Un résidant de Laval a déposé une demande en recours collectif contre Bell et son service Internet Sympatico parce qu'il paye pour un service illimité alors qu'en réalité, le service est souvent interrompu à cause de pannes, prétend-il.
Le requérant indique, dans la requête déposée en cour mardi, que «tous les types de forfaits offerts par Bell en matière d'Internet sont de type mensuels et impliquent une utilisation dite illimitée par les abonnés, en ce sens qu'ils sont accessibles 24 heures sur 24».
Ainsi, soumet-il, les clients sont en droit de s'attendre à un accès au Web en tout temps, peu importe l'heure du jour ou de la nuit.
Pas toujours
Or ce ne serait pas toujours le cas. Le service, a-t-il pu constater, est souvent interrompu alors que lui continue de payer pour un accès illimité.
Seulement au début d'octobre, il affirme avoir subi des interruptions de service de plusieurs heures les journées du 2, 3, 4, 11, 13 et 14 octobre. À chaque occasion, le requérant indique avoir contacté le service technique de Bell, qui lui aurait confirmé qu'il s'agissait de pannes majeures.
Même qu'à plusieurs occasions, les lignes téléphoniques de l'entreprise étaient surchargées, soutient le requérant. Selon lui, un message enregistré confirmait alors l'ampleur de la panne.
Le requérant ne croit pas qu'il devrait payer pour un service qu'il ne reçoit pas et qu'il devrait être remboursé pour le surplus déboursé.
«En tenant compte des interruptions de service, la méthode de facturation de Bell est inacceptable et contrevient à ses obligations légales et contractuelles envers ses abonnés», peut-on lire dans la requête.
Les clients étaient en droit de s'attendre à un service accessible en tout temps, estime-t-il.
Remboursement
Le client juge avoir droit au remboursement de ce qu'il a payé à chaque instant où le service était en panne, en plus d'un montant pour les troubles et inconvénients subis.
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