François Béliveau
«Il y avait deux courses dans une aujourd'hui. Jacques Landry a fait celle de la journée, pour la bourse de la Ville de Lachine et, dans les circonstances, comme il pleuvait, je me suis contenté de la course pour le titre de l'année. J'ai été prudent !», a expliqué le quintuple champion des Mardis, Yannick Cojan.
Yannick, en compagnie de son frère et rival Didier (de Saeco), s'asséchait dans une camionnette, avant de monter sur le podium. Son large sourire, son air serein, en disaient long sur son bonheur d'avoir réalisé cet exploit.
«C'est ma Coupe Stanley, a-t-il dit. Je ne pense pas qu'on batte jamais cette marque de cinq triomphes aux Mardis. Où il faudra commencer jeune, comme Charles Dionne qui pourrait devenir un grand champion.»
Au son des accords de l'Harmanie de Lachine, Cojan est ensuite allé recevoir ses moments de gloire, entre Daniel Bélisle et Charles Dionne, toujours le sourire aux lèvres, fier d'avoir vaincu tant d'obstacles après une mystérieuse maladie ces dernières années.
«Nous allons attendre un peu, a pour sa part déclaré le patron des Mardis, «Tino» Rossi, et cet automne nous allons organiser avec la Ville de Lachine une cérémonie spéciale pour marquer le formidable exploit de Yannick. Il faudra célébrer avec lui!»
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