ÉCONOMIE
Rôle de l'État
L'État doit être le moins interventionniste possible. Appuyant le « laisser-faire » classique, l'État doit plutôt compter sur l'initiative privée pour développer l'économie de la province de Québec car les Canadiens français ont le droit de voir leurs deniers bien gérés, et pas pour n'importe quoi. Ce sera le cas pour les utilités publiques qui demeureront dans le giron de l'État.


Ouverture au capital privé

Par souci de respect pour les contribuables, nous préférons laisser au secteur privé le développement de notre formidable province, qui grouille de rivières claires et vigoureuses, de lacs majestueux remplis de poissons, de forêts touffues à perte de vue, désireuses de se faire mettre en valeur, de mines qui regorgent de minéraux qui feront de la province une province prospère. Ce que la Providence nous a laissé, nous devons l'utiliser. Cela doit être fait par l'entreprise privée. C'est sa mission, c'est son rôle.Elle doit le jouer.
Ainsi, nos voisins du Sud, les Américains, possèdent le savoir-faire, le savoir et l'avoir. Pourquoi ne pas leur laisser développer notre merveilleuse contrée, à notre profit puisque créant des jobs pour tous ceux qui en veulent? Pendant ce temps, on pourra s'occuper des vrais problèmes, des vrais affaires : la sauvegarde de notre race, la race canadienne-française.

Orientation du développement économique

Justement, l'agriculture et ses cultivateurs ont permis la survivance des Canadiens français. C'est donc l'activité économique de base et l'idéal de tous ceux et celles qui espèrent suivre ce que la Providence nous a laissé comme mission : allumer les fourneaux de la civilisation dans le Nouveau Monde. Laissons à nos amis Anglais et Américains le soin de développer la grosse business et car ils sachent comment ça marche.
Restons dans ce qui est le plus noble, le plus taillé pour nos esprits : la petite entreprise familiale, le commerce de détail avec la vente des biens secs dans les groceries, et au premier chef, l'agriculture. L'agriculture, c'est le sol nourricier, c'est la promesse de lendemains sûrs, c'est la conservation de nos traditions et de la communauté contre les étranges qui nous apportent des novations embarassantes. Ils nous en faut pas plus.Aux nôtres qui veulent grimper dans les hauts sommets des financeries, des affaires de sous et de piastres, qu'ils le fassent, pour montrer aux Anglais et aux Américains qu'on vaut aussi quelque chose.

Cela dit, il faut accepter l'industrie. Elle est condition d'une politique progressive et de la modernisation de notre province.


Développement industriel

Il ne faut pas être contre l'industrie. L'industrie permet le développement des villes industrielles, permettant la création de marchés pour la population agricole. Nos cultivateurs viennent vendre leur production et nos petits industriels en produisent de la marchandise. Des Canadiens français qui nourrissent les Canadiens français. C'est un modèle sain ça!  En plus, ça permet de garder les Canadiens français qui penseraient s'expatrier aux États et d'inciter ceux qui y sont à revenir dans la Province de Québec.
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