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Allergie ou
Sinusite
Comme s'il n'était pas suffisant de souffrir d'écoulement
nasal et de larmoiement, les personnes allergiques sont aussi prédisposées à la
sinusite – état douloureux qui rappelle un rhume qui ne s'en va pas. Plus de la
moitié des Canadiens aux prises avec des allergies souffrent aussi de cet état,
et quand il est question de traitement, les principales préoccupations sont la
surmédication et les interactions médicamenteuses.
Pour toute personne allergique, la première étape consiste à
différencier les symptômes d'allergies de ceux des sinus – ce qui n'est pas
toujours une tâche simple.
Les allergies surviennent lorsqu'une personne entre en
contact avec un allergène tels les plantes, le pollen, les animaux ou la
moisissure. L'organisme a alors une réaction immunitaire pour contrer cette
attaque des allergènes, réaction qui entraîne des symptômes comme les
éternuements, l'écoulement nasal, le larmoiement ou l'irritation des yeux, le
mal de gorge, voire un mal d'oreille.
La sinusite survient lorsque la zone des sinus s'enflamme en
réponse à une infection ou une allergie. L'inconfort commence lorsque la
réaction allergique fait gonfler les muqueuses nasales, obstruant ainsi ces
ouvertures. Il s'accumule alors un mucus à l'intérieur des cavités scellées qui
crée un milieu propice à l'infection bactérienne. Résultat? Sinusite : mal de
gorge, douleur autour des yeux, congestion, toux et écoulement postnasal, pour
ne nommer que quelques symptômes.
« Le fait de souffrir simultanément d'allergies et de
problèmes des sinus peut être très incapacitant », explique Martin Fisher,
pharmacien. « Ce n'est pas un simple inconvénient. Les symptômes d'allergies et
des sinus peuvent affecter sérieusement nos vies – de la qualité du sommeil au
rendement au travail
Prenez les choses en main et essayez de déterminer la cause
précise de vos allergies. L'identification des éléments déclencheurs d'une
allergie peut constituer un défi. Pourtant, si vous y arrivez, vous pourrez
vous tenir à l'écart de ce qui cause vos reniflements et vos éternuements.
Autres conseils utiles : buvez beaucoup de liquides, car ceux-ci aident à
éclaircir le mucus nasal qui élimine les allergènes et dégage les voies
sinusales. Évitez la fumée de tabac et les fortes odeurs chimiques qui peuvent
irriter la muqueuse nasale et des sinus. L'alcool fait également gonfler les
muqueuses – ce qui peut aggraver les symptômes de sinusite, alors évitez
liqueurs, bière et vin. Pour prendre les choses en main, il faut aussi faire
des choix éclairés concernant votre médicament anti-allergies.
Les antihistaminiques de première génération* ne conviennent
pas pour la sinusite, car ils peuvent entraîner une sécheresse buccale et des
sécrétions nasales, ce qui peut empirer votre état. Les décongestionnants sont
souvent utilisés avec les antihistaminiques de deuxième génération, mais pour
de nombreuses personnes allergiques, la prise de médicaments multiples, les
interactions médicamenteuses et l'apparition d'une tolérance au traitement
continuent de constituer un défi – d'où les produits combinés.
« Les produits conçus à la fois pour les allergies et les
sinus existent sur le marché – et la plupart des personnes allergiques en font
l'essai », indique Fisher. « Bien que la demande de produits combinés augmente,
les interactions médicamenteuses, les effets secondaires importants,
l'efficacité et la durée du soulagement continuent de poser problème pour les
personnes allergiques. »
Ces défis n'ont pas échappé à l'industrie des produits de
santé grand public. Reactine, allergies et sinus marque le lancement au sein de
la catégorie des produits combinés pour les sinus et les allergies. Efficace,
rapide et n'entraînant pas de somnolence, Reactine, allergies et sinus fait
rétrécir les muqueuses nasales enflammées et réduit l'inflammation des tissus,
tout en favorisant le passage de l'air dans le nez et le drainage des
sécrétions sinusales. Il soulage donc efficacement et rapidement les symptômes
d'allergies pendant 24 heures, et les symptômes des sinus pendant 12 heures, et
ce, sans effets secondaires importants. Étant déjà un métabolite actif,
Reactine n'a pas besoin d'être transformé par le foie pour être actif. Il
interfère donc très peu avec votre système et comporte très peu de risque d'interactions
médicamenteuses.
Source:
Reactine, allergies et sinus
Un produit de Pfizer Inc
* Un exemple d'antihistaminique de première génération est
le Chlor-Tripolon qui existe depuis environ 30 ans. Ces antihistaminiques de
première génération causent beaucoup de somnolence. À la suite des recherches
en laboratoires, des chercheurs ont développé les antihistaminiques de deuxième
génération tels que la Cetirizine comme Reactine qui est un métabolite actif,
c'est-à-dire qu'il n'a pas besoin d'être transformé par le foie pour être
actif.
Question : On a diagnostiqué une sinusite chronique chez
l'ami de ma fille, ce qui l'inquiète beaucoup. Pourriez-vous me fournir de
l'information à ce sujet ?
Il existe plusieurs sortes de sinusites chroniques, comme
nous serons à même de le constater dans le texte qui suit.
1) Sinusite frontale
Symptômes
Cette sinusite est souvent associée à une infection des
sinus voisins. Elle se manifeste le plus souvent par des douleurs spontanées
sus-orbitaires (au-dessus de l'orbite de l'œil) ainsi que par une douleur
provoquée par la pression au niveau supérieur et interne de l'orbite.
Des examens permettent au médecin de conclure à ce
diagnostic, comme la rhinoscopie (examen de l'intérieur des sinus à l'aide
d'une caméra miniature). Au cours de cet examen, on trouve du pus au niveau du
méat moyen .
Le diagnostic du médecin est confirmé par une radiographie
qui démontre hors de tout doute l'opacité des sinus frontaux.
Traitement
Le traitement de ce genre de sinusite (par des
antibiotiques) doit se faire le plus tôt possible afin d'éviter les
complications (abcès cérébral, méningite).
2 ) La sinusite maxillaire aiguë
Étiologie
Pour ce qui est de la sinusite maxillaire aiguë, elle se
manifeste par une inflammation de la muqueuse qui tapisse les sinus au niveau
de la face frontale. La sinusite aiguë trouve son origine le plus souvent lors
d'une rhinite (écoulement nasal) faisant suite à une grippe ou une
allergie.
Symptômes
1. Des céphalées (maux de tête) qui prennent de l'ampleur
pendant la journée et diminuent le soir.
2. Une douleur qui irradie au niveau du visage et aux dents
parfois.
3. Obstruction nasale d'un seul côté et écoulement nasal
purulent (présence de pus) qui peuvent entraîner de la toux et des maux de
gorge et, bien sûr, de la température.
Traitement
Le traitement consiste à prendre du repos, prendre les
analgésiques prescrits par le médecin ainsi que les antibiotiques. Il se peut
que le médecin prescrive un traitement local : mettre des gouttes nasales qui
ont pour but de décongestionner la région atteinte sous forme de vaporisateur
ou d'inhalateur.
3 ) La sinusite maxillaire chronique
Étiologie
Les agents qui causent ce genre d'infection sont
habituellement le staphylocoque, le streptocoque et l'haemophilus influenzae.
l'atteinte des sinus est souvent de plusieurs origines bactériennes
(parasinusite). Pour traduire le tout, ce sont des bactéries que l'on retrouve
lors de symptômes grippaux, soit au niveau de la gorge ou du nez, et qui
provoquent ce genre d'infection.
Symptômes
Contrairement à la sinusite chronique, il a peu de
symptômes. Aussi curieux que cela puisse paraître ils sont souvent
asymptomatiques. Lorsque ces derniers sont présents, on remarque des
écoulements nasaux malodorants, que ce soit du nez ou de la gorge pouvant
entraîner une toux sèche.
Traitement
Le traitement consiste à prendre des antibiotiques
spécifiques, c’est-à-dire dont le choix est basé sur ce que nous appelons un
antibiogramme, qui est l'étude des bactéries sur gélose (surface pour le
développement des bactéries) et qui nous donne exactement le type de bactérie
qu'il faut combattre. Il y a aussi une ponction des sinus afin d'évacuer le pus
et si ces interventions ne sont pas efficaces, il reste le drainage
microchirurgical (petite chirurgie).
Les acariens sont les hôtes naturels de notre environnement.
Leur présence n'est nullement le signe d'une maison mal tenue. Normalement,
cette cohabitation ne pose aucun problème, mais les personnes allergiques
(atopiques) peuvent se sensibiliser aux acariens et développer des symptômes
tels que de la rhinite ou de l'asthme.
Les acariens de la poussière évitent le contact direct avec
nous. Les acariens ne sont pas visibles à l'œil nu. Ils vivent dans la
poussière et se nourrissent des particules qui la composent, en premier lieu
des desquamations humaines et animales. Chacun de nous perd par jour environ
1,5 g de squames. Cette quantité est largement suffisante pour nourrir une
population d'acariens et également pour garantir leur survie dans des pièces
qui ne sont pas toujours habitées. Pour leur développement et leur reproduction,
les acariens sont à l'aise si la température se situe entre 20 et 30 degrés
Celsius et si l'humidité relative est de 65 à 80 Ce climat tempéré et humide
correspond à une période allant du mois de mai jusqu'au mois d'octobre. C'est
pendant cette période que les acariens se développent et se reproduisent. Les
acariens aiment se nicher dans les matelas, les moquettes, les meubles
rembourrés, les tapis, les couvertures et édredons, les oreillers et petits
coussins ainsi que les jouets de peluche, les vêtements, et aussi la niche du
chien ou le panier du chat.
L'allergie aux acariens de la poussière de maison est
surtout provoquée par leurs déjections. Les allergies aux acariens sont dues,
pour une petite part, aux acariens eux-mêmes, elles sont principalement
imputables à leurs déjections (excréments). Circonstance aggravante, les
déjections et donc les allergènes sont présents toute l'année dans notre
environnement. Cette exposition continuelle aux allergènes des acariens conduit
à des manifestations chroniques. En atmosphère sèche, surtout pendant la
période de chauffage, les petits agglomérats d'excréments se fractionnent, ils
«tombent en poussière». Ces particules poudreuses, extrêmement fines adhèrent
fortement aux matériaux de leur entourage : fibres des tapis et tissus
d'ameublement, ce qui ne les empêche pas d'être mises en suspension dans
l'atmosphère chaque fois qu'il se produit un déplacement d'air. Il suffit de
marcher sur la moquette, de s'asseoir ou de se relever d'un fauteuil pour libérer
la poussière des couches superficielles. Cela se produit également quand on
refait les lits, quand on tapote un coussin et au moindre courant d'air.
- Eliminez les tapis, carpettes et accessoires de lit
difficiles à nettoyer (juponnage, baldaquin,...).
- Eliminez le mobilier et les jouets rembourrés ainsi que
les décorations.
- Remplacez le couvre-lit et oreiller de duvet par ceux
confectionnés de fibres synthétiques et lavables.
- Passez régulièrement L'aspirateur sur le matelas, sommier
et boîte de lit. Recouvrir le matelas et oreiller d'une housse anti-acariens
avec fermeture éclair.
- Lavez à l'eau chaude les draps, couvertures et couvre-lit
chaque semaine
N.B.:Les vaporisateurs ou autres produits acaricides ne sont
pas considérés comme totalement efficaces contre les acariens.
- Évitez d'utiliser le dessous du lit comme rangement
(boîtes, jouets, etc.). Passez L'aspirateur sur le plancher (ne pas oublier le
dessous du lit et le garde-robe) chaque semaine, en l'absence de la personne
allergique. Une fois par mois, lavez le plancher et les rideaux.
- Si la chambre est chauffée à L'air chaud, recouvrir la
bouche d'aération d'un tissu filtrant (gaze, coton-fromage), le changer régulièrement.
Si vous chauffez à l'aide de plinthes électriques, défaire et nettoyer les
plinthes régulièrement.
- Maintenir la température de la chambre plus basse que 2OºC
et s'assurer que le taux d'humidité ne dépasse pas 50L'achat d'un hygromètre
est essentiel pour mesurer I'humidité).
- Éliminez les moquettes et tapis dans la maison.
- Une fois par semaine, utilisez L'aspirateur pour nettoyer
les planchers et meubles (divan, chaises) de la maison. Époussetez avec un
linge humide. Ne pas le faire en présence de la personne allergique.
Source :
Association des allergologues et immunologues du
Québec
Une allergie aux animaux n'est pas provoquée uniquement par
la présence des chats et des chiens. Bien que ce soit eux que l'on retrouve le
plus dans notre environnement, plusieurs animaux sont aussi responsables des
symptômes d'allergie.
-animaux domestiques (chats, chiens, lapins, etc.)
-animaux de ferme (vaches, chevaux, entre autres)
-animaux de laboratoire (souris, rats, cobayes, etc.).
Les allergènes des animaux sont présents dans :
-les poils,
-les squames (pellicules),
-dans la salive,
-dans l'urine (surtout pour ce qui est des animaux de
laboratoire).
Il n'est pas nécessaire de toucher à l'animal pour avoir des
symptômes, le seul fait d'être en présence de l'animal suffit pour réagir. Les
moins sensibles voient leurs symptômes apparaître seulement s'ils touchent à
l'animal et se touchent, par la suite, surtout aux yeux.
Dans bien des cas les symptômes de rhinite et/ou de
conjonctivite sont tolérés et ne sont pas un problème sérieux, mais
malheureusement, trop souvent, les animaux, surtout les chats, sont la cause
d'asthme, chez l'enfant comme chez l'adulte. Cette situation, même si elle est
connue et attestée par le patient et son entourage, n'est pas acceptée et le
traitement n'est pas fait.
Les animaux sont une cause importante de manifestations
allergiques telles que :
-rhino-conjonctivite (éternuements, écoulement nasal,
picotement du nez et des yeux, des yeux rouges et larmoyants)
- blépharite (enflure des paupières surtout causée par la
présence des chevaux par exemple)
- asthme (crises de toux, essoufflement, «silement» ou
«wheezing»)
- urticaire survenant souvent avec la salive (des chats ou
des chiens)
- eczéma (ou dermite atopique) qui peut aussi être aggravée
ou entretenue.
Faire sortir l'animal de la pièce ou de la maison ne change
à peu près rien la plupart du temps. Le seul traitement qui soit efficace est
l'évitement : ne pas garder l'animal auquel on est allergique et l'éviter
totalement. Le résultat est une diminution de l'allergie progressivement avec
apparition plus lente, et moins évidente, des symptômes au contact avec
l'animal, et possiblement une disparition éventuelle de l'allergie.
Ce résultat est observé de façon nette et rapide s'il s'agit
d'un début d'allergie à l'animal, mais moins apparente s'il s'agit d'une
allergie à l'animal qui est évidente depuis des années.
La désensibilisation (immunothérapie) des allergiques aux
animaux est théoriquement possible et efficace selon les dernières études
publiées, mais elle n'est actuellement pas fiable, et pratiquement pas possible
à cause des nombreuses réactions survenant en cours du traitement.
Allergie aux moisissures
Les moisissures sont des particules présentes dans l'air qui
se développent parfois sur les murs des maisons humides ou encore dans certains
aliments comme le pain, le fromage, les fruits, les légumes, etc.
Causes
L'allergie aux moisissures se manifeste à la suite de
l'inhalation de ces particules ou de l'ingestion d'aliments qui en contiennent.
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Allergie aux moisissures
Moisissures contaminantes
Les moisissures sont aussi une source de contamination des
aliments. Les moisissures produisent des mycotoxines, ces substances vénéneuses
(poisons) et dangereuses pour la santé. Elles se développent lorsque les
aliments sont laissés trop longtemps à l'air libre ou s'ils sont conservés à
une température non appropriée. Les moisissures peuvent contaminer les fruits
trop mûrs et les aliments d'une boîte de conserve ouverte et mal réfrigérée.
Les légumes sont moins susceptibles d'être attaqués par les moisissures que les
fruits car ils sont plus fermes et ils contiennent moins de sucre.
Symptômes et signes
Les symptômes classiques de ce type d'allergie incluent
l'asthme, la toux, la rhinite, l'urticaire, les éruptions cutanées ainsi que
les divers troubles gastro-intestinaux (vomissements, ballonnements,
diarrhée).
Les moisissures sont des composantes de plusieurs aliments
préparés. Elles agissent parfois comme ingrédient de levure dans le pain,
d'affinage dans les fromages ou de vieillissement dans l'alcool. Les aliments
reconnus pour provoquer les pires réactions sont le fromage, les champignons,
les cornichons, l'alcool, en particulier le vin rouge, et les pains contenant
beaucoup de levure.
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Allergie aux moisissures
Traitements et prévention
Les personnes allergiques aux moisissures doivent éviter
toute exposition avec ce type d'allergène, ce qui n'est pas toujours facile car
les moisissures sont souvent cachées. Les tapis, les papiers peints, les
rideaux épais et difficiles à nettoyer sont donc à éviter à la maison et au
travail.
Les fruits et les légumes devraient toujours être lavés
avant la consommation et ceux qui montrent des traces apparentes de moisissures
à la surface devraient aussitôt être mis à la poubelle. Le pain, le lait et les
produits laitiers, les noix ainsi que les fromages à pâte ferme doivent être
jetés dès l'apparition de moisissures, et ce, même si la date de péremption
n'est pas atteinte. Ils ne sont pas propres à la consommation ni pour l'humain
ni pour l'animal.
Les allergiques doivent privilégier les produits frais du
jour et éviter toute viande ou poisson datant de plus de 24 heures, de même que
tout repas préparé à l'aide de restes de viandes comme le pain de viande, les
ragoûts et hachis, les croquettes et les hamburgers. Les moisissures peuvent
même s'attaquer à la viande surgelée, notamment au moment de la livraison ou si
elle est conservée au congélateur pendant une période prolongée.
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Allergie aux moisissures
Aliments à éviter
Les personnes allergiques ne devraient pas consommer les
pelures des pommes de terre, des carottes ou de tout autre légume à
racines.
Voici une liste des aliments porteurs de moisissures :
- Aliments contenant de la levure (pains, brioches,
beignets, gâteaux, tartes)
- Aliments surgelés
- Amandes
- Babeurre
- Beurre
- Bière, vin et toute autre boisson alcoolisée (whisky,
rhum, vodka, brandy, gin)
- Cidre
- Champignons
- Choucroute
- Crème aigre
- Épices et fines herbes séchées
- Fromages de toutes sortes (y compris le fromage cottage)
- Fruits séchés (abricots, dattes, prunes, figues, raisins
secs)
- Jus de fruits en conserve ou surgelés
- Lait
- Noix
- Oignons
- Pistaches
- Poires
- Pommes de terre
- Racinette (Root Beer)
- Raifort
- Sauce tomate
- Seigle
- Viandes fumées ou marinées, y compris les saucisses et les
langues marinées
- Vinaigre et aliments contenant du vinaigre comme la
mayonnaise, les vinaigrettes, le ketchup, les marinades (cornichons,
betteraves, olives)
- Yogourt
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Allergie aux noix
L'allergie aux noix se manifeste habituellement au cours de
l'enfance ou de l'adolescence à la suite de l'ingestion, de l'inhalation ou du
contact avec des noix ou des arachides. Toutefois, cette allergie peut
apparaître à n'importe quel âge et elle est une des plus durables, c'est-à-dire
qu'elle disparaît peu ou pas avec l'âge.
L'allergie aux noix et à l'arachide est particulièrement
répandue en Amérique du Nord et dans certains pays d'Europe comme la
Grande-Bretagne. Au Canada, l'allergie à l'arachide représentait, en 1991, 12,3
es cas d'allergies chez le jeune enfant.
Causes
Les noix sont des trophallergènes (un type d'allergènes) qui
pénètrent par voie digestive et qui provoquent chez certains individus une
libération d'histamine par les cellules de l'organisme. C'est cette substance
qui est responsable des symptômes de l'inflammation et qui entraîne la
contraction des muscles des bronches.
Symptômes et signes
Les personnes qui souffrent de ce type d'allergie sont
souvent très sensibles à l'allergène, c'est-à-dire qu'elle peuvent réagir
violemment à toute odeur ou trace de noix ou d'arachides (par exemple : fumet
de cuisson, ouverture d'un contenant de beurre d'arachide dans la maison, noix
ou arachides consommées à proximité).
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Allergie aux noix
Choc anaphylactique
L'allergie aux noix est une allergie alimentaire qui
provoque des réactions très sérieuses. Parmi les symptômes, on compte des
éruptions cutanées, des démangeaisons aux lèvres, à la bouche, aux yeux et à la
langue, des enflures au visage et à la gorge, des raideurs à la bouche, à la
poitrine et à la gorge, des difficultés respiratoires (asthme , éternuements,
étouffement, toux), des vomissements, de la nausée, des douleurs à l'estomac,
des étourdissements, de la fatigue soudaine, des palpitations cardiaques, des
frissons et une perte de conscience pouvant mener au coma ou à la mort.
L'allergie aux noix, et plus particulièrement à l'arachide,
est associée dans 15 es cas au choc anaphylactique, un symptôme qui peut être
fatal en quelques minutes (entre 5 et 15 minutes). Le choc se manifeste par
l'enflure des paupières et des lèvres, combinée à des vomissements, à de
l'urticaire et à une chute de tension artérielle.
Les personnes allergiques qui présentent des risques
d'anaphylaxie doivent posséder en permanence une trousse d'urgence comprenant
des antihistaminiques et des corticoïdes oraux de même que de l'adrénaline
auto-injectable connue sous les noms de Epi-Pen®, Epi-EZ-Pen® et Ana-Kit®.
L'injection doit être administrée immédiatement après les premiers symptômes.
De temps à autre, une seconde dose s'avère nécessaire et doit être disponible
sur-le-champ. Il se peut que la personne en état de choc doit être conduite à
l'hôpital car des symptômes réapparaissent parfois après le traitement
initial.
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Allergie aux noix
Traitements et prévention
Par mesure de prévention, les noix et les arachides ne
devraient pas faire partie de l'alimentation de l'enfant avant qu'il n'ait
atteint l'âge d'un an. De plus, les mères devraient éviter de consommer des
noix, des arachides ou des produits qui en contiennent durant la grossesse et
la période d'allaitement.
Il est aussi conseillé de ne jamais partager les verres ou
les ustensiles, de ne jamais manger des aliments sans en connaître la
composition ni d'embrasser ou d'être embrassé par quelqu'un qui a consommé des
noix ou des arachides.
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Allergie aux noix
Aliments à proscrire
Le traitement de l'allergie aux noix repose sur
l'élimination complète de l'alimentation de toutes les sortes de noix telles
que les amandes, les pacanes, les noix de Grenoble, les noix du Brésil, les
noix de cajou, les noisettes, les avelines, les noix de macadamia, les
pistaches, de même que les arachides, l'huile d'arachide et le beurre
d'arachide.
Il est essentiel de lire les étiquettes de tous les
produits, même de ceux qui, à première vue, ne sont pas reconnus pour contenir
des noix ou des arachides. En effet, certains produits ne contenant ni noix ni
arachides sont préparés dans les mêmes équipements que ceux qui en contiennent
et peuvent être contaminés par leurs résidus.
L'arachide en particulier se cache dans de nombreux
aliments, ce qui la rend difficilement détectable. L'arachide et les noix
peuvent être dissimulées dans les bonbons, les céréales du petit déjeuner, les
gâteaux, les pains, les biscuits, les grignotages, le lait, la crème glacée, le
yogourt, la margarine, les fromages, les boissons, les soupes, les sauces, le
chili, les roulés impériaux, les substituts de viande, les hamburgers, les
charcuteries et dans certains médicaments.
De plus, les personnes allergiques à l'arachide sont parfois
allergiques à d'autres légumineuses (l'arachide fait partie de cette famille
alimentaire) comme le soja, les lentilles, les pois, la caroube, les haricots
et les fèves.
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Allergie aux œufs
De tous les aliments, l'œuf est celui qui cause les
réactions allergiques les plus fréquentes. L'allergie aux œufs se manifeste
généralement durant l'enfance et elle a tendance à disparaître avec l'âge.
Plusieurs enfants allergiques aux œufs montrent également des signes
d'allergies au poulet et aux autres volailles. Par mesure de prévention, le
blanc d'œuf ne devrait pas être introduit dans l'alimentation de l'enfant avant
l'âge d'un an.
Causes
Les œufs sont des trophallergènes (un type d'allergènes) qui
pénètrent par voie digestive et qui provoquent chez certains individus une
libération d'histamine par les cellules de l'organisme. C'est cette substance
qui est responsable des symptômes de l'inflammation et qui entraîne la
contraction des muscles des bronches. L'hypersensibilité est le plus souvent
liée au blanc de l'œuf. Par contre, chez certaines personnes ce sont les
protéines contenues dans le jaune d'œuf qui provoquent des réactions
allergiques.
Les personnes allergiques aux œufs peuvent réagir à certains
vaccins, notamment ceux contre la grippe (influenza) et la fièvre jaune, qui
sont incubés dans des embryons de poussin (œufs). Les vaccins contre les
oreillons, la rougeole et la rubéole sont surtout dangereux pour les enfants
qui présentent un très haut degré de sensibilité à l'œuf, car ils contiennent
une quantité minime d'œuf.
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Allergie aux œufs
Symptômes et signes
L'allergie aux œufs est particulière car elle cause la gamme
complète des symptômes associés aux allergies alimentaires comme des
ballonnements, des troubles digestifs, des éruptions cutanées, de la nausée, de
la diarrhée, des crises d'asthme et de l'eczéma. L'allergie au blanc d'œuf peut
mener jusqu'au choc anaphylactique, une violente réaction pouvant entraîner la
mort de la personne allergique si elle ne reçoit pas immédiatement une
injection d'adrénaline. Les symptômes se déclarent généralement après
l'ingestion d'œufs ou d'aliments qui en contiennent mais certaines personnes
peuvent avoir des réactions sévères lorsqu'elles devinent l'odeur de l'œuf (par
exemple: si un œuf tombe par terre et que la coquille éclate).
Traitement et prévention
L'allergie aux œufs est traitée en éliminant de
l'alimentation tous les produits contenant le jaune ou le blanc d'œuf. Les
termes albumine, poudre d'œuf, substitut d'œuf, globuline, livestine, lysozyme,
ovalbumine et ovomucoïde, ovoglobuline, ovomucine et vitelline indiquent la
présence de protéines d'œuf dans les aliments et ils ne doivent pas être
consommés par des personnes allergiques.
Les personnes allergiques qui présentent des risques
d'anaphylaxie doivent posséder en permanence une trousse d'urgence comprenant
des antihistaminiques et des corticoïdes oraux de même que de l'adrénaline
auto-injectable connue sous les noms de Epi-Pen®, Epi-EZ-Pen® et Ana-Kit®.
L'injection doit être administrée immédiatement après les premiers symptômes.
De temps à autre, une seconde dose s'avère nécessaire et doit être disponible
sur-le-champ. Il se peut que la personne en état de choc doit être conduite à
l'hôpital car des symptômes réapparaissent parfois après le traitement initial.
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Allergie aux œufs
Aliments à proscrire
Les personnes allergiques aux œufs doivent lire et
comprendre les étiquettes apposées sur les produits et être très vigilantes,
car l'œuf est présent presque partout dans les aliments, même dans les pains et
pâtisseries qui ne sont pas faits à base d'œufs, mais qui ont été badigeonnés
de blanc d'œuf pour une apparence plus glacée.
Aliments contenant une quantité suffisante d'œuf pour
déclencher une réaction allergique :
- Barres de chocolat
- Breuvage Ovomaltine
- Crème anglaise
- Crème glacée et sorbet
- Farines préparées et préparations à gâteaux du commerce
- Guimauve
- Lait de poule
- Mayonnaise
- Meringue
- Nougat
- Nouilles aux œufs
- Pain doré, gaufres, muffins, crêpes et brioches
- Pâtisseries : croûte à tarte, gâteaux, biscuits, beignets
- Poudre levante
- Quiches
- Sauces (béarnaise, hollandaise, tartare)
- Saucisses
- Soufflés
- Soupe en crèmes et Won-Ton
- Vinaigrettes
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Allergie aux produits laitiers
L'allergie aux produits laitiers est une des réactions
allergiques les plus répandues, notamment en Amérique du Nord. Les études
démontrent que 65 es personnes qui souffrent d'allergies alimentaires sont
allergiques au lait.
Causes
La forme adulte de l'allergie au lait, appelée ici «allergie
aux produits laitiers», est une réaction du système immunitaire qui crée des
anticorps pour combattre l'aliment indésirable.
Cette allergie est différente de l'allergie aux protéines du
lait de vache (protéines bovines), qui touche les nouveau-nés et les enfants.
Il ne faut pas non plus confondre l'allergie aux produits laitiers avec
l'intolérance au lactose qui, même si elle se manifeste surtout chez les
adultes, n'est pas une réaction du système immunitaire mais le résultat d'une
déficience du système digestif.
Symptômes et signes
L'allergie aux produits laitiers cause des symptômes variés
tels que constipation, diarrhée, flatulences, eczéma, urticaire, nausées,
migraines, infections, crampes abdominales, congestion nasale et même de graves
crises d'asthme.
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Allergie aux produits laitiers
Aliments à privilégier
Les produits laitiers sont une source importante de calcium.
Puisque les personnes allergiques doivent les éliminer de leur alimentation,
elles doivent leur substituer des aliments non laitiers riches en calcium.
L'apport quotidien recommandé en calcium est de 800 mg; 1
200 mg pour une femme enceinte ou qui allaite. Le tableau suivant indique la
quantité de calcium contenue dans les aliments non laitiers pour une portion
d'une tasse (8 onces). Les aliments énumérés ci-dessous offrent tous un minimum
de 50 mg de calcium par tasse.
Légumes
- Chou chinois cuit: 330 mg
- Épinards cuits: 167 mg
- Chou frisé cuit: 147 mg
- Persil: 200 mg
- Feuilles de pissenlit: 150 mg
- Brocoli: 135 mg
- Laitue Iceberg: 91 mg
- Okra cuit: 78 mg
- Laitue Boston: 77 mg
- Panais cuit: 70 mg
- Navet cuit: 54 mg
- Laitue romaine: 50 mg
- Choux de Bruxelles: 50 mg
Fruits
- Dattes: 105 mg
Germes
- Soya: 50 mg
Algues
- Wakame: 3 500 mg
- Kombu: 2 100 mg
- Nori: 1 200 mg
- Agar-Agar: 1 000 mg
Légumineuses
- Tofu: 150 mg
- Graines de soya (pois chinois): 130 mg
- Fèves Pinto: 100 mg
- Fèves de Lima: 80 mg
- Lentilles: 50 mg
Céréales
- Tapioca (séché): 300 mg
- Tortillas (2): 120 mg
- Quinoa cuit: 80 mg
- Maïs (grain entier): 50 mg
- Farine de blé entier: 50 mg
Poissons et fruits de mer
- Sardines (en conserve dans l'huile avec les arêtes): 992
mg
- Saumon (en conserve avec les arêtes): 445 mg
- Crevettes: 260 mg
- Huîtres crues: 226 mg
Noix et graines
- Amandes: 332 mg
- Graines de tournesol: 260 mg
- Arachides salées et rôties: 107 mg
- Pacanes: 79 mg
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Allergie aux produits laitiers
Aliments à éviter
Les allergiques doivent complètement éliminer le lait, les
produits laitiers et leurs dérivés de leur alimentation. Un truc pour
reconnaître un produit sans lait est de vérifier si les lettres K ou P
entourées sont inscrites sur l'étiquette. Si c'est le cas, ce produit est
certifié «kasher» (c'est souvent le cas de la margarine), c'est-à-dire qu'il
est fabriqué sans lait de vache ou à base de substituts. Cette règle de la
culture juive permet aussi aux personnes allergiques de déterminer quels
produits ne contiennent pas de lait ou de produits laitiers.
Les produits laitiers les plus courants sont la crème à
café, la crème aigre, la crème glacée, le yogourt, le babeurre, les fromages
(incluant le fromage blanc et le fromage à la crème), le beurre et le lait
fouetté, évaporé et condensé. Les produits suivants semblent inoffensifs, mais
ils contiennent une quantité suffisante de lait ou de ses dérivés pour
provoquer une réaction allergique légère ou grave :
- béchamel
- biscuits
- chocolat et friandises
- crème anglaise
- crêpes, gaufres, beignets et pâtisseries
- pain
- pâtes alimentaires
- poisson et poulet panés
- poudings
- purée de pomme de terre
- quiches
- sauces
- saucisses
- sorbets
- soufflés
- soupes en crème
- tartes et gâteaux
- trempettes et tartinades à saveur de fromage
- viandes froides
- viandes, œufs ou légumes frits ou sautés au beurre
- vinaigrettes crémeuses
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Allergie aux protéines bovines
L'allergie aux protéines du lait de vache (protéines
bovines) se manifeste chez les nourrissons parfois dès la naissance. Le corps
réagit anormalement au contact des produits laitiers à base de lait de vache,
ce qui entraîne des inconforts ou des signes apparents d'allergie.
Causes
L'allergie aux protéines du lait de vache est d'origine
héréditaire. En effet, la majorité des enfants allergiques ont un ou plusieurs
parents allergiques. La caséine, l'alpha-lactalbumine et la bêta-lactoglobuline
sont les protéines du lait de vache qui provoquent la plupart des réactions
allergiques. Même chauffé à forte température (100 °C), le lait de vache ne
détruit pas ces protéines. Néanmoins, certaines personnes ont des réactions
beaucoup moins importantes lorsqu'elles absorbent le lait sous une autre forme
(bouilli, en poudre ou évaporé).
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Allergie aux protéines bovines
Symptômes et signes
Les symptômes qui permettent de la détecter sont de la
diarrhée, des vomissements, des coliques, des problèmes respiratoires, des
réactions cutanées (eczéma) et de l'irritabilité. L'asthme, la tension, la
fatigue ou l'hyperactivité sont d'autres signes parfois liés à une allergie aux
protéines du lait de vache.
Traitement et prévention
Le seul traitement est l'élimination complète du lait de
vache et de ses dérivés de l'alimentation de l'enfant allergique. Une fois
retiré de l'alimentation de l'enfant pendant quelques mois, le lait de vache
peut être réintroduit en petites quantités. Les essais pour rétablir le lait de
vache dans l'alimentation doivent se faire aux six mois, jusqu'à ce que
l'enfant soit capable d'ingérer une quantité normale de lait sans manifester de
symptômes. L'allergie aux protéines bovines a tendance à disparaître avant
l'âge de deux ans.
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Allergie aux protéines bovines
Allaitement maternel
L'allaitement maternel est une mesure préventive pour
l'allergie au lait de vache, surtout chez les enfants ayant une prédisposition
héréditaire à développer une allergie alimentaire. Durant la période de
l'allaitement, la mère doit modifier son alimentation et exclure certains
aliments allergènes comme le lait de vache, bien sûr, mais aussi les œufs, les
agrumes, les arachides et les noix, le poisson et les fruits de mer. Durant la
période d'allaitement, elle doit aussi éviter les aliments et les boissons qui
agissent comme des drogues ou qui ont des propriétés toxiques comme l'alcool,
le thé, le café, le chocolat et les épices.
L'allaitement maternel pourra être prolongé afin
d'introduire le lait de vache le plus tard possible dans l'alimentation de
l'enfant. En effet, celui-ci a plus de chances de mieux répondre aux aliments
si son appareil digestif a atteint un plus haut niveau de maturité dans son
développement.
En plus de prévenir l'allergie au lait de vache,
l'allaitement maternel permet de prévenir les allergies alimentaires les plus
fréquentes, notamment les allergies aux œufs et aux noix qui provoquent souvent
des réactions allergiques puissantes pouvant mettre la vie de l'enfant en
danger.
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Allergie aux protéines bovines
Choisir le bon substitut
Le lait de chèvre est souvent utilisé pour remplacer le lait
de vache. Cependant, les composantes du lait de chèvre, comme celles de tout
autre animal produisant du lait mammaire, sont similaires à celles du lait de
vache et peuvent parfois provoquer des réactions allergiques.
Les préparations pour nourrissons à base de lait de soya
(par exemple : Isomil, Nursoy, Alactamil) ou à base de viande (par exemple :
Gerber) sont des substituts très efficaces car ils sont fortifiés pour fournir
les vitamines et minéraux essentiels à l'enfant. Le lait de soya non fortifié
n'est cependant pas un substitut adéquat au lait de vache, car il ne contient
pas tous les éléments nutritionnels indispensables à l'alimentation de
l'enfant. Comme tout autre aliment, le lait de soya peut être source
d'allergie. On évalue qu'environ un quart des patients allergiques au lait de
vache deviennent allergiques au lait de soya après en avoir fait une ingestion
prolongée.
Savoir reconnaître les allergènes
Les termes suivants sont des indicateurs de présence de lait
de vache ou de ses dérivés dans les ingrédients d'un produit : babeurre,
caséinate de calcium, caséinate de sodium, caséine, caséinate, caséine
hydrolysée, solides de lait séchés, lactalbumine, lactose, lactoglobuline, lait
maigre, poudre de lait, lait condensé sucré et petit lait.
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Allergie aux protéines bovines
Aliments à éviter
Ces aliments contiennent une quantité plus ou moins
importante de lait de vache :
- aliments pour bébé
- assaisonnements
- boissons à base de lait (boissons diètes, chocolat chaud,
lait malté)
- beurre
- caramel
- chocolat
- craquelins
- crème anglaise
- crème à café (même en poudre)
- crème fouettée ou desserts qui en contiennent
- crème glacée, sorbets et sodas
- crème aigre
- fromage
- laits évaporé, condensé ou en poudre comme boissons ou
comme ingrédients
- nougat
- pain, biscuits, beignets, gâteaux, muffins du commerce ou
mélanges préparés
- pâtes alimentaires
- plats au gratin ou en sauce
- pouding
- purée de pomme de terre
- sauces
- saucisses
- soupes en crème
- trempettes ou tartinades à saveur de fromage
- viandes froides
- vinaigrettes du commerce
- œufs brouillés et omelettes
- yogourt
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