Marcelle (Etoile)

Aujourd'hui c'est bien tranquille je vais vous parler du vent.
 
Quand j'étais petite, j'avais peur du vent parce qu'il faisait beaucoup de bruit!!!  Ma grande soeur me disais, « C'est qu'il apporte des messages de très loin et qu'il est pressé de les
rendre aux gens et qu'il est si bruyant!! ».
 
Nous demeurions en Abitibi.  Et comme ma mère était souvent hospitalisée à Montréal, un jour j'ai demandé au vent d'aller lui dire que je m'ennuyais d'elle.
 
Par hasard ce soir là, elle avait téléphoné à la maison.  Vous savez ces téléphones à cornet que l'on criait dedans. Tous voulaient lui parler, puis moi je n'avais pas eu le temps de dire beaucoup de mots.
 
Alors ce même soir assise sur la corniche de ma chambre, je disais au vent que j'avais un long message à faire parvenir à maman.  Qu'il fallait se dépêcher avant qu'elle s'endorme!!   Il devait faire beaucoup de bruit pour se rendre à elle!!!
 
Comme cette nuit-là il ventait à écorner les boeufs, j''étais toute heureuse, car pour moi ma mère avait bien reçu tous les mots que je lui avait envoyés.
 
C'est de même que j'étais devenue l'amie du vent, je lui confiais mes joies, mes peines, et lui cueillais des fleurs des champs.

Vous savez, il m'arrive encore d'avoir peur des gros vents. Alors je retourne au jardin de mon enfance pour me rassurer..
 
Toudelou Marcellexxxx
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Chère Denise,

Nous sommes tous avec toi en pensée.
 
Tu sais l'amour est  une source qui ne tarie jamais. Ton beau Monsieur sera toujours là dans cette mystérieuse dimension où les êtres ne souffrent plus. Mais il veillera tendrement sur toi.
 
Avec le temps il séchera tes larmes; tu entendras dans le vent ton nom prononcé doucement quand votre amour aura surmonté ta peine.
 
Alors tu trouveras la paix du coeur et pourras songer à tous les beaux moments que vous avez vécus ensemble.

Avec tout ma tendresse
Marcellexxxx

Assise dans sa berçeuse, perdu dans ses pensées elle me regarde m'approcher d'elle. Doucement je pose ma main sur la sienne; son regard soudain croise le mien et je vois dans ses yeux tellement d'amour et de tendresse, que je lui dis gauchement les mêmes paroles chaque jeudi depuis trois ans.

"Avez-vous lû votre journal?" Elle me répond, "Oui mes yeux vieillissent; ils sont fatigués." J'ajoute, "Voulez-vous communier?".

Sa prière est tellement touchante, que je me tais, le coeur tremblant, une douce émotion monte en moi.

De cette vieille dame sans âge, que j'aimerais poser ma tête sur ses genoux comme une enfant, pour recevoir la caresse de ses mains usées par les durs travaux. Mais je souris en priant silencieusement.

Elle s'est éteinte depuis comme un oiseau fragile... sans bruit. Jeudi passé je suis retournée m'assoir dans sa berçeuse, j'ai redis, "Voulez-vous communier?".

J'ai cru entendre une petite voix lointaine me répondre.

Après je m'en suis allée à la montagne. Là-haut entre le ciel bleu et la cîme des arbres. J'ai fredonné tout bas la chanson de M. Bocelli (Con té partirô ) "Time to say good bye."

En redescendant de la montagne une paix en moi s'installait lentement, j'ai compris qu'une autre amie me protégeait au paradis.

Pour ceux et celles qui liront ceci, j'espère qu'ils croiront tout comme moi qu'après la vie tout n'est pas fini. "Con té partirô".

Et oui à la montagne j'ai retrouvé la paix et le sourire. J'ai compris que ceux qui partent sont là quelque part et si nous sommes à l'écoute, on peut sentir leur présence et leur amour encore...

Marcelle
 

En effet là-haut ce fut un havre de paix, juste le vent dans les arbres, j'étais tout près des nuages , un silence reposant, une douce solitude que rien ne troublait.

Ce matin, réunion.  La vie continue, mais j'ai encore la montagne dans ma tête.
 
Comme le grimpeur puise sa force dans l'effort de la montée.   Moi je trouve ma paix dans le silence des hauts sommets. Vu d'en haut, le pourquoi des choses perd de son importance.  Les petites misères de la vie sont moins pesantes.  Finalement le soleil est toujours au rendez-vous sur les hautes cîmes.  Le retour est parfois ardu, mais quand le pied et le coeur sont légers, Chaque foulée me ramène à mes vraies valeurs..  Je souris et me surprend à fredonner "Non rien de rien, je ne regrette rien".  Et pourtant j'ai chuté dans la descente, allez savoir pourquoi.  Serais-ce possible de demeurer toujours vigilante.  Je ne crois pas, mais l'important est de savourer tous les beaux moments.  Aimer la vie c'est se donner le droit d'être heureuse.

Toudelou et bisous
Marcelle

Des messages comme celui-ci me font beaucoup réfléchir tout en m'imprégnant de ta simplicité, de ta spontanéité.

Si je me résume, je peux dire que ta beauté à toi, ta vérité, résident dans ta simplicité, ta spontanéité devant la nature... tu vois, cela m'a pris 2 jours pour te répondre.... j'étais toute imprégnée de ta paix, au retour de ta promenade en montagne .... et je suis bien d'accord avec toi !

Bonne journée

Clo  xxx

Je suis un peu capotée, mais c'est de même que vous m'aimer.
Bisous  vlan vlan Marcelle 

Ce matin, 7heures.  Estomac va assez bien, l'idée que les filles mangent ma part de pâtisserie me déplait:-)))

J'appelle Crino et nous voilà parties pour la grande ville ave JM. Pas de problème pour se rendre à la Brûlerie.

Et oui, un dame sur le trottoir cela ne pouvait être autre que  Manuéla qui nous accueille  avec un beau sourire;  et vlan voilà Claudie qui s'amène et ne  nous reconnait pas malgré les bras en l'air, toute étonnée de voir 3 Nanas et c'est les embrassades. Déjà l'ambiance est super sympa. nous continuons notre babillage à l'intérieur toutes contentes  de pouvoir  se voir; jusqu'à l'arrivée foudroyante de Denise.  Qui  vient alimenter la bonne humeur  . Voilà que le serveur nous dit qu'il ferme à 4heures. J'ai l'impression qu'à voir ses cinq belles femmes à la table il a eu peur que les clients ne quittent plus le
resto.:-))))

Une belle rencontre qui valait le déplacement, Je suis partante pour toutes les autres rencontres à Sept Iles  ou aux iles Moukemouke, car les Moustiques nous sommes des gens supers sympa.

Bonne nuit à tous.  Moi si je rêve se sera de me voir attablée à la Brûlerie. Ce fut court mais quelle belle atmosphère. Merci les amies.

Bisous Marcelle

Moi Denise, c'était une religieuse quand j'étais trop dissipée.  Elle avait un bureau fermé et  me faisait assoir dedans à ses pieds.  C'était  plutôt comique. Une fois  j'avais attaché ses lacets de souliers ensemble.  Quand elle est allée au tableau elle s'était étendu de tout son long.  Woawoa que la classe riait.  J'ai été clair pour la  quelques coups  de  stap, mais comme j'avais toujours  de la résine de vilon (qui amorti les coups) je m'en foutais...

J'ai commencé a être sage  le jour ôu je me suis ramassée au bureau de la supérieur, une grand femme de 6 pieds,  l'air bourrue que tout le monde avait peur incluant moi.

Surprise, elle  me parlait doucement avec des mots gentils et me donnait du chocolat, je crois que c'est là que j'ai compris la valeur et l'emprise du chocolat  pouvait avoir chez moi..
Après ce jour dont je me souviendrai toute ma vie.  Elle aurait pu me demander n'importe quoi tellement j'avais de l'admiration pour elle.  Et toutes mes amies n'aspiraient qu'à aller dans son  bureau.
Tou delou Marcelle:-)))

Allo le beau monde. Y fait fret en tabarouette, j'ai sorti mes bas de laine, et mes mitaines.

Mettez vous tûques les ptits gars, vos culottes à grand manche les ptites filles. N'émigrons pas cette hiver chauffons plutôt la fournaise. Et vogue notre galère. Toude lou Marcelle.

.....En parlant à Denise dans un e-mail: Tu as un grand coeur, tu penses aux petits oiseaux, au père Noel , et puis qui va pousser les autos qui reste prisent dans la neige, qui va relever les personnes qui tombent quand c'est glissant, qui va pelleter le perron ou mettre le chat dehors, on ne peut vraiment pas se passer de l'hiver c'est trop beau :-))) En attendant vive l'automne avec ses couleurs qui vont nous en mettre plein la vue.....

...... Bonne nuit les Moustiques. Comme il y a longtemps que Claudie ne nous a pas bordés, je viens le faire se soir.

Vous avez assez folâtré toute la journée, alors baissez vos ailerons, remontez vos draps santé ou couverte de flanelle jusqu'aux oreilles, la nuit va être froide.

Je dépose tout doucement un bisou sur votre front en vous souhaitant de beaux rêves. Que votre nuit sois à l'image de cette journée, un groupe merveilleux qui se taquine avec beaucoup d'amitié et d'humour, qui apprend à se connaître, à s'apprécier. Des petites nouvelles et un petit gars qui sont entrés dans la danse avec entrain et de la verve épistolière à faire craquer nos écrans (je l'ai cherché dans le dictionnaire):-)))). Voilà un beau portrait des Moustiques. Toutes les étoiles veillent sur votre sommeil. J'en entends qui ronflent déjà. Marcellexxx