LES AVENTURES ET FAITS VÉCUS DU CASCADEUR SOUS-MARIN |
Le 19 juillet 1995, sur un coup de tête, je me suis retrouvé à l'école de parachutisme Nouvel Air de Farnham pour y exécuter mon premier saut. Je n'avais jamais vu un parachute auparavant, et mon objectif était de vivre la sensation d'apprendre un tout nouveau sport, à partir de rien, sans aucune notion préliminaire quelle qu'elle soit.
Le cours de premier saut, qui à mon avis est très bien conçu et expliqué, me prépare physiquement et mentalement à m'accrocher à une aile de Cessna en plein vol, à lâcher prise sur demande, et atterrir sur les pieds, face au vent, sur une grande flèche orange au milieu d'un champ: la cible de la zone de saut! Le déploiement du parachute est assuré par l'instructeur qui reste à bord de l'avion. Il s'ouvre immédiatement.
Le prix affiché pour ce cours est en fait une estimation à partir du prix de toutes ses composantes. Donc le coût du PFF est déterminé par l'habileté de l'étudiant à apprendre et maîtriser rapidement. Après tout, répéter un saut implique le coût du carburant supplémentaire pour remonter l'étudiant et son/ses instructeur(s). Je me suis repris lors de mes deux (au lieu de trois) chutes libres à un instructeur. Le dernier implique une sortie hors de contrôle... où j'exécute quelques pirouettes en sortant de l'avion. Le premier solo est un genre de trophée. À mon second solo, j'ai passé à travers un nuage. Je n'ai pas rebondi comme un Câlinours ou laissé une silhouette comme le Coyote du dessin animé Road Runner. Avec ce point de référence, on a vraiment l'impression de vitesse, qui est réellement de 174 pieds par seconde (109 milles à l'heure). J'admet immédiatement que ça, c'est excitant!
Le dernier saut du cours PFF est photographié et filmé. Les photos sont phénoménales, celle à grand format est exposée à un endroit honorable chez moi. Le vidéo est impressionnant. Je suis content de l'avoir si tôt dans mon évolution. Je ne pourrai jamais faire un flip arrière aussi pathétique. Filmé en plongée par le caméraman, contre le sol, il est digne de n'importe quel film d'action. Chaque chute libre dure généralement moins de 60 secondes, mais on en garde le souvenir très longtemps. Je crois que la partie du saut sous voilure (lorsque le parachute est ouvert) est toute aussi plaisante (J'apprécie une ouverture élevée). On me fait essayer des parachutes de plus en plus manoeuvrables à mesure que le cours avance. Tous sont de forme carrée, en forme d'aile, et sont parfaitement dirigeables.
L'auteur, qui a lamentablement échoué en éducation physique au secondaire, survole les plaines de la Montérégie, durant son examen final de PFF, le 8 juin 1997.
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Cet article est apparu en Anglais dans news:rec.skydiving en 1997.