Semaine du 18 février au 24 février
18 février 2002
Début d'une nouvelle semaine. Elle me fait peur, je l'avoue.  Prabablement synonyme de retour à l'emploi.  J'essais de me motiver en me disant que ce sera probablement temporaire mais j'espère que le temporaire sera de la plus courte durée possible. 
    Pour la première fois depuis longtemps, j'ai pris mon auto et j'appréciais le moment.  Il fesait beau soleil, la musique était bonne.  C'était parfait.  Quand ça fait 4 mois que ça t'es pas arriver, ça surprend.  Peut-être est-ce que je m'ennuis trop de l'été.
Wildthing
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19 février 2002
La date est fixée, le retour au travail lundi le 25 février.  Bah, je vais y survivre. Au moins je devrais avoir un horaire presque régulier, sans le stress du sur appel.  C'est déjà un bon début.  Et puis ce n'est peut-être qu'une transition vers un nouvel emploi. On verra.

   Je lisais mon roman aujournd'hui et un passage m'a fait penser à toi mon amour. Peut-être pourras tu comprendre ou du moins apprécier l'image que tu projettes à mes yeux. Voici donc l'extrait:



















  

     
Tu vois, quand je vois une description comme celle-là de l'héroïne, c'est toi que je vois. C'est toi que je vois tourner sur le plancher de danse au bras du beau Nic. C'est à ton passage que je vois tous les hommes du roman s'incliner et tomber amoureux. Une image empreinte de grâce, de volonté et d'intelligence.
"...elle est d'une féminité suprême, sa longue silhouette drapée de noir. Cintrée à la taille, la robe suit de très près les lignes du corps et elle est fendue à partir du genou pour permettre les mouvements de danse.  Le corsage, tout aussi ajusté, couvre pudiquement la poitrine qu'il enserre et dégage totalement le dos. La robe est "implacable et redoutable", comme la qualifie Florent, qui s'est acharné à construire un écrin pour la jeune femme de vingt-cinq ans que la maternité a épanouie sans faner.  Les longs gants qui s'arrêtent au-dessus du coude forment une droite ligne avec  la découpe du corsage et le noir fait chanter la peau lumineuse des épaules et du dos. (...)
Adélaïde de Marie Laberge; p.638
Wildthing
20 février 2002
  Peut-on vaincre la dépression ?

                   D'un coté, j'ai hâte de retourner travailler.  Juste pour enfin arrêter de tourner en rond et m'apitoyer sur mon sors.  Retourner dans la classe ouvrière quoi!  Je sais bien qu'on ne guérit pas du jour au lendemain.  Je suis réaliste, mais n'empêche que je suis tannée de me sentir limiter, malade.  Oui ça m'a fait du bien d'arrêter, j'en avais besoin, j'étais au bout de mon rouleau.  Maintenant ça va me faire du bien de retrouver la routine de l'emploi.

                    Ça a peut-être l'air redondant, mais être en dépression me dépresse. Ça entache ma valorisation personnelle.  Je doute de moi sur tout, chose que je n'ai pas l'habitude.  Je suis plus fragile aux regards des autres, comme si c'était écrit dans mon front que j'ai eu besoin de la médecine pour me donner un coup de pied au derrière.  Pourtant, personnellement, je ne juge jamais quelqu'un qui se dit en dépression.  Pourquoi suis-je si dure envers moi-même?

                     Je sais que ça ne sera pas toujours facile, mais je veux m'en sortir.  Je veux retrouver mon assurence et l'estime de moi-même.  Regardez-moi bien aller, y'a rien qui va m'arrêter !
Wildthing
21 février 2002
   J'avais un message qui m'attendait ce matin.  Un M. Guglielminetti me disait avoir mentionné mon site dans sa chronique de La Presse. Un peu incrédule, je suis allée chercher La Presse de ce matin.   Je ne savais pas que ma page était accessible seulement par Internet Explorer, je m'en excuse pour ceux qui possèdent Netscape.
   Au même moment où j'écris ces lignes, je regarde la finale bronze au curling féminin.  Je trouve ça navrant pour l'équipe de Kelly Law de ne pas être de la finale or-argent.  Elles l'auraient mérité les filles.  Elles jouent saprement bien. Bonne exemple comme quoi parfois un échec ne veut pas dire qu'on ne vaut rien, ce n'est qu'un parfois qu'un pépin en cours de route qui nous a mené loin de notre objectif premier.

     Si seulement je pouvais penser de la sorte quand il est question de moi.  Je me réprimande de mes échecs, aussi petits soit-ils, pendant des années.  Je me demande comment j'ai fait pour en arriver là.  Ce que je donnerais pour enfin de débarasser de ses poids que je portent. Mon dieu que la vie doit parraître légère lorsqu'on arrive à vivre au jour le jour.

      J'ai posté aujourd'hui ma demande d'admission à l'université.  On verra bien ce que ça va donner.  Je dois avouer qu'avec mes notes, je ne m'inquiète pas trop.  Comme dirait mon orienteure, si j'ai déjà été accepté deux fois en droit, il n'y a pas grands domaines des sciences humaines où je serais refusée.  Je ne sais pas trop si je veux retourner aux études, mais la demande me permets de ne pas avoir à décider avant le mois de mai ou juin.  En fait, pour 30$, je me suis acheté du temps pour prendre ma décision.

   
Wildthing
24 février 2002
   Bon, de retour après quelques jours d'absences.  Le travail recommence demain.  Et la routine qui reprends.  Bof, ça va me faire du bien !  Enfin je l'espère vraiment.  Ça va être stressant pas mal mais il faut le faire.

     Je dois rester réveiller le plus longtemps possible cette nuit afin de retomber sur le beat de nuit.  Si je veux pas avoir les yeux qui ferment dans mon shift de la nuit prochaine, je devrai dormir demain matin.  Serais-je capable?  Je ne sais pas.  C'est dur pour le corps se réhabituer à la vie de nuit quand ça fait 4 mois que tu vis à un rythme très lent de jour.  Ça passe ou ça casse comme ils disent.  J'ai les yeux pesants, mon lit m'appelle mais je dois résister.  C'est pas évident.

    Le canada a remporté la médaille d'or au hockey masculin.  Bien contente de voir le pays bien finir les olympique eux qui l'avaient mal commencer.  Au moins on a battu le nombre de médailles de Nagano.

    Je devrais avoir des nouvelles jeudi pour savoir si je suis sélectionné pour une pré-entrevue pour une nouvelle job.  Faut pas s'en faire avec ça mais j'ai hâte de voir si j'ai passer le premier test.  Je sais que le résultat convoité est encore loin, mais au moins c'est bon pour le moral de voir qu'on réussit un examen que ce n'est pas tout le monde qui passe. On verra bien.  Je vous tiendrai au courant.  
Wildthing