Le Tour de l'Abitibi 2002

19 juillet 2002

Ijzendoorn tient à sa réputation

Le Québécois Guillaume Fausse finit troisième dans l'épreuve de 83,5 kilomètres.

VAL-D'OR - Eddy Van Ijzendoorn, des Pays-Bas, n'est plus un inconnu au Tour de l'Abitibi. Après avoir remporté la deuxième étape mardi soir, il tient maintenant à démontrer que sa réputation n'est pas surfaite.

Van Ijzendoorn s'est de nouveau démarqué hier soir, lorsqu'il a enlevé en une heure 50 minutes et 29 secondes les honneurs de l'épreuve de 83,5 kilomètres entre Senneterre et Val-d'Or.

Le Néerlandais a encore une fois démontré qu'il était le meilleur sprinter du peloton en devançant au fil d'arrivée le Japonais Takeshi Ikeda et le Québécois Guillaume Fausse.

«Mes coéquipiers m'ont vraiment aidé, ils m'ont protégé et m'ont permis de bien me placer pour le sprint final », a déclaré celui qui remportait pour la première fois de sa jeune carrière une deuxième victoire dans un tour.

Van Ijzendoorn, que l'on surnomme Fast Eddy dans son pays d'origine, avait pourtant fort mal commencé la journée en ne pouvant faire mieux qu'une décevante 76e place au contre-la-montre individuel disputé en matinée.

« Le contre-la-montre n'est pas ma spécialité, j'ai donc conservé mes énergies pour ce soir (hier) », a-t-il déclaré en faisant un clin d'oeil.

Fausse termine troisième
Fausse jubilait à la fin de l'épreuve. « Ce fut une journée difficile avec deux épreuves.

« J'étais content de mon chrono au contre-la-montre et ce soir (hier), je monte sur le podium », a-t-il indiqué en serrant très fort le fleurdelisé.

Fausse a expliqué qu'il avait bien dosé ses efforts pendant la course pour exploser au sprint.

« J'étais bien placé et j'ai suivi la bonne roue », a déclaré le Québécois qui roule également sur la piste.

Sa troisième place représentait bien sûr la meilleure performance de sa carrière.

Le départ de l'épreuve s'est donné sous un chaud soleil, à Senneterre.

Les premiers coups de pédale ont certes été rapides, mais le rythme a passablement diminué par la suite.

Le Français Matthieu Chiocca et le Néerlandais Sipke Zijlstra ont effectué la seule échappée digne de ce nom.

Ils ont roulé ensemble pendant une quarantaine de kilomètres avant d'être rejoints.

Derrière, le peloton continuait à être nerveux - il paraît qu'il se passe des choses pas très catholiques dans le groupe.

Les plus fringants pourront continuer à s'expliquer aujourd'hui lors de la présentation de l'étape Preissac - Val-d'Or, une épreuve de 102,5 kilomètres.


une page mise en ligne le 19 juillet 2002 par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca