Le Tour de l'Abitibi 2002 |
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19 juillet 2002
VAL-D'OR - Le vice-champion américain Tyler Farrar était bien tanné d'accumuler les deuxièmes positions, il a donc profité de sa spécialité, le contre-la-montre individuel, pour enfin monter sur la plus haute marche du podium lors de la présentation de l'épreuve signature du Tour de l'Abitibi, hier matin.
Farrar, qui avait terminé deuxième lors des trois premières étapes, a franchi les 13,9 kilomètres de l'épreuve, dont le départ était donné sous terre à la Cité de l'Or, en un temps de 20 minutes 21 secondes.
« Je vous l'avais dit hier soir (mercredi) que je l'emporterais, a déclaré Farrar le sourire aux lèvres. J'ai tout donné et je suis très content, d'autant plus que je m'accapare du maillot brun de leader. »
L'Américain en était à sa première présence en Abitibi, il a donc découvert l'ancienne mine Lamaque.
« C'était épeurant de descendre sous terre dans la navette, c'était même un peu fou, mais j'ai adoré l'expérience, même si la surface était glissante à certains endroits », a raconté le grand adolescent.
Andrew Davidson a causé une certaine surprise, en terminant en deuxième position avec un temps de 20 minutes 35 secondes, 14 secondes derrière Parrar.
L'Albertain, occupait le 70e rang au classement général, mais il brille dans les épreuves de vitesse comme le démontre sa deuxième place en poursuite individuelle aux championnats canadiens disputés à Bromont la semaine passée.
Oliver Stiler-Cote, de Saturn, a fini troisième avec un chrono de 20 minutes 38 secondes.
Maxime Vives a été le meilleur Québécois. Il a terminé en 20e place avec un temps de 21 min. 25 s.
Son coéquipier Guillaume Fausse était quant à lui bien content de son chrono de 22 min. 14 s. qui lui procurait une 47e place.
« Ce fut très dur, j'avais mal aux mollets à la sortie de la mine », a déclaré celui qui a effectué la montée souterraine de 500 mètres d'une inclinaison de 17 pour cent avec un braquet 39 X 18.
Une mésaventure
Le jeune Français Matthieu Chiocca, qui avait célébré sa première victoire en Coupe du monde la veille, a connu toute une mésaventure.
Le cycliste de la formation Franche Comté s'est trompé de chemin et il s'est retrouvé à la ligne d'arrivée après avoir franchi quelques kilomètres seulement.
Les commissaires lui ont permis de reprendre la route, mais il a dû se contenter d'une 136e place à près de six minutes du vainqueur.
Si on avait entendu La Marseillaise après sa victoire mercredi soir, les organisateurs auraient pu lui faire jouer Sèche tes pleurs, de Daniel Bélanger, hier midi.
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une page mise en ligne le 19 juillet 2002 par SVP