Nus et vulnérables un soir
La beauté nous tendit les bras
Nous avons rêvé d'immortalité
Et pleuré dans l'heure éphémère
Nous avons tiré le soleil de l'ombre
Nous avons touché du doigt une étoile
Toute caresse au ras du sol
Toute parole au plus profond du sang
Nous allions nous connaître dieux
Et quitter l'angoisse du monde
Nous allions savoir à jamais peut-être
La douceur du matin très haut
Nous brûla d'une seule larme.
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© 1998
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