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  RINFRET
 
Aimé Rinfret
(1825-* )
Mariage
entre
Aimé Rinfret et Adélaïde Perron
St-Casimir de Portneuf
Le six août mil huit cent cinquante, après la publication d'un ban de mariage, faite au prône de l'église paroissiale de cette paroisse, pareille publication faite au prône de l'église paroissiale de Ste-Anne entre Aimé Rinfret, cultivateur, fils majeur de feu François Rinfret et de Théotiste Papillon, (ses père et mère de Cap- Santé) d'une part ; et Adélaïde Perron, fille majeure de feu Michel Perron, cultivateur, et d'Adélaïde Larouche (ses père et mère de la Baie St-Paul), d'autre part ; dispense de deux bans obtenue de Mgr Signay, ne s'étant découvert aucun empêchement à ce mariage, nous Soussigné, curé de cette paroisse, avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Jean Larouche et Euloge Girard, oncles du côté de l'épouse ; d'Isaïe Rinfret et Elïe Rinfret, frères du côté de l'époux, qui, ainsi que les époux ont signé avec nous.

  • J. Larouche
  • E. Girard
  • Aimé Rinfret
  • E. Rinfret
  • Adélaïde Perron
  • Isaïe Rinfret
  • Thomas Larouche1, ptre curé.

Rinfret-Perron
Enfants d'Aimé Rinfret et d'Adélaïde Perron
Aimé Rinfret
Vente de la ferme
Division d'enregistrement de Champlain
à Ste-Geneviève de Batiscan
Enregistrement no 20330

En marge : no 20330. Enregistré à neuf heures a.m. le quatorze février mil huit cent quatre-vingt-un. J. Trudel, Dép. Rég.

L'an mil huit cent quatre-vingt-un, le huitième jour du mois dr février après-midi, par devant notaire P.-Geo. Beaudry, notaire public pour la province de Québec, résidant à Ste-Anne-de-la-Pérade dans le district des Trois-Rivières, soussigné, fut présente Dame Adélaïde Perron de la Paroisse Ste-Anne, veuve de feu Sr Aimé Rinfret, en son vivant cultivateur, du même lieu, agissant à l'effet des présentes en sa qualité de légataire universelle des biens de son époux, suivant le testament de ce dernier, laquelle a reconnu et confessé par ces présentes, avoir vendu, cédé, quitté, transporté et délaissé, dès maintenant et à toujours et promis et promet garantir de tous troubles, dons, douaires, dettes, hypothèques, évictions, substitutions, aliénations et autres empêchement généralement quelconques à Sieur Pierre-Thomas-Auguste du Tremblay, voiturier, de la paroisse Ste-Anne, à ce présent et acceptant, acquéreur pour lui des hoirs et ayant causes, à l'avenir, savoir: Une terre située en la dite Paroisse Ste-Anne, contenant deux arpents et vingt-six pieds de large (moins la déduction à faire en distrayant les emplacement vendu en front) sur environ cinquante arpents de profondeur, bornée en front partie au petit chenal St-Ignace et partie au chemin de la reine et partie aux emplacements appartenant à Pierre Gagnon, Trefflé Lacroix, aux représentants de David Dolbec, à P. P.-J... du Tremblay Ecu., et Thophile Frenette et J.-Bte Garneau Ecu., en profondeur à la ligne seigneuriale du fief et seigneurie Dorvillier, du côté nord ouest par P.-P.-J. du Tremblay Ecu., et autres et du côté sud est par l'Honorable J.-J. Ross et autres avec une maison, grange, étable et autres bâtisses dessus érigées, laquelle terre comprend les lots connus sous les nos 416, 305 à 308 et 312 à numéros quatre cent- seize, trois cent-cinq à trois cent-huit et trois cent-douze à des Plans et livre de renvoi officiels pour la Paroisse Ste-Anne-de-la- Pérade, avec réserve du droit de passage sur deux de ces numéros en faveur de J.-Bte Garneau, Ecu., ainsi qu'en faveur de Trefflé Lacroix pour communiquer au petit chenal St-Ignace et avec en outre le droit en faveur de la dite vendeuse d'herbager une vache sur la dite terre pendant trois années à compter de cette date ainsi que le tout se poursuit, comporte et étend de toutes parts, circonstances et dépendances, que le dit acquéreur a dit bien savoir et connaître pour l'avoir vu et visité dont il est content et satisfait sans aucune autre réserve par la dite vendeuse à qui la dite terre appartient pour lui avoir été léguée par le dit feu Aimé Rinfret, son époux, suivant son testament reçu à Ste-Anne devant le notaire soussigné et son collègue notaire, en date du 5 janvier mil huit cent soixante- neuf. Pour la dite terre et dépendance, jouir, user, faire et disposer par le dit acquéreur des hoirs et ayant cause, en toute propriété, en vertu des présentes, à commencer la jouissance immédiatement sauf la maison et autres bâtisses dont la venderesse conservera la jouissance jusqu'au premier mai prochain. Cette vente, cession, transport et délaissement ainsi fait à la charge de toute taxe et cotisation ainsi que de la vente constituée représentant les cens et rente pour l'avenir seulement. Et en outre pour le prix et somme de trois mille huit cent piastres, courant à compter et en déduction de laquelle somme la venderesse reconnaît et confesse avoir eu et reçu de l'acquéreur celle de deux mille neuf cent piastres, courant dont quittance pour autant et la balance restante de neuf cents piastres, dit cours, le dit acquéreur promet et s'oblige de le payer à la venderesse ou représentants légaux, dans un ans à compter du premier mai prochain jusqu'au parfait payement. Et pour sécurité de paiement de la somme due en capital ou intérêts, le terrain présentement vendu demeura spécialement hypothéqué en faveur de la dite vendeuse par privilège de bailleur de fonds. Et au moyen de tout ce que dessus exprimé, la dite venderesse a transporté au dit acquéreur, des hors et ayant cause tous droits de propriété, de fond, très-fonds, noms, raisons, possessions et autres choses généralement quelconques, qu'elle pourrait avoir, demander ou prétendre en ou sur ce que dessus vendu dont et du tout elle s'est démis et dessaisi pour en vêtir le dit acquéreur, les hors et ayant cause, consentant qu'il en soit saisi et mis en possession par et ainsi qu'il appartiendra, Car ainsi etc. Et pour l'exécution des présentes et de leurs dépendances les dites parties ont élu domicile aux lieux sus- mentionnés, auxquels lieux etc. Nonobstant etc. Promettant et obligeant etc. Renonçant etc. Fait et passé à Ste-Anne en la demeure de la venderesse les jours et mois et an susdit sous le numéro cinq mille cent vingt-trois, et ont les parties signé avec nous notaire, après lecture faite. (Signé) Adélaïde Perron, Thomas du Tremblay, P.- Geo. Beaudry N.P.

Vraie copie de la minute des présente demeure en mon étude.
P.-Geo. Beaudry.
Radiation No 3620. L'hypothèque résultant de la balance resté due sur le prix de vente enregistré ci-contre a été acquitté ainsi qu'il apparaît par la quittance notariée filée à ce bureau à neuf heures A.M. le sept décembre de l'année mil huit cent quatre-vingt-un et recordée sous le numéro trois mille six cent-vingt. J. Trudel, Dep. Rég.

Aimé Rinfret - Adélaïde Perron
(Mariage, le 6 août 1850, à St-Casimir de Portneuf)
Aimé Rinfret, fils de François et de Théotiste Papillon.

Adélaïde Perron, fille de Michel et d'Adélaïde Larouche2 de Baie-St-Paul.

Les enfants:
Marie-Virginie née le 3 novembre 1852. Epouse Wilfrid Blouin, le 17 juillet 1876, à Sainte-Anne-de-la-Pérade ;

Ernest (1854) né et baptisé le 13 mai 1854. Son parrain fut Jean-Baptiste Garneau et sa marraine Nathalie Rinfret. Emigre au Montana, U.S.A. Très peu de Rinfret ont émigrés aux Etats-Unis ;

Marie-Emma (1855) née et baptisée le 30 septembre 1855, à Sainte- Anne-de-la-Pérade. Parrain René Cadot, marraine Rose Cadieux ;

Achille (1856) né et baptisé le 19 septembre 1856. Son parrain fut Félix Papillon et sa marraine Ester Matte. Orphelin à douze ans. Il quitte sa famille pour travailler comme apprentis à Québec. A dix-sept ans, il est déjà forgerons. Le 13 janvier 1880, il épouse Hilarie Allard, fille d'Ephrem et d'Hilarie Vandal, à Notre-Dame d'Héberville. En 1905, il déménage à Roberval où vivait déjà son frère Philippe. Il y fut forgerons comme à Hébertville, mais sur la fin de sa vie, il était percepteur du revenu ;

Eugène (1858) né et baptisé le 18 mai 1858. Son parrain fut Edward Baribeau et sa marraine Calixte Perrin. Agent d'assurances. Epouse Caroline Schambier, le 30 septembre 1890, à St-Ferdinand-d'Halifax, Québec ;

Oscar (1860) né et baptisé le 24 janvier 1860, à Ste- Anne- de-la-Pérade. Son parrain fut Elïe Rinfret et sa marraine Aurélie Pothier. Epouse Marie Boulet, fille de Louis- Wilfrid et de Geneviève Ross, le 26 janvier 1886, à St-Germain de Rimouski. Il semblait né pour les affaires. Après avoir été brasseur de bière à Plessisville, il partit ouvrir un commerce à Gravelbourg, Saskatchewan. Il a fallu dix-sept chars pour transporter tout son matériel et les chevaux. Souvent il revenait dans l'est pour visiter ses frères et soeurs ;

Marie-Hélèna (1861) née et baptisée le 13 juin 1861. Son parrain fut Théophile Lanociette et sa marraine Marie Brouillet. Epouse Georges Belleau, le 13 janvier 1885, à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Elle était très jolie et avait gagné un prix de beauté ;

Philippe (1863) né et baptisé le 10 janvier 1863. Son parrain fut François Marcotte et sa marraine Cécile Hardy. Epouse en premières noces Alma Tremblay de Notre-Dame de Roberval. En secondes noces, il épouse Virginie-Aurore Gagnon, fille de Thomas et d'Emélie Duchesne, le 15 octobre 1894, à Notre-Dame d'Hébertville. Leurs enfants: Joseph-Philippe-Aimé, né le 8 novembre 1895, décédé de la phtisie, le 12 août 1921 ; Marie-Emélie, née le 23 septembre 1901, épouse en premières noces Hector Landry, le 3 janvier 1921, et en secondes noces Charles-Auguste Beaupré, le 12 février 1934, à St-François-Xavier de Chicoutimi ; Léonce3, né le 11 avril 1905, épouse Isola Fortier. Philippe, leur père, se marie en troisièmes noces à Rachel Gagnon, le 26 août 1912, à St-Joseph-d'Alma. Rachel Gagnon est veuve de Jean Gauthier. Peu après le troisième mariage de leur père, Aimé, (qu'on appelait familièrement le p'tit Aimé4), Marie-Emélie et Léonce s'en allèrent demeurer chez leur oncle Achille5. Philippe a été forgeron et ensuite marchand ;

Arthur (1865) né et baptisé le 2 mai 1865. Son parrain fut Elzéar Douiville et sa marraine Jane McAvoy. Epouse Marie-Louise Guignard, le 8 juin 1897, à St-Sauveur de Québec. Elle est la fille de Louis et de Zoé Hontminy. Marchand au même endroit. Leurs enfants: Edith (Hector Prévost) ; Louis-Aimé (St-Appolinaire, le 30 juin 1925, Eva Sévigny, fille d'Appolinaire et Henriette Therrien ) ; Germaine ; Marcelle (M. Gamache) ;

Orphidor (1867) né le 19, baptisé le 20 mai 1867. Son parrain fut Ernest Rinfret et sa marraine Virginie Rinfret. Décédé le 17 septembre de la même année ;

Eudor (1867) né le 19, baptisé le 20 mai 1867. Son parrain fut Achille Rinfret et sa marraine Emma Rinfret. Décédé le 17 septembre de la même année ;

Marie-Anna (1869) née et baptisé le 2 mai 1869. Son parrain fut Marcel Trudel et sa marraine Geneviève Trudel.

Notes:

  • 1- L'abbé Thomas-Augustin Gauthier-Larouche est né à la Baie St-Paul, le 22 février 1816, de Gaspard Gauthier-Larouche et de Marie Bettez, fut ordonné le 18 août 1842.
    Comment expliquer le domicile d'Adélaïde Perron à St-Casimir de Portneuf quand sa famille demeurait à la Baie St-Paul? Nous avons la clé de l'énigme chez le curé Larouche de St-Casimir qui était son oncle maternel. Jean Larouche était un frère du curé et d'Adélaïde Larouche. Euloge Girard était marié à Marie Larouche une autre soeur du curé. Les deux témoins au mariage, domicilié à la Baie-Saint-Paul n'ont pu se rendre à la fête que par bateau.
    Il nous est encore permis de déduire qu'Adélaïde Perron était la ménagère de son oncle le curé. Et comme l'abbé Larouche a été vicaire à Ste-Anne-de-la-Pérade avant de venir fonder la paroisse de St- Casimir, il est bien probable que c'est par son truchement qu'Adélaïde, sa nièce, a pu connaître Aimé Rinfret dit Maloin.

  • 2-Fille de Gaspard Gauthier et de Jeanne Bettez. Son père, médecin à la Baie St-Paul, est d'origine allemande

    . Le 29 janvier mil sept cent quatre vingt treize après la publication de trois bans faits au prone de cette paroisse à la --- trois dernier dimanche --- entre Gaspard Gauthier dit Larouche veuve Thérèse Tremblay de cette paroisse d'une part et de Demoiselle Jeanne Bettez fille de l'Honorable Jacob Bettez et de Marie Geneviève Lapierre de cette paroisse d'autre part ne s'étant trouvé aucun empêchement quelconque au dit mariage. Nous curé sous-signé avons reçu ---- consentement et leur avons donné la Bénédiction nuptiale selon les régles prescrites par notre mère la Ste-Eglise et ce en présence du côté de l'épouse de l'Honorable Jacob Bettez, de george Bettez frère et de jean Nerron Notaire Ami de l'épouse dont quelques ont signé à la --- avec nous dit ---l'Epoux et l'Epouse déclarent ne le savoir, après lecture faite, de ce qui origine suivant ordonnance.

    H J Lelièvre ptre.

    L'origine des Gauthier remonte à Jean Gauthier dit Larouche, taillandier, fils de Mathurin Gauthier et de Catherine Loumeaux d'Eschillais, Xaintes, en Saintonge, France, se marie à Québec, le 21 janvier 1675 à Angélique Lefebvre, fille de Louis Lefebvre et de Suzanne de Bure, de Saint-Maclou, Ruen, en Normandie. Il fut inhumé à Québec, le 27 mai 1690.

  • 3-Avec son épouse, décédés accidentellement dans le Parc des Laurentides.

  • 4-Ti-Aimé, décédé de la tuberculose, fiancé à Blanche Dumais, fille d'Horace.

  • 5-Après le décès de celui-ci, survenu le 1er mai 1915, ils demeurèrent chez Arthur Rinfret et Albertine Dumais.


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