François Béliveau en entrevue avec Pascal Choquette,
vainqueur aux Mardis cyclistes de Lachine le 23 juillet 2002
photo : Guy Maguire

François Béliveau, journaliste à La Presse qui a souvent couvert le vélo avec beaucoup de verve, est décédé d'un cancer le 4 septembre 2003 à l'âge de 61 ans.

Nous vous offrons accès ci-bas à son dernier article sur le vélo et à quelques autres retrouvés dans nos cartons.

- Lukasziewicz se rapproche à peine malgré une quatrième victoire, 30 juillet 2003
- Dionne concrétise son rêve, 16 août 2000
- Gilbert, une véritable révélation !, 12 juillet 2000
- Charles Dionne, un dur à suivre, 23 août 1999
- Bessette: «Il est important que je m'impose en Amérique», 7 juillet 1999
- Antoine Bedwani, l'âme du club des Espoirs Laval, 9 juillet 1999
- Cojan : «C'est ma Coupe Stanley», 12 août 1998
- Yannick Cojan fait des flammèches, 13 août 1997
- Les Mardis de Malois..., 14 août 1991
- «J'ai dû me défoncer pour garder le maillot jaune», 15 août 1990


5 septembre 2003

François Béliveau n'est plus

Michel Marois

L'équipe des sports et la grande famille de La Presse sont en deuil d'un des journalistes sportifs les plus respectés au Québec et à l'étranger. Notre ami François Béliveau a été emporté hier soir par un cancer aussi fulgurant que cruel. Il n'avait que 61 ans.

François s'était joint à notre équipe en 1965 et il a toujours été fidèle, à l'exception de brèves affectations, au sport amateur qu'il chérissait et dont il a été l'un des plus ardents promoteurs tout au long d'une carrière marquée par bien des combats.

Plus discret que la plupart de ses collègues, François était néanmoins, à sa façon, le plus rebelle de tous nos journalistes. Homme de plusieurs causes- la violence au hockey, Sport-Québec, l'héritage de Maurice Richard, le Panthéon des sports du Québec, pour n'en nommer que quelques-unes-, il nous prenait regulièrement comme témoins de ses combats et usait de trésors de persuasion pour nous amener à publier des textes qui ne lui avait pas été commandés, mais que nous finissions par juger aussi essentiels que lui.

Il était rebelle, aussi, dans ses habitudes professionnelles. Bourreau de travail, il ne quittait jamais La Presse avant les petites heures de la nuit et nous trouvions, chaque matin, quelques nouveaux textes sur nos bureaux. Rebelle, mais chaleureux, il était depuis de nombreuses années l'âme du Club sportif des médias du Québec et l'un des organisateurs les plus actifs des Jeux mondiaux des journalistes, dont la dernière présentation a eu lieu au printemps en France. Il avait aussi, dans l'ombre et grâce à ses innombrables contacts, aidé des dizaines de hockeyeurs québécois à faire carrière en Europe.

Lisez également : Le héros obscur est parti en silence de Jean-François Chabot.


page mise en ligne le 5 septembre 2003 par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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