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26 août 2001
Cowansville - Les quelque 90 cyclistes qui participaient à la cinquième présentation du Grand Prix féminin international du Québec faisaient mieux de marcher dans le peloton, car le commissaire en chef de la compétition est Jean-François Pescheux, responsable de la partie sportive du Tour de France.
À la célèbre épreuve française, Pescheux a la lourde responsabilité de choisir les étapes, les parcours ainsi que les équipes qui participent à la Grande Boucle.
La présence de Pescheux à la compétition des Cantons de l'Est résulte d'un échange. Il a été désigné par l'Union cycliste internationale (UCI) pour venir au Québec, alors que Louise Lalonde se rendra en France pour agir à titre de commissaire en chef au Tour de l'Avenir, au début de septembre.
«Ça fait du bien de venir voir ce qui se passe dans d'autres pays, a déclaré Pescheux hier. Le Grand Prix féminin international du Québec est une épreuve jeune, bien organisée, qui ne demande qu'à évoluer.»
Celui qui est également directeur sportif de la Société du Tour de France n'en est pas à sa première visite au Québec, puisqu'il a agi à trois reprises à titre de commissaire au Grand Prix de Montréal, au début des années 1990.
L'ex-cycliste de la formation La Redoute, de 1968 à 1981, a pris part à trois Tours de France. «Mon meilleur résultat a été une 82e place au classement général, mais j'ai terminé deux fois au troisième rang d'une étape», a-t-il fièrement déclaré.
Le cyclisme s'est pris en main
Il a, évidemment, été aussi question de dopage.
«Il semble que le cyclisme soit la cible de tout le monde de nos jours, alors que c'est la discipline qui a le plus fait dans la lutte contre le dopage», a-t-il lancé.
Depuis l'affaire Festina en 1998, il y a eu une sérieuse prise de conscience de tous les intervenants, selon l'homme de 49 ans.
Aujourd'hui, le cyclisme est bien reparti», a-t-il déclaré avec optimisme.
Le fait que Montréal ait été préféré à Lausanne pour le siège permanent de l'agence antidopage le laisse froid.
«Il faut les mêmes lois et les mêmes applications, peu importe la discipline et peu importe le pays ou la renommée de l'athlète, a-t-il indiqué. Les fédérations et les gouvernements doivent harmoniser la liste des produits dopants. Si on arrive à cela, on aura fait un grand pas.»
C'est Christiane Ayotte qui sera contente de lire cela...
une page mise en ligne le 26 août 2001 par SVP