22 juin 2001

Simon Drouin

Saint-Georges-de-Beauce - À moins d'un miracle, les 21 coureurs qui ont pris part à l'échappée d'hier sont maintenant les seuls à pouvoir espérer mettre la main sur le maillot jaune avec trois jours à faire au Grand Prix cycliste de Beauce Postes Canada.

L'équipe américaine Mercury est évidemment la mieux placée. Henk Vogels détient une avance de 3m48 sur l'Allemand Eugen Wacker de l'équipe polonaise MROZ au premier rang du classement général. Un autre Mercury, Scott Moninger, n'est pas très loin à 4ml0. Ce dernier a fini troisième au mont Mégantic l'an dernier et il sera en quelque sorte la police d'assurance des Mercury advenant une défaillance de Vogels.

Chez les grands rivaux Saturn, le, Canadien Michael Barry (à 3m59) devrait être dans le coup. «J'ai couru trois semaines en Europe et ça s'est bien passé, a-t-il dit hier dans un très bon français. En ce moment, notre confiance est très grande. Quatre minutes, c'est faisable avec trois jours de course à compléter. Vogels n'est pas vraiment un grimpeur et il pourrait se faire mal.»

L'équipe polonaise MROZ avec Piatek, Wacker et Chmielenski seront également à surveiller. Gagnant de la Classique de Québec samedi dernier, l'italien Elio Aggiano (Mapei) semble aussi en très grande forme. Il est d'ailleurs le seul coureur du GP de Beauce qui participera au Tour de France dans deux semaines. Le Québécois Dominique Perras (17e à 5m0l) conserve quant à lui un bon espoir de se hisser parmi les 10 premiers au général.

Patrick Mercier, Westmount Félicitations à Simon Drouin pour sa couverture du Grand Prix de Beauce et à Martin Chamberland pour la qualité incroyable de ses photos.

Maxime Dekiewt, Montréal Je ne comprends pas pourquoi vous portez tant d'attention au cyclisme dernièrement. C'est un sport qui est basé depuis quelques années sur le doping et la corruption. On en a eu la preuve ces derniers jours. Je ne crois pas que ce soit un très bel exemple pour nos jeunes.

Juntea Kolop J'aimerais savoir en quelle année Maurice Richard a été repêché et à quel rang ?
NDLR : À l'époque de Maurice Richard, l'équipe qui découvrait un jeune joueur pouvait automatiquement lui faire signer un contrat. Les dépisteurs faisaient le tour des parcs à la recherche de nouveaux talents. Le repêchage tel qu'on le connaît a été instaurée en 1969. Le premier joueur sélectionné cette année-là : Réjean Houle, par le Canadien.

une page mise en ligne le 22 juin 2001 par SVP