26 avril 2003

La confusion génératrice d'accidents

C'est la confusion qui génère les accidents. En permettant le virage à droite au feu rouge (VDFR) à seulement 30 pour cent des intersections, le risque de confusion est plus élevé. C'est là que ça devient dangereux.»

À l'inverse de la Ville de Sherbrooke qui a suivi à la lettre les critères d'interdiction du VDFR, la Ville de Magog a permis le VDFR à toutes les intersections sous sa responsabilité.

Le directeur du développement au service des travaux publics et des services techniques à la Ville de Magog, Charles Fournier, indique que les autorités magogoises ont analysé les critères de mise en place du VDFR, mais ont recommandé de le permettre à toutes les intersections.

«Nous avons décidé de vivre simplement l'expérience du virage à droite au feu rouge. J'ai recommandé aux élus de le mettre en place sans restriction et c'est ce qu'ils ont choisi de faire. Nous allons attendre et voir ce qui va se passer. Je suis convaincu que nous avons pris la bonne décision, car nous sommes allés au plus simple. C'est la vision qui est en place dans toutes les villes d'Amérique du Nord», estime Charles Fournier.

Ce dernier croit que la vision de Magog va rendre l'expérience du VDFR plus positive que négative.

«Ce n'est pas en permettant ou non le virage à droite au feu rouge que nous allons régler l'heureux problème d'achalandage au centre-ville de Magog. Nous avons choisi d'y aller au plus simple et de toujours le permettre. S'il y a un problème, nous allons ajuster notre façon de faire», indique le directeur du développement au service des travaux publics et des services techniques à la Ville de Magog.

Selon les commentaires qu'il a reçus depuis l'entrée en vigueur du VDFR au Québec, Charles Fournier estime que la façon de faire de Magog est concluante. Les élus de Magog sont d'ailleurs très satisfaits de la façon dont se déroule l'entrée en vigueur du VDFR.

«Les gens vont apprendre à vivre avec cette nouvelle façon de faire. Ce n'est pas une obligation, mais un privilège. Alors, ce sont les automobilistes qui le souhaitent et qui se sentent à l'aise qui peuvent utiliser cette disposition de la loi», poursuit M. Fournier.

Ce dernier ne comprend pas pourquoi le ministère des Traiiisports du Québec a commandé plusieurs études, adopté un cadre législatif et fait tout un tapage publicitaire pour laisser l'odieux de l'application aux municipalités.

«Ce sont les élus municipaux qui doivent le permettre ou l'interdire. Le ministère des Transports, réglemente mur à mur tout ce qui a trait à la signalisation routière, du bout de trottoir au panneau de signalisation en passant par les poteaux de lumière. Il fait comme d'habitude et lance l'odieux d'une mesure qui ne fait pas l'unanimité aux municipalités», mentionne M. Fournier.

rquirion@latribune.qc.ca


page mise en ligne le 26 avril 2003 par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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