Des réparations jusqu'à minuit...
Finalement, les meilleures coureuses de vélo du monde devraient pouvoir dévaler à plein régime la fameuse côte du chemin Remembrance sans trop craindre les fissures et les nids de poule.
Les travaux de rapiéçage de la chaussée devaient se poursuivre jusqu'à très tard hier soir afin que le pavé soit sécuritaire au départ de la septième présentation de la Coupe du monde cycliste féminine de Montréal, à 11 h 30 aujourd'hui, sur le mont Royal.
« Moi, je m'attends à ce que ce soit impeccable », a calmement déclaré le président et directeur général de l'événement, Daniel Manibal, hier en soirée.
« La Ville sait ce qu'elle a à faire. C'est quand même la réputation de Montréal qui est en jeu... »
L'état de l'asphalte du parcours, particulièrement celui de la montée Camillien-Houde et celui de la descente Remembrance, en inquiétait certains hier, à moins de 24 heures de l'épreuve.
Il faut dire que, dans la descente, les coureuses atteignent 70 kilomètres à l'heure les unes collées aux autres.
L'an dernier, après sa victoire, Geneviève Jeanson n'avait d'ailleurs apporté qu'un bémol à sa journée de rêve, et il concernait l'état de la chaussée.
« Dans les descentes, on sautait par-dessus les trous, avait-elle déclaré. On voulait parfois se retourner pour voir si une attaque se préparait derrière nous, mais on devait vraiment faire attention. S'il vous plaît, refaites l'asphalte ! »
Moyens de pression
En fin d'après-midi hier, le responsable des communications pour l'arrondissement Ville-Marie, Michel Champoux, s'est fait rassurant.
« Il va y avoir du travail qui va se faire, a-t-il affirmé. Les travaux vont se poursuivre jusqu'à 23 heures ou minuit, mais tout va être fait à temps. »
Les moyens de pression exercés par les cols bleus de la Ville de Montréal n'ont certes pas aidé à ce que le travail soit effectué plus tôt. Cependant, une bonne portion des travaux à être effectués hier soir devait être l'oeuvre d'entrepreneurs privés.
« Il faut aussi dire qu'on ne peut pas faire de travaux d'asphaltage quand il, pleut, a expliqué Michel Champoux. Comme il y a eu du soleil et du vent (hier), nous avons été chanceux dans notre malchance. »
En fait, ce sont surtout les coureuses qui peuvent s'estimer chanceuses...
L'épreuve d'aujourd'hui consistera en un parcours de 8,3 kilomètres franchi 12 fois, pour un total de 99,6 kilomètres, culminant par une 12, montée du mont Royal.
page mise en ligne le 29 mai 2004 par SVP