait, trouver les bonnes terminaisons et, ouf,
enfin dire la réponse... mauvaise une fois sur 4 des que l’on tombe sur des
exceptions...
J’ai souffert
avec Blanca, mais elle est gentille. Elle m’a fait un petit cadeau, un souvenir
de Bolivie, et un gros : j’ai fait beaucoup de progrès !
Merci Blanca !
Blanca de La Rosa Villarreal
Spanish Teacher
Avenida Libertador Simón Bolivar 1108
esquina Oblitas
Casilla 2707
Cochabamba
Bolivia
Teléfono : 4244298
J’avais plusieurs
objectifs durant ce voyage et l’un d’eux était d’apprendre l’espagnol. J’aurais
aussi bien aimé faire de « l’humanitaire » mais jamais je ne restais
assez longtemps quelquepart pour m’investir de façon efficace. Les quelques ONG
que j’avais contactées avant de partir me m’ayant pas proposé d’interventions
possibles, je me retrouvais sans contacts.
En arrivant en Amérique
du Sud j’ai envoyé un email à toutes les
Alliances Françaises en proposant d’intervenir bénévolement, après tout
je suis capable de faire pas mal de choses... Et la seule qui m’ait répondu c’est
l’AF
de Cochabamba.
A ville dynamique,
gens dynamiques...
C’est Astrid qui
correspondait avec moi. Mails après mails nous nous sommes mis d’accord. Et c’est
donc en partie grâce à Astrid que j’ai passé d’aussi bons moments à Cochabamba.
C’est ainsi qu’un
matin je me suis levé
et habillé pour aller « au travail » ! Je vous accorde
que « habillé » est un bien grand mot...
Je n’ai pas fait
de miracles mais en quelques heures, avec un peu de formation burautique et 2
ou 3 avis sur « l’informatique », je pense avoir rendu service.
En tout cas j’ai
passé de très agréables moments en compagnies de 3 Boliviennes charmantes de l’AF :
Ely, Jimena et Sonia.
J’avais donc des
journées très chargées : le matin je partais voir Blanca de 8 heures et
quart à 10 heures moins le quart, ensuite je sautais dans le micros « J »
pour arriver à 10 heures à l’AF. Le matin je travaillais avec Ely, Jimena et Sonia
et l’après-midi avec Amandine, une stagiaire française (peut on rêver stage
plus agréable...). Puis je repartais retrouver Blanca à l’autre bout de la
ville de quatre heures et demie à six heures...
Merci, merci à l’AF
pour son agréable accueil et pour m’avoir attirer dans cette ville si
sympathique !
Au
loin, Il est là.
On Le voit.
Plus haut que Celui
de Rio de Janeiro, Le plus grand du monde, une stature
impressionante.
Des mesurations
d’athlète : 34,20 m de haut, 2 200 tonnes, 32,87 mm d’envergure. Sa tête
pèse 11,85 tonnes et mesure 4,64 m.
Impressionant non ?
D’autant plus qu’Il... est... creux ! Alors si la Statue de la Liberté est
fermée, Lui, on peut monter dedans et Le
voir de près. Je pense que j’ai vécu une expérience unique : celle
de voir
le monde comme Jésus-Christ. De
Sa main il m’a montré la ville.
Papa serait là qu’il
rigolerait en se demandant comment ne pas rire... Et je lui répondrait que
jamais je n’ai parlé de Lui sans omettre la majuscule !
Les Boliviens
sont parfois aussi irrévérentieux. Ainsi, dans un joli musée
qui présentait de bien belles
sculptures, au fond, après la dernière cours, j’ai trouvé cette
sculpture : une femme
mise en croix !
Mais ici, à
Cochabamba, une vierge s’est mise à pleurer du sang dans une église (voir article).
J’amerais savoir
la suite des analyses en cours...
Je suis sorti
presque tous les soirs : musique avec un concert d’un groupe
local typique, ciné club avec débat (j’y suis même allé 2 fois), ciné
normal avec une merde américaine en espagnol, théâtre.
C’est le théâtre que
j’ai préféré. Evidemment mon niveau d’espagnol ne me permettait vraiment de
comprendre la pièce mais la poésie était là, C’était la première création d’une
jeune
troupe, une histoire de plantes et d’eau qui un jour veulent voir,
vivre autre chose.
L’eau
était charmante et l’arbre
très drole ! J’ai beaucoup rit et j’ai passé un excellent moement !
Cochabamba c’est
aussi une ville pleine de restaurants végétariens, et ici en Bolivie c’est dur
de trouvcer à manger sans poulet, ce sont des scènes de rues embellies par ces incroyables
chapeaux, ces femmes qui dans une couverture nouée autour d’elles portent
leur
bébé ou leur bazar,
ces micros
étonnants. Tout ça.
Alors je suis
parti, et j’ai laissé « tout ça », chanter et danser dans ma tête.