Bruno Bisson
La première année d'implantation du virage à droite au feu rouge (VDFR) partout au Québec, sauf dans l'île de Montréal, s'est soldée par un bilan de 270 accidents de la circulation qui ont fait au moins 75 blessés (dont quatre graves), et dont près du tiers étaient des cyclistes selon un rapport de suivi rendu public cette semaine par le ministère des Transports du Québec.
Selon le rapport du MTQ, le nombre d'accidents survenus à l'occasion d'un virage à droite au feu rouge ne représenterait que 0,18 % de tous les accidents de la route survenus durant la même période, soit « un pourcentage comparable à ceux des autres administrations routières d'Amérique du Nord où l'on observe aussi un pourcentage d'accidents liés au VDFR de moins de 1 % » par rapport au bilan routier total.
Cibles atteintes
Dans son bilan de l'implantation du VDFR, terminé en avril 2004, un an après l'entrée en vigueur de cette mesure très populaire auprès des automobilistes, le MTQ estime que les campagnes d'information et de sensibilisation ont atteint leurs cibles.
Il affirme en outre que l'augmentation du pourcentage des interseciions où est permis le VDFR témoigne de la popularité de la manoeuvre.
En avril 2003, selon les données présentés par le MTQ, pas moins de 44 % des intersections munies de feux de circulation étaient frappées d'une interdiction de VDFR. Un an plus tard, ce pourcentage est tombé à 33 %.
C'est à Québec et en Estrie que le pourcentage d'interdictions a le plus diminué. Dans la Vieille Capitale, le VDFR est toujours illégal dans presque un cas sur deux (45 %), ce qui représente une nette progression par rapport au printemps 2003, où le VDFR était interdit dans 65 % des cas.
En Estrie, le nombre des carrefours interdits a également chuté de moitié, passant d'un taux de 56 % à seulement 29 % un an plus tard.
page mise en ligne le 5 février 2005 par SVP
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