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19 août 2006

Serpents à gogo

Snakes on a Plane a tellement fait jaser, et ce avant même le tournage, qu'il est convenu d'en parler comme d'un « évènement ». Mais pourquoi diable tout ce potin ?

Aleksi K. Lepage

Tout est dans le titre du film, d'une simplicité désarmante, presque recherchée, titre trop con pour être vrai Snakes on a Plane (Serpents à bord en français) présente effectivement des gens coincés dans un avion rempli de serpents. Suivant cette logique du «titre qui dit tout d'un coup », comme le ridicule-mais voulu Attack of the Killer Tomatoes de 1978 (avec, pour de vrai, des tomates tueuses !), un film d'horreur comme le récent The Descent aurait pu s'intituler Des filles dans une grotte avec des monstres. La présence du respectable Samuel L. Jackson au générique ajoute à la farce : Qu'est allé faire cet acteur de renom dans ce qui a tout l'air d'une niaiserie euphorique et déjantée ? On dirait presque un canular.

Toujours à l'affût d'un nouveau phénomène, et suivant les propos de l'auteur et blogueur Josh Friedman, lequel devait initialement écrire le scénario du film, des internautes ont très vite récupéré Snakes on a Plane, le titre et le concept, pour en faire une sorte de running gag. Petit à petit, le gag a pris les proportions d'une vaste plaisanterie. Aussi a-t-on eu droit à une flopée de blogues consacrés au film, des faux posters Snakes on a Plane, des bandes-annonces parodiques, des courts métrages amateurs et même des chansons d'un goût douteux - on a créé un groupe Snakes on a Jefferson Airplane, c'est tout dire... L'engouement pour ce film, alors qu'il était en cours de fabrication, est devenu tel que les producteurs, suivant les attentes (et les demandes) des foules internautes avides de sensations, ont décidé, à la dernière heure, d'ajouter à Snakes on a Plane des scènes supplémentaires : plus de bibittes, plus de sang, plus de foufounes, faisant passer le film de la cote PG-13 (13 ans et plus) à la scandaleuse cote X, indiquant qu'il s'agit d'un produit «pour adultes ». Aussi ne faut-il pas s'étonner de la levée de bouclier dans la blogosphère lorsque les producteurs ont eu la très mauvaise idée de changer ce titre vendeur pour le très plate Pacific Air 121.

Snakes on a Plane est peut-être le premier «film culte» prématuré de l'histoire du cinéma. À moins que toute cette clameur n'ait été malicieusement entretenue par des gens à la solde de New Line Cinema... D'ailleurs, les producteurs, évidemment pour ne pas tuer le « hype » entourant le film, ont refusé toute pré-projection aux journalistes. Mais La Presse a fait attendre ses presses pour vous offrir sa critique...


Tout ça pour ça

Aleksi K. Lepage

Cinq millions de dollars investis dans un truc aussi volontairement niaiseux ? C'est obscène. À l'époque, le producteur économe Roger Corman aurait produit 40 séries B et Z avec ce budget « modeste », et encore aujourd'hui Lloyd Kaufman, autre mentor du film à 10 sous, en fabriquerait le double.

Promu comme un « évènement » grâce aux rumeurs entretenues sur l'Internet, et même comparé à un phénomène semblable à celui de The Blair Witch Project, on ne peut même pas parler de Snakes on a Plane comme d'un petit film fauché tourné avec deux caméras, trois planches, six clous, un sac de sang de synthèse, une bonne idée en guise de scénario et quelques copains en guise d'acteurs.

Snakes on a Plane est un très mauvais produit de manufacture, un faux « film culte instantané » qui sera éventuellement réduit à un petit paragraphe dans l'histoire du cinéma de genre, et à une minuscule note en bas de page dans l'histoire du cinéma populaire américain de l'an 2006.

Toute l'intrigue est effectivement dans le titre : Un avion, des gens, des serpents, et Samuel L. Jackson pour faire le ménage.

C'est tout. On était en droit de s'attendre, sinon à une critique virulente, au moins à un petit commentaire politique en sourdine (le serpent, c'est-à-dire l'incarnation du mal, dans un avion, ne dites pas, que ça ne vous rappelle rien). Mais là où les vieux George Romero et John Carpenter auraient vu matière à pamphlet déguisé, le réalisateur David R. Ellis, avec ce scénario/canevas rudimentaire mais plastique et malléable, n'a vu que matière à divertissement. De fait, Snakes on a Plane est ridicule d'un générique à l'autre, mais jamais ennuyeux. Ellis, ancien cascadeur, connaît la technique, et son Final Destination II, bien qu'insignifiant, n'était pas mal du tout.Snakes on a Plane En ce sens, Snakes on a Plane n'est pas une foirade totale : On nous avait prévenus, ce sera con. Et ce l'est, con, mais juste con : les effets numériques sont risibles, le gore se résume à trois giclée de jus rouge et le sexe à l'apparition d'un sein lors d'une scène de « baise torride dans les toilettes» qui ne choquerait que des mormons.Snakes on a Plane Dans le genre « film d'horreur dérisoire et respectueux de ses modèles », louez Slither (bide au box-office) ou encore Eight Legged Freaks (autre bide au box-office.) Mieux, revoyez Gremlins de Joe Dante, auquel Snakes on a Plane rend un court mais vibrant hommage. Enfin, ne vous laissez pas prendre au piège. Ce film est un attrape-nigaud. Serez-vous dupes ?


20 août 2006

Sssssi bon et sssssi mauvais à la fois

Maxime Demers

Comme prévu, on est beaucoup plus près du navet que du chef-d'oeuvre. Sauf que Serpents à bord remplit merveilleusement bien sa mission principale, celle de faire rire et de provoquer quelques frissons. Que demander de plus ?

On est quand même très curieux de savoir ce que fument exactement les milliers d'internautes qui ont voué un culte à Snakes on a Plane (Serpents à bord, en version française) sur la grande toile depuis plusieurs mois.

L'engouement sur le Web est tel qu'une recherche effectuée sur Google à partir du titre du film renvoie à plus de 20 millions de pages, dont plusieurs blogues et sites de fans, tous aussi insolites les uns que les autres. On retrouve aussi sur la toile un nombre hallucinant de parodies et de satires de ce film d'horreur de série B que personne n'avait encore vu jusqu'à jeudi soir, tard. Un vrai phénomène, donc.

Clichés
D'emblée, ce qui est bien avec Snakes on a Plane, c'est qu'on sait très bien d'avance à quoi s'attendre et qu'en bout de ligne le film nous sert exactement ce que les amateurs du genre veulent: un scénario impossible bourré de clichés, des dialogues stupides et ridicules, des personnages stéréotypés à l'os, des blagues de mauvais goût et, surtout, beaucoup de gens qui se font mordre - voire avaler tout rond - par des serpents de toutes les couleurs et de toutes les grosseurs. Bref, le menu est copieux.

L'intrigue : un jeune surfeur cool d'Hawaï (Sean Jones) qui a été témoin d'un meurtre commis par le dangereux criminel Eddie Kim (Byron Lawson) doit se rendre à Los Angeles pour témoigner contre le bandit en question.

Pour éliminer le témoin, Eddie Kim a l'idée de génie de remplir l'avion qui transporte le témoin de serpents exotiques venimeux. Mais heureusement, le brave agent du FBI Nelville Flynn (Samuel L. Jackson) qui est chargé de protéger le témoin, n'a peur de rien, ni des hauteurs, ni des serpents...

Évidemment, tout le monde sait que les serpents, même les plus dangereux, n'attaquent pas les humains à moins qu'on ne les provoque. Sauf que le diabolique Eddie Kim a pensé à tout: une substance tirée de fleurs répartie dans l'avion par le système d'air conditionné rend nos amis reptiles aussi agressifs que des loups affamés.

Terreur
Lâchés lousse dans l'avion, les serpents sèmeront donc la terreur, au grand plaisir des spectateurs. Car force est d'avouer que les scènes d'attaque des serpents sont d'une incroyable efficacité, à la fois effrayantes, horribles, gore et... hilarantes !

Car il faut dire que les serpents de Snakes on a Plane savent bien viser. Ils s'attaqueront à toutes les parties du corps des passagers du vol Pacific Air 121, même les plus intimes. Par exemple, l'une des premières victimes (un homme) se fera mordre au moment où il va se soulager dans les toilettes de l'avion. On vous épargne les détails...

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Snakes on a Plane (Serpents à bord, en version française), un film d'horreur de David R. Ellis. Avec Samuel L. Jackson, Julianna Margulies, Rachel Blanchard et Kenan Thompson.


18 août 2006

Les serpents, l'échelle vers le succès

David Patry

Les reptiles virtuels que vous verrez dans le film Serpents à bord, qui vient tout juste de prendre l'affiche sur nos écrans, sont le fruit du travail d'une entreprise de chez nous.

La compagnie Hybride, basée à Piedmont, avait le mandat de réaliser les créatures vedettes du film d'horreur/ action hollywoodien. L'entreprise qui compte 90 employés a mis un an à remplir son contrat d'une valeur de plusieurs millions de dollars.

Au total, une trentaine de serpents différents ont été créés par les artistes d'Hybride. Ces acteurs virtuels ont été utilisés dans 150 plans, pour huit minutes de temps à l'écran. Beaucoup de travail a été nécessaire à cette réalisation.

«Le serpent mérite sa réputation d'animal le plus complexe à animer, explique Pierre Raymond, producteur et superviseur des effets pour le projet. Chaque espèce se déplace d'une façon particulière. On ne peut pas recourir aux techniques d'animation habituelles», indique-t-il.

Entreprise d'expérience
Mais Hybride en a vu d'autres. La firme a notamment créé les environnements virtuels de Sin City, de même que les personnages 3D de Spy Kids.

La tâche qui attendait les créateurs de l'entreprise pour Serpents à bord était d'autant plus complexe que les reptiles devaient interagir avec les acteurs, entrant en contact avec leur corps.

Ce mandat allait donc plus loin que les animations habituellement nécessaires pour donner vie aux célèbres rampants du cinéma, tels que le Basilic, le «roi des serpents» des aventures de Harry Potter. «Tous les éléments étaient réunis pour faire en sorte d'augmenter le niveau de difficulté», souligne Pierre Raymond.

L'ABC de l'animation
Pour donner vie à ses serpents numériques, Hybride a dû d'abord étudier les mouvements des différentes espèces à imiter. «On a choisi des serpents qu'on ne retrouve pas facilement en Amérique du Nord», explique le superviseur.

L'équipe d'animation 3D conçoit ensuite les reptiles virtuels. Cette étape a nécessité des milliers d'heures de travail.

Puis, on ajoute les textures et l'éclairage sur les créatures. Il s'agit d'une étape importante pour le réalisme du résultat final. Ne reste plus qu'au département 2D de faire le travail d'intégration du matériel aux plans de caméras prédéterminés. L'éclairage et les mouvements de caméra avaient été analysés au préalable. Encore une fois, plusieurs milliers d'heures sont nécessaires.

Le résultat est soumis au superviseur d'effets du film, qui le présente à son tour au réalisateur. «À ce moment-là, on retourne à la case départ, affirme M. Raymond. Il faut donner suite aux commentaires reçus.»

Avant d'arriver à la version finale, les créateurs doivent en moyenne soumettre 10 versions préalables. «Avec un acteur, le réalisateur va prendre la meilleure de quelques prises, mais en virtuel, on peut recommencer indéfiniment», explique le superviseur.

Résultat probant
Les reptiles virtuels créés par Hybride étaient tellement réussis que l'équipe de réalisation du film a décidé d'effacer quelques-uns des 400 vrais serpents utilisés lors du tournage pour les remplacer par des faux.

«Au cours du tournage, il s'est avéré que les serpents étaient peu actifs, raconte Pierre Raymond. Lentement, on les a remplacés par des serpents 3D plus actifs», dit-il.

C'est que les créateurs peuvent prendre la liberté d'en mettre un peu plus que la réalité pour leurs animations.

Des serpents plus agressifs sont toujours bienvenus dans un film d'horreur/action. «Dans la plupart des cas, c'est subtil, mais ça fait son effet», conclut Pierre Raymond.

Le dollar fort n'a pas nui à la compagnie
La compagnie Hybride ne manque pas de travail. Elle planche présentement sur deux autres projets: le film américain 300, et la série Marie-Antoinette, mettant en vedette Karine Vanasse.

Les projets en cours sont tournés sur écrans verts à Montréal et Hybride devra y ajouter les décors par la suite.

Normalement, la compagnie planche plutôt sur des productions qui ne sont pas tournées à Montréal. «C'est un peu curieux, on pourrait s'attendre à ce que la production et la postproduction soient faites dans la même ville, mais jusqu'à maintenant, c'est plutôt le contraire», indique Pierre Raymond.

Les projets sur lesquels la boîte d'effets visuels travaille proviennent à 90% des États-Unis.

Hollywood constitue le plus gros joueur dans le domaine des effets spéciaux.

Taux de change
Heureusement, la hausse de la valeur du dollar canadien n'a pas affecté le nombre de contrats que les Américains octroient à l'entreprise. La compagnie jouit d'une réputation qui lui permet de bien s'en tirer.

«On est très chanceux d'avoir cette notoriété, car on peut charger le même prix qu'une entreprise américaine et obtenir le contrat tout de même. Sinon, on serait probablement en difficulté», précise Pierre Raymond.


20 août 2006

Snakes on a Plane, premier au box-office nord-américain

Los Angeles - Le thriller Snakes on a Plane a pris la première place du box-office nord-américain ce week-end, sans pour autan atteindre le succès escompté, selon les chiffres provisoires fournis dimanche soir.

World Trade Center d'Oliver Stone est resté à la troisième place où il s'était installée pour son entrée la semaine dernière, tandis que la comédie Talladega Nights se maintenait à la deuxième place, a indiqué la société Exhibitor Relations.

Snakes on a Plane, un thriller réalisé par David Ellis avec Samuel L. Jackson, met en scène la panique des passagers d'un avion de ligne entre Hawaï et Los Angeles, dans lequel un meurtrier lâche des serpents venimeux.

Mais malgré son thème spectaculaire et un grand tapage sur Internet, le film projeté dans 3500 salles n'a réuni que 15,3 millions de dollars de recettes entre vendredi et dimanche aux États-Unis et au Canada.

En deuxième position, Talladega Nights : The Ballad of Ricky Bobby, une comédie sur le monde de la course automobile, empoche 14,1 millions de dollars, et atteint un total de 114,7 millions de dollars pour ses trois semaines d'exploitation.

Avec 10,8 millions de dollars de recettes, World Trade Center, qui raconte la miraculeuse survie de deux policiers dans les décombres des tours jumelles de New York le 11 septembre, arrive en troisième position.


wikipedia.org

Snakes on a Plane wrapped up principal photography in September of 2005, but after popularity of the upcoming film grew to unexpected levels, the studio later ordered five days of additional re-shooting to raise the MPAA rating from a PG-13 to an R

The film has been rated R by the MPAA for language, a scene of sexuality and drug use, and intense sequences of terror and violence.

Snakes on a Plane has become a major pop culture event and cult favorite in a large part due to its large internet fanbase who created an entire subculture around the film during the lead up to its release.

The storyline of the film is credited to the University of Pittsburgh administrator—and first time Hollywood writer—Dalessandro, who got the idea in 1992 from a nature magazine. "I read about the Indonesian brown tree snake climbing onto planes in cargo during World War II". He originally wrote the screenplay about the brown tree snake loose on a plane and called it "Venom". He soon revised it to be about poisonous snakes, and then crediting Alien revised it again to include "lots of them loose in the fuselage of a plane."

Dalessandro's third draft of "Venom" was turned down by all 30 Hollywood studios in 1995 and the Pittsburgh administrator lamented "My big foray into Hollywood. They put it on a shelf." In 1999 though a producer for MTV/Paramount followed up before NewLine took over.

The film's title and premise generated a lot of pre-release interest on the Internet. One journalist even wrote that Snakes on a Plane is "perhaps the most internet-hyped film of all time." Much of the initial publicity came from a blog entry made by screenwriter Josh Friedman, who had been offered a chance to work on the script. The casting of popular actor Samuel L. Jackson further increased anticipation. At one point, the film's working title was altered to Pacific Air Flight 121. In August 2005, a perturbed Samuel L. Jackson told an interviewer, "We're totally changing that back. That's the only reason I took the job: I read the title."[7] In another interview in early 2006, Jackson claimed that once he learned about the movie title being changed he said: "What are you doing here? It's not Gone with the Wind. It's not On the Waterfront. It's Snakes on a Plane!"[8] On March 2, 2006, the studio reverted the title to Snakes on a Plane.

In recognition of the unprecedented Internet buzz for what had been a minor movie in their 2006 line-up, New Line Cinema ordered five days of additional shooting in early March 2006 (principal photography had wrapped in September 2005). While re-shoots normally imply problems with a film, the producers opted to add new scenes to the film to take the movie from PG-13 into R-rated territory and bring the movie in line with growing fan expectations. Among the additions is a line that originated as an Internet parody of Samuel L. Jackson's traditional movie persona: "Enough is enough! I have had it with these motherfucking snakes on this motherfucking plane!".

In mid-July 2006, New Line Cinema revealed that it would not be showing any advance screenings for critics. Gitesh Pandya of BoxOfficeGuru.com stated that "These kind of movies are marketing-driven, not critic-driven. So the only thing the critics could do is hurt it. And even if the reviews are good, they wouldn't mean much." The film debuted on August 18, 2006 with some late-night screenings on August 17, 2006. Despite the lack of advance screenings, the movie has garnered much publicity in various media.

An illustrated book from Thunder's Mouth Press, Snakes on a Plane: The Guide to the Internet Ssssssensation by David Waldon details the internet phenomenon and was published July 28, 2006.

Several independent T-shirt manufacturers have made T-shirts with graphics illustrating various humorous representations of the film.

In a move which goes against usual movie merchandise practices, New Line Cinema partnered with CafePress.com to permit fans of Snakes on a Plane to become official licensees of Snakes on a Plane merchandise. This opened the door for millions to design and sell not only t-shirts, but other gift items such as mugs. Designers are restricted from using any copyrighted images or content created by New Line Cinema (e.g. images from the film), or images/depictions of the individual actors in the film. Fans have already responded by creating hundreds of designs including those using the full title of the film, something allowed by the New Line Cinema/CafePress partnership.

Snakes on a Plane became an Internet phenomenon soon after Josh Friedman's blog entry and mentions on several Internet portals. The title inspired bloggers to create songs, apparel, poster art, pages of fan fiction, parody films, mock movie trailers and even Short film parody competitions. Snakes on a Plane has also inspired the creation of graphics for fictional movies about other animals in odd settings, such as "Bears on a Submarine" and "Sharks on a Roller Coaster".

On July 6, 2006, the official Snakes on a Plane website started a promotional sweepstakes called the "The #1 Fan King Cobra Sweepstakes". The contest makes innovative use of the publicity-generating potential of the Internet, requiring contestants to post links on forums, blogs, and websites and collecting votes from the users of those sites.

Recently, Varitalk has started an advertising campaign in which fans can send an amusing semi-personalized message in the voice of Samuel L. Jackson to telephone numbers of their choosing.

Some people have even examined Snakes on a Plane for hidden political meanings. Richard Kim of The Nation compared the way the movie "inspires laughs and thrills" with how the Bush Administration uses the threat of terrorist attacks to instill "fear and acquiescence". Other anti-war bloggers have even analyzed Snakes on a Plane as a serious political satire that comments on the irrational fear driving the War on Terror. Still others have speculated that the true operative metaphor behind the need to laugh at this fear is rooted in the September 11, 2001 attacks—the animal trainer who supplied the snakes for the film shows this in his comment, "But it's that fact they sneak up and can kill you. It's one of those things, it's like a nasty little terrorist without arms[...]" .

On August 17, 2006, subscribers on a number of websites (including a forum and an imageboard that created several memes revolving around the movie) raided theaters across the United States and the rest of the English-speaking world in an apparent "invasion". As a result of this, many cities played host to a handful of people in costume (afro wigs and black suits) at certain showings. At least one such "invasion" made national news.

Trivia
No United States-based airline currently allows snakes in the main cabin area. However, some airlines allow snakes to travel as cargo.


page mise en ligne par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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