12 avril 2003

Virage à droite au feu rouge

Prévenir plutôt que guérir,
dit l'Allier

Élisabeth Fleury
EFleury@lesoleil.com

Aux automobilistes qui considèrent qu'il n'y a pas suffisamment d'endroits à Québec où le virage à droite au feu rouge sera permis, le maire L'Allier répond que « si on avait mis des interdictions minimalistes et qu'on ajoutait des contraintes au fur et à mesure, ça serait pire! »

En conférence de presse, hier, le maire de Québec a insisté sur l'objectif de sécurité qui sous-tend la mise en application du VDFR dans la capitale. «Il ne faut pas attendre les accidents », a-t-il lancé tout en rappelant l'importance de « trouver l'équilibre le plus parfait dans le partage de la chaussée».

«Ce n'est pas aujourd'hui qu'on va pouvoir dire qu'on en a trop mis (des interdictions). Il va falloir évaluer avant», a ajouté M. L'Allier. Et ceux qui ne sont pas de « bonne humeur», de continuer le maire, nont qu'à «écrire» à la Ville. L'installation de la signalisation aurait jusqu'à maintenant amené une cinquantaine d'automobilistes à se plaindre.

Selon le directeur des transports à la Ville, Marc Des Rivières, on saura au bout de deux ou trois mois d'évaluation si des modifications doivent être apportées à la mise en application du VDFR. «On va se demander si c'est vraiment justifié de maintenir les interdictions (de VDFR) là où il y a, en- tre 7 h et 22 h, des phases exclusives pour piétons.»


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Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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