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 COURSE A LA VICE-PRESIDENCE
LE RETRAIT DE LA CANDIDATURE D'EUGENE DIOMI NDONGALA CREE UN EVENEMENT SANS PAREIL

ALERTE PLUS, 30 AVRIL 2003,n°377DIOMI-THISEKEDI, A LA CNS

Jamais le retrait de la candidature au poste juteux de la vice-présidence dévolue à la composante opposition politique n'a fait autant de bruit et sensation. Le Président national de la DEMOCRATIE CHRETIENNE et Coordonnateur du FSD, monsieur Eugène Diomi Ndongala a surpris tout le monde. Pointé favori à la vice-présidence, le Président Diomi Ndongala Nzomambu a obligé toutes les parties à revoir leurs calculs politiciens.
Dans la rue, les commentaires vont bon train et c'est un courage exceptionnel qui a été salué par sa base d'abord et par les opérateurs politiques ensuite.
Néamoins, notre rédaction a enregistré plus de cinquante appels de tous les coins du pays pour savoir les motivations réelles qui ont poussé Eugène Diomi Ndongala à retirer sa candidature.
En tout état de cause, le Coordonnateur du Front pour la Survie de la Démocratie que tout le monde admire pour son indépendance d'esprit et sa franchise, a été revetu d'une sagesse exceptionnelle; tous les politiciens congolais n'ont pas les réflexes voulus pour apprehender et saisir la quintessence des événements à venir. C'est une dimension nouvelle pour les politiciens congolais et il peut se frotter les mains puisqu'il en est le premier.
Nous osons croire qu'en se retirant, le Président Eugène Diomi Ndongala  risque de revêtir d'une nouvelle qualité de médiateur entre les partisans du consensus et ceux du vote afin de ramener les candidats dans un terrain qui peut arranger toutes les parties tout en privilégiant les intérêts de la population.
Les confréres journaliste présents à sa conférence de presse et les nombreux kinois sont restés dans leur soif si bien que ceux qui ont appellé pour savoir en faveur de qui il a retiré sa candidature, ont navigué dans le vide en citant quelques noms.
 Mais le Président Diomi Ndongala a retiré sa candidature au profit du consensus.
Aussi curieux que cela puisse paraître, le pouvoir en place a été lui aussi surpris par cette décision, car il sera obligé de revoir ses calculs en fonction d'une probable arrivée de Tshisekedi d'autant plus qu'il n'y avait que la nouvelle classe politique qui pouvait bloquer le leader de l'UDPS; avec le retrait des jeunes, comme Olenghankoy et surtout Eugène Diomi Ndongala, il n'y a plus rien qui peut arrêter Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Aussi, le bureau de stratégies et d'Etudes du Président Joseph Kabila s'en prendra qu'à lui-même parce que  tous les Congolais attendaient du Gouvernement tous les noms sauf celui de Yerodia Ndomabasi; dans la composante Opposition Politique, il n'y a que Tshisekedi  qui peut faire le contre-poids de cette homme en gilets.
Pendant que nous apprêtions pour mettre la dernière main au journal, nous apprenons q'un désordre indescriptible serait perpetré dans les villes de Matadi, Boma, Mbanza-Ngungu, Mbandaka et Bandundu à l'annonce de ce retrait, au point que les responsables de la RTNC/MATADI ont été obligés de demander au Président Diomi Ndongala d'intervenir en direct à partir de Kinshasa dans le coeur même du journal HIER SOIR A 20H.00  à la radio et à la télé, afin d'apaiser les nombreux membres de la Démocratie Chrétienne surchauffés par la nouvelle.
Il sied de signaler que les événements pareils n'ont jamais suscité autant d'engoument et de commentaires. Ceci prouve à suffisance le niveau  incontestable de la crédibilité de cet opposant et surtout sa popularité.
Le président Diomi Ndongala est une valeur certaine sur laquelle l'opposition politique doit compter pendant la transition et absolument sa présence est un gage pour le gouvernement de transition.

Racky Bokela
ALERTE PLUS, 30 avril 2003