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Aimer

Ce mot si souvent employé,
Ce verbe constamment conjugué,
Mais si mal interprété,
Ou bien mal imaginé.

Aimer, n'est pas adorer,
Ni amouracher,
Pas plus qu'il n'est désirer,
Ou aduler.

Aimer, c'est la tendresse
De la mère pour son enfant,
Aimer, c'est la caresse,
De l'enfant qui tète sa maman.

Aimer, c'est la solidarité,
De l'équipe de deux frères,
Le plus jeune suit l'aîné,
L'aîné prend exemple sur son père.

Aimer, c'est l'amitié,
Des êtres humains,
Qui en toute simplicité,
Se tendent la main.

Aimer, c'est protéger,
Le faible, l'estropié,
Au lieu de les écarter,
Au lieu de les rejeter.

Aimer, c'est savoir s'élever,
Plus haut que notre humanité,
Pour nous retrouver,
Dans notre universalité.

Aimer, c'est s'accepter,
Tel que Dieu nous a créé,
Savoir voir en nous,
L'être divin que nous sommes tous.

Dans le silence de la nuit

Dans le silence de la nuit
Je pense aux malheurs de la vie
Et je pleure
Sur l'enfance perdue
Des enfants que l'on a battus
Ceux à qui on a volé l'innocence
Pour les plaisirs de l'indécence
Sur les bébés que l'on a secoués
Pour les empêcher de pleurer
Alors qu'il suffisait de les bercer
Tendrement sur son coeur les cajoler
Dans le silence de la nuit
Sur mon clavier j'écris
Et je pleure

Désirs

Toutes les nuits
Je rêve de lui
Ses yeux me regardent
Pendant que ses mains s'attardent
Sur mon corps fiévreux
Ma peau tout en feu
J'entends sa voix profonde
Me promettre le monde
Ses baisers brefs et légers
Me font succomber
Entre ses bras
Je lui murmure tout bas
Mon plaisir, mes désirs
Je voudrais mourir