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Le livre d’or de mes
rencontres
Table des matières
(cliquez sur les titres !)
Saint-Pétersbourg (22 septembre – 27 septembre)
Moscou (27 septembre – 6 octobre)
Transsibérien (6 octobre – 10 octobre)
Irkoutsk et le Baïkal (10 octobre – 17 octobre)
Pékin (20 octobre – 28 octobre)
Chengdu (29 octobre – 2 novembre)
Le Tibet – Lhassa (3 novembre – 5 novembre)
Rishikesh (26 novembre – 6 decembre)
Mc Leod Ganj (8 decembre – 15 decembre)
Pushkar (16 decembre – 20 decembre)
Avec Carinne (22 decembre – 2 janvier)
Après avoir pris
un mini-bus et le métro, après avoir erré dans quelques rues, je trouve enfin
« l’ulitsa » (la rue) Zverinskaia. C’est là, au numéro 4,
qu’habite Tatiana.
J’entre dans une
cour immense qui me fait penser à une place d’armes désaffectée, difficile de
trouver l’appartement 19…
Une voix me hèle
en français « Monsieur, Monsieur ! » et derrière une fenêtre
d’un premier étage, je devine une femme. À l’étage Tatiana qui m’accueille…
mais elle habite l’appartement 31 et pas le 19 !
Elle m’offre un
thé et m’explique que chez elle c’est complet : un Monsieur va venir me
chercher en voiture pour aller ailleurs.
Au revoir
Tatiana, dame stylée et sympathique, ingénieur en construction navale à la
retraite qui lit Libération !
Tatiana (232 09 03)
Le Monsieur c’est
Alexandre, il ne parle pas français mais un petit peu l’anglais. Lui, sa femme
Zinaïda et leurs 2 enfants (Vassilissa la fille et Thimotée le garçon) sont
musiciens.
Ils ont déjà été
en France il y a une vingtaine d’années à l’occasion d’une tournée de l’orchestre
de Leningrad.
Chez eux je
rencontre Yves et Marie-Hélène qui
me font rencontrer Michel et Françoise.
Marie-Hélène est artiste et a une boutique
à Paris. Grâce à eux, et à Dimitri
Troian (tél. (812) 387-12-66), j’ai fait une longue, mais passionnante, visite
de l’Ermitage.
Le dernier jour
c’est Juliette, 19 ans, qui nous rejoint dans l’appartement.
Alexandre, Zinaïda, Vassilissa et Timothée
Goryashin
Ile Vassilievsky
48 ligne 3
Appt. 19
St-Pétersbourg
Tel : (+007-812) 323 38 36
À Moscou je loge
chez Marc et Caroline (tél. 095
238 1860) qui travaillent à l’ambassade de France. Ils ont un appartement de 2
pièces juste à côté avec un canapé-lit dans le salon qui me va très bien !
C’est grâce à eux
que je me suis mis au cyrillique.
Natalia Kharitonova (Tél. 095
430 59900) est une amie russe qui habite à Barcelone. Avec elle je ne suis
beaucoup promené dans Moscou.
Elle m’y a fait
découvrir les « boulevards », un bar, des bâtiments et plein de
belles choses !
Il faut une place
dans mon livre d’or pour les anonymes, les Russes souriants, ceux que j’aurais
pu embrasser sur les 2 joues.
Il faut dire que
le Russe de base, celui que l’on croise dans la rue, dans un magasin ou dans un
musée est indifférent dans le meilleur des cas et franchement désagréable en
règle générale.
Je ne leur en
veux pas particulièrement car on sent bien que ce n’est pas encore leur culture
et qu’ils payent des années d’oppression communiste. Toujours est-il que l’on
se fait régulièrement engueuler pour un oui ou pour un non…
Alors les
quelques anonymes qui m’ont rendu la vie plus facile sont des exceptions.
Il y a la
vendeuse fruits secs au « gastronom » d’à côté. Elle me demande ce
que je veux avec un grand sourire, m’en met une poignée au hasard et me donne
mon petit sac toujours avec avec un grand sourire. Cela change de sa collègue
qui, elle, refusait carrément de me servir parce que je ne savais pas dire en
russe « bonjour Madame je voudrais 100g de raisins secs à 45 roubles s’il
vous plait ».
Il y a la
marchande de fromage blanc à Serguiev Possad qui a bien voulu me servir 200g
alors que tout le monde prenait 2 kg.
Il y a eu enfin
le jeune gars à la gare qui m’a aidé à acheter mon billet de train pour
Irkutsk. Il était ravi de me tirer d’affaire et d’utiliser les quelques mots
d’anglais qu’il connaissait.
Mais j’ai tout de
même envie de parler de la garde chiourme au musée de la révolution qui a
failli me tirer dessus car je voulais aller dans le jardin, de celle qui a
refusé de me vendre un billet pour le musée de Serguiev Possad, et tous les
autres qui m’ont ignoré, zappé ou engueulé sans motif compréhensible !
Alexandre Jdanov (Tél. 8926 233 09 81)
Alexandre a su que j’étais français quand il a entendu mes jurons car une
avalanche d’eau froide me tombait dessus alors que j’étais en équilibre très
instable sur la cuvette des « toualet » (il faut préciser que la dite
cuvette est versatile : usage classique ou à la turque) !
Alors Alexandre m’a parlé de sa ville natale de Magadan, où tant de gens y
on été déporté au goulag. Il m’a expliqué que dans sa ville provinciale, située
tout à fait à l’est de la Russie, les gens étaient calme et gentils… pas comme
dans la capitale.
Il est devenu
sourd à force de trop travailler dans la métallurgie, alors du coup il est
aussi muet. C’était très pratique pour moi ( !!! ) et nous avons
beaucoup discuté ensemble. Sa femme est en retraite et travaillait dans la
peinture. Ils ont une fille, née en 1966, qui fait de la musique.
Adorables et
charmants, ils ont marqué mes 3 jours dans le transsibérien.
Gorod Krasnoyarsk
Ulitsa Energetikov
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Sarajakov, Anna et Michailovna
Adresse postale
Posta 660013
A / L'R'4448
Elle est arrivée
dans le train en courant avec un bébé sous le bras et en tirant derrière elle
un très gros sac. Elle est repartie, en courant, en laissant les 2. Elle est
revenue en courant avec un sac encore plus gros et les 2 provodnitsas qui
vociféraient derrière elle.
Le sac était trop
gros. Elle a expliqué que non mais les 2 provodnitsas lui réclamaient tout de
même une surtaxe. Je l’ai aidé a changer son « petit » sac de place
et à caser le gros sous la banquette. Le tout avec des fous rires de collégiens
car la banquette avec le sac dessous avait un angle de gîte de 30 degrés au
moins ! Basta ! Elle s’est assis dessus et a dit que tout allait
bien.
Elle s’est
ensuite endormie alors quand son fils de 2 ans avait, difficilement, mais
silencieusement, ouvert un pot de yaourt. Je lui ai mis une serviette autour du
cou et je lui ai passé ma petite cuillère !
Ce sont les
« contrôleuses » du wagons. Elles étaient 2 mais il m’a fallut un
certain temps pour m’en rendre compte !
Elles font
tout : la gestion des arrêts en gare, le contrôle des billets et des
passeports, les manœuvres de porte, le nettoyage du wagon (elles passent la
serpillière et le balais), elles nettoient les chiottes, vendent du thé.
Ça les a bien
amusées d’avoir un touriste ne parlant pas un mot de russe à bord !
C’est
incontestablement la dame de la gare qui a été la plus sympa : elle était
aimable et parlait anglais ! J’ai aussi rencontré des vendeuses agréables
sur les marchés. Il y avait à Irkoutsk une ambiance bien différente et bien
plus « calme » qu’à Moscou ou Saint-Pétersbourg.
Au Baïkal j’ai
dormi chez Tatiana (6 rue Chapaeva à Litsvianka – Tél. : 112-460). On
arrivait à se comprendre mais c’était dur !
À part le
personnel de l’hôtel qui était parfait…
J’ai pris le thé
avec un trio sympathique dans le parc d’un temple. Ils m’avaient invités à les
rejoindre pour le thé et puis à dîner avec eux le dimanche soir mais je n’en ai
pas eux le temps.
Les personnes de
l’hôtel ont été très sympathiques et fiables pour prendre mes messages. Je me
sentais en sécurité et j’hésitais peu à sortir de peur de rater un appel
d’Agnès ou d’Europ Assistance…
Le chef d’escale
à l’aéroport n’a pas été cool parce que je n’ai pas pu monter dans l’avion,
mais il faisait son boulot, en revanche il avait bien compris la situation et
il j’avais confiance en lui…
J’ai rencontre Sleemy alors que je buvais un « ginger – lemon
– honey » au sortir de ma lecon de yoga. En fait j’avais deja vu Sleemy la
veille, mais sans lui parler…
Manifestemment
une figure de Rishikesh ou il habite depuis 5 ans…
Web site : www.sleemy.net
Email : sleemy@sleemy.net
Itzhak est un
diminutif de Isaac. Itzhak est Isarelien.
J’ai beaucoup de
mal avec Israel, et j’ai aussi beaucoup de mal pour Israel. Je suis en
desaccord profond avec leur politique exterieur a laquelle je ne trouve ni
excuse, ni justification, d’autant plus qu’elle vient d’un pays
« civilise », developpe et cultive.
J’ai beaucoup de
mal avec les Israliens car je ne les croise qu’en voyage, c’est a dire en
troupeau, bruyants, imperialistes, sans gene, sans respect et sans culture.
Mais parfois je
rencontre UN Israelien, UN TOUT SEUL. Et a chaque fois cela a ete un vrai
plaisir.
Le premier qui
m’ait marque s’appelait Dror. Nous avons passe 3 jours ensemble a marche en
direction de Macchu Picchu. Il etait seul, discret, sensible, tres intelligent
et extremement cultive.
Je n’ai pas connu
le nom du deuxieme mais il marchait, seul, sur le trek des Annapurnas.
Le troisieme est
donc Itzhak. Il est docteur en psycho et prof a l’universite de Tel-Aviv. Il a
decide de prendre un trimestre off afin de se promener en Inde du nord. Nous
prenons des cours de yoga ensemble et entre le cours du matin et le cours du
soit il s’est en plus inscrit a un stage de reiki.
Il voyage seul,
evidemment.
Itzhak n’est pas
d’accord avec la politique de son pays et pense que la haine attire la haine et
qu’il faut parler, chercher des gens en face qui sont prêt a parler et discuter
avec eux pour trouver un accord. En parlant de Palestinens, dont il reconnaît
partager la terre, il dit « je suis prêt a tout leur donner afin qu cesse ces
attaques ».
Merci d’exister,
cela m’interdit d’avoir des jugements a l’emporte piece…
Sur l'affiche il
y a indique que c'est un cuisinier tibetain professionel.
Je ne ne suis pas
trop inquiete qu'il soit jeune, professionel ne veut pas forcemment dire
experimente depuis longtemps.
Je ne me suis pas
non plus trop inquiete qu'il parle a peine anglais, pour cuisiner ce n'est pas
essentiel.
Rinko a 25 ans et il a fuit le Tibet a pied par Lhassa.
J'ai rencontre un autre jeune comme lui qui a fait Lhassa le Nepal en hiver et
cela lui a pris 6 semaines.
Rinko m'a appris
a faire des momos, la version tibetaine des raviolis.
Il savait
vraiment les faire mais curieusement n'avait pas les gestes d'un cuisinier
aguerri : ustensiles mal ranges et qui tombent par terre, aucune organisation
pratique, hesitations...
Rinko habite dans
une piece de 16 metres carres. dans un coin il y a un frigo, une planche
branlante et un rechaud a feu unique. C'est la cuisine et c'est la qu'il m'a
donne ma lecon.
Nous avons fait
des momos au legumes et au pommes de terre, nous avons fait des momos sucres au
sesame et au chocolat. Nous avons cuit puis mange les momos en discutant. Rinko
apprend l'anglais en lisant un livre (l'histoire vraie d'une anglaise qui a
epouse un nomade tibetain et qui est partie vivre avec lui la-bas) avec un
dictionnaire et en parlant avec des gens dans la rue.
J'ai demande a
Rinko s'il donnait des cours depuis longtemps : "depuis 3 jours avant
c'est mon professeur qui m'apprenait, mais c'est bien pour avoir de l'argent
pour envoyer a ma famille".
Rinko ne pourra
pas retourner au Tibet, sauf "en secret" m'a-t-il dit. Toute sa
famille est restee la-bas et lui manque.
Lobsang est moine boudhiste. C'est lui qui m'a donne ma
lecon pour faire les pains tibetains. A l'inverse de Rinko, on voyait bien
qu'il etait beaucoup plus professionel !
Nous avons parle
de la situation du Tibet et de l'avenir apres la mort du Dalai Lama... Ce n'est
pas rose.
Dans un cafe,
elle se leve et pars. Un sentiment de déjà vu. Je la reconnuais mais trop
tard...
Le meme soir a un
concert, j'etais le seul occidental, une jeune femme arrive pour s'asseoir a
cote de moi et manque de m'ebouillanter avec son the : l'Espagnole... La nous
avons parle !
Deux jours plus
tard elle etait a nouveau dans le meme bus que moi pour quiter Mc Leod Ganj.
Et la premiere
fois ? Je ne lui ai pas parle pendant 10 heures de suite ! Nous etions
assis l'un a cote de l'autre dans l'avion qui m'emenait en Inde.
Elle travaille a
New-York dans la pub. Curieuse rencontre.
Je l’avais vu la
veille descendre d’un auto-rickshaw dans un village retire derriere le lac Dal.
Ils parlaient
francais. Ils sont suisses. Les enfants sont pensionnaires dans une ecole
internationale situee dans un village des hauteurs de Mc Leod Ganj.
J’arrive pour
prendre le train de nuit de Delhi (Old Delhi) a Pushkar. Je trouve ma voiture,
mon compartiment et ma couchette.
Une tres jeune
femme s’adresse a moi dans un anglais excellent “vous pouvez mettre votre
bagage par terre, il y a de la place”. Certe mais je prefere dormir avec et sur
la couchette du haut !
Elle est la avec sa soeur et sa Maman. Toutes les 3
distinguees, cultivees et mignonnes.
Un vrai moment de
bonheur et de fraicheur.
Je l’ai trouve
par hasard mais c’est celui qui est indique dans la bible du voyageur en Inde :
le guide Lonely Planet.
Et par hasard il
est venu diner dans le resto ou j’etais, un truc sans mine mais qui avait l’air
tentant... Et c’etait bon !
Une gueule de gangster et un humour britannique : il ne
faisait pas de rabais car il lui fallait ses commisssions pour s’acheter son
whisky et du poulet alors que Pushkar est une ville seche et
vegetarienne !
Il etait ravi et
tres fier d’etre mentionne dans le LP (Vacation Network). Je n’ai pas eu
a me plaindre de ses services, c’est deja pas mal, et il etait assez
sympathique.
Une seule
adresse :
Tea and spices shoppe (sic)
4933, 6-Tooti Chowk
Pahar Ganj
New Delhi – 110055
Phone : 91 11 23585122 – 91 11 23561009
email : ctcexport@yahoo.com
Le proprio est charmant, offre le chai, fait
gouter a tout, vends des melanges qu’il fait lui meme, donne les recettes avec,
et qund on le quitte vous « and anything you want to know for cooking,
please email me I will tell you ! »
Cela veut dire
« notre hameau » et c’etait notre hotel a Nawalgarh.
On a tout
simplement adore. C’est « cher » mais parfait et la plupart du
personnel parle le francais.
Ils etaient charmants... La femme etait belle, souriante et
distinguee, la petite fille tres gaie et tres sage, et le Papa aimable et
serviable.
Nous avons passe
une nuit avec eux, largement d’avoir le temps d’une invitation !
Chakar Pani
Sharma
Adresse
professionnelle a Chandigarh
Vishnu 9n ter Trade
sect-8C Madhya Margh
SCO-66-67 Basement
Phone 0172 3106552 / 0172 3210412
email : primary_camera@yahoo.co.in
Adresse « de vacance » dans le Shekawati
G.P.O. Abysar
Dist. Jhunjhunu
Rajasthan
Phone : 01592 236795
Pendant que nous dinions en tete a tete, il
voulait (avec insistance) que je lui parle de l’industrie du logiciel a
Paris !
Dipoo et Vijay
sont les 2 freres que je connais mais la famille en compte 7 plus 3
soeurs ! Ils sont talenteux et adorables. En 4 passages a Varanasi, je
suis toujours alle au moins une fois chez eux. Toute la famille habite dans la
meme maison (les parents, les fils et leurs femmes, la fille non mariee, les
enfants) et ils ont l’air heureux. Dipoo s’est marie l’annee derniere a 32 ans.
Un mariage arrange, il n’avait jamais vu sa femme. Il est ravi et sa femme est
tres heureuse dans sa nouvelle demeure. Elle cuisine tres bien mais juste un
peu moins bien que sa soeur !
A chaque fois que
je leur rend visite, j’achete un petit quelquechose mais ils me font plus de
cadeaux que ce que je prends en en plus ils m’invitent a diner !
Cette fois ci je
voulais prendre une petite tete de Boudha et un lingam. Il m’a offert le lingam
(le symbole de Shiva) et aussi Nandi, le taureau vehicule de Shiva sinon Shiva
est malheureux. Evidemment j’ai ete invite a diner (un delicieux thali). Et j’ai
paye 30 Rs pour la petite tete de Boudha !
Ces indiens sont
incroyables !
Dipoo et Vijay Murtikar
B. 1/154 Assi Ghat
Varanasi 10 UP
Phone 2368437
Janvier 2000, je
m’appretais a partir pour mon premier voyage en Inde. Je savais que je voulais
aller a Varanasi et je ne savais rien d’autre. Au hasard d’une lecture je
decouvre qu’il y a a Paris une exposition de photos sur Varanasi aussi je
decide de m’y rendre. J’ai vu des photos... mais cela ne disait pas grand
chose. Le photographe
etait la.
−
Bonjour
Monsieur, je vais me rendre a Varanasi pour la premiere fois et j’aimerais bien
que vous m’en parliez
−
Il y a a la
fois beacoup a dire et pas grand chose. Il faut se promener sur les ghats, aller
a Sarnath aussi.
−
Et pour
dormir ?
−
Oh ! Ce
n’est pas ca qui manque... Mais si vous allez a Varanasi j’aimerais bien que
vous me rendiez un service...
−
... Oui
pourquoi pas...
−
Vous voyez
ce petit garcon, la sur les photos ?
−
Oui
−
J’ai perdu
son adresse mais il etait si gentil, si serviable et si debrouillard que cela
me fait mal au coeur. J’aimerai bien que vous le retrouviez pour moi.
−
Mais comment
vais-je faire ? Il y a un million d’habitants a Benares !
−
C’est facile
il se trouve toujours sur le ghat principal, il n’y a qu’a le demander, il s’appelle
Pawan.
Un peu comme
chercher un africain vendeur de tour Eiffel sous la tour Eiffel...
Alors pendant 3
jours j’ai cherche Pawan sur le ghat principal et au bout de 3 jours le mot
avait ete passe et c’est lui qui m’a trouve ! Pawan, l’or[helin des Ghats avait
12 ans mais c’est lui qui m’a invite a diner.
En janvier 2002
je repasse une semaine a Varanasi, et je retrouve Pawan.
En mai 2003, je
passe 3 jours a Varanasi, et je retrouve Pawan.
En janvier 2004,
je suis a Varanasi et je vois Pawan tous les jours, souvent nous dinons ensemble, mais maintenant c’est moi qui l’invite !
Ce n’est pas
facile de joindre Pawan mais il travaille pour une boutique dont voici les
coordonnees :
Om Silk Emporium
D. 10/17, Vishwanath Gali
Varanasi 221001
India
Phone 2327823