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  RINFRET
 
Jean Rinfret dit Malouin
(1666-1717)
Le géant de lettres Châteaubriand et le géant des mers Jacques Cartier virent le jour à St-Malo. C'est également à cet endroit que Jean Rainfray ou Rinfray, fils de Julien et de Jeanne Moussard, s'éprit d'amour pour la mer.

St-Malo doit son nom à un moine gallois appelé Macout, Maclou ou MachLaw, réfugié en Saintonge au VI siècle. Celui-ci devint évêque d'Aleth tout près de St-Malo actuel. Au XIIe siècle, la population de St-Servan traversa la chaussée du Sillon pour aller bâtir une ville fortifiée sur l'île d'Aaron ou presqu'île rocheuse et granitique de la partie septentrionale de la Bretagne à l'entrée de l'estuaire de la Rance. Ce fut St-Malo avec son siège épiscopal dédié à St-Vincent, aujourd'hui chef-lieu d'arrondissement d'Ille-et-Vilaine. L'évêché a été supprimé à la suite de la révolution en 1790. En 1944, plus de la moitié de la ville fut détruite par les bombes à feu. Le texte goguenard qu'Anne de Bretagne (1477-1514) avait fait graver sur deux tours malouines en geignit:"Qui qu'en grogne, ainsi sera, car tel est mon plaisir".

Mariage
entre
Jean Rinfré et Marguerite Massard
Notre-Dame de Québec
Aujourd'hui, vingt-huitième jour du mois de novembre de l'an mil six cent nonante trois, après la publication de trois bans de mariage et la cérémonie des fiançailles d'entre Jean Rinfré, fils de Julien Rinfré et de Jeanne Moussard ses père et mère de la paroisse de St-François, évêché de St- Malo, d'une part ; et Marguerite Massard, fille de Nicolas Massard 1 et de Anne Bellesoeur 2 ses père et mère de cette paroisse, évêché de Québec, d'autre part, ne s'étant trouvé aucun empêchement légitime, je, soussigné, prêtre faisant fonctions curiales dans cette paroisse de St-Joseph, si pris leur mutuel consentement par parole et présents et leur ai donné la bénédiction nuptiale suivant la forme prescrite par notre mère sainte Eglise en présence de Pierre Leber, beau-frère de la fille, de M. Couture juge sénéchal de cette coste.

G. Couture 3

Ph. Boucher 4 , ptre.

Contrat 5
Jean Rainfray echange une barque contre un charoy
Obligation de Jean Reinfré dit Maloin à Joseph Riverin, marchand, au montant de 1400 livres, retour de l'échange d'une barque contre celui d'un charoy, 14 août 1703.

Louis Chambalon, N.R.

Perdevant le notaire Royal en la prévôté de Québec sous signé et résident et témoins cy bas nommés fut présent Jean Reinfré dit le malouin demeurant en cette ville de Québec lequel de son bon gré a reconneu et confessé devoir au sieur Joseph Riverin bourgeois et marchand de cette dite ville y demeurant a ce present et acceptant la somme de quatorze cent livres pour retour de l'echange d'une barque du port de dix huit et vingt tonneaux avec ses agrès et aparaux en l'estat qu'elle est et qu'elle se maintient sur le quay de cette ville avec son bastiment +neuf (a la réserve d'un grapin et d'un petit cordage... qui sont au dit grapin que le dit sieur Riverin reprendra) que le dit sieur Riverin a donné en... et charge au dit Riverin pour un charoy avec les agrès et apparaux que le dit Riverin a pareillement donné par échange desquels eschanges les dits sieurs Riverin et Reinfré se tiennent respectivement contents pour avoir par temps libre visité, examiné et accepté chacun en droit loy la dite barque le dit Reinfré bailler et payer pour le dit radoub? au dit sieur Riverin la dite somme de quatorze cent livres scavoir sept cents livres dans aoust les mois d'octobre prochain... et les dits autres sept cents livres du dit mois d'octobre en un ans à peine de cours?... depends dommages et interests et a... a obligé... ses dits biens meubles et immeubles qu'il a presentement Renonçant etc fait et passé au dit quebec a l'estude du dit notaire avant midy... le quatorzième jour d'aoust mil sept cent trois en présence des sieurs Philippe peiné et jean Soullard... demeurant en cette dite ville tesmoings qui ont avec les dites partyes et notaire signé

  • Jean Ranfrai dit malouin

  • J. Riverin (a.p.)

  • Peiné ? (a.p.)

  • Soullard(a.p.)

  • Chambalon (a.p.)
Contrat
Hivernement aux Iles-de-la-Madeleine
Jean Rainfray dit Malouin et la barque Sainte-Anne
Marché entre Joseph Riverin, d'une part, et Joseph Juchereau du Fargy, capitaine de la Sainte- Anne, Jean Rainfray dit Malouin, intéressé pour un tiers dans la dite barque et matelot à son bord, et autres matelots, d'autre part, lesquels partant pour hiverner aux Iles-de-la-Madeleine, y faire la chasse aux loups-marins, vaches marine et gibier à prendre, auront une part dans les profits de leurs chasses et prises, 2 octobre 1702.

Louis Chamballon, N.R.

Par devant le notaire Royal en la prévôté de Québec sous signé y résidant et tesmoins cy bas nommés furent présents les sieur Joseph Riverin marchand demeurant en cette ville de Québec ; d'une part, et Joseph Juchereau escuyer sieur du Fargy capitaine commandant la barque la Sainte- Anne ; Jean Rainfré dit Malouin intéressé dans le corps quille agréez et paraux de la dite Barque pour un tiers et matelot sur icelle antoine parant demeurant à Beauport, vincent rodrigue et pierre proust dudit Beauport et charles fortier demeurant en l'esle saint Laurent aussi matelot sur la dite barque d'autre part lesquelles parties de leur bon gré et volonté ont reconneu avoir fait le marché et convention qui suit est que le dit sieur Dufargis et les dits Maloûïn, parant rodrigue proust et fortier promettent s'obligent de incessamment partir avec la dite barque le dit sieur dufargy en la dite qualité de commandant sur icelle les autres susnommés comme matelots avec Denis Madrae contre mettre sur ycelle pour aller hiverner aux isles de la magdelaine et la estant arrivés y faire la chasse et turie de tous loups marins et vaches marines et toutes autres choses qu'ils verront pouvoir trouver au proffit du dit sieur Riverin et auxtant à l'égard des pelletries quy proviendront de la chasse qu'ils pourront faire et des peaux de loups marins et vaches marines que des huiles et autres choses qu'ils pourront faire et découvrir sur les costes provenant tant de bois naufragé et eschouries et balennes marsoins et toute autre chase généralement quelconque pour leur dite chasse et turie faite sans revenir en cette ville l'esté prochain ;

Ce marché ainsy fait à la charge qu'ils ont des profits de tueries chases et trouvailles faites à la coste de tout ce qu'ils pourront faire et frabiquer sera divisé et partagé en trois portions égales deux desquels portions seront et appartiendront au dit sieur Riverin et à ses associés scavoir une portion pour la fourniture qu'il fait au corps quille agréez et aparaux de la dite Barque conjointement avec le dit Malouïn pour autre tiers ; et l'autre portion entière pour les victuailles outils et ustensiles nécessaires que le dit sieur Riverin fournit aussy par moistié conjointement avec Ignace Juchereau escuyer seigneur duchesnay et de Beauport aussy a ce présent son associé...

Icellement et la troisième portion au tiers sera et appartiendra au dit sieur dufray et au dit Malouïn, Parant, Rodrique, proust, fortier et Madrae, lequel tiers a cette effet sera divisé et partagé en huit lots deux desquels lots seront et appartiendront au dit sieur dufragy et les six autres aux dits Malouïn, parant, Rodrigue, proust, fortier et Madrae, le lot duquel Madrae reviendra aux dits sieurs duchesnay et Riverin attendu qu'ils luy paye gage a raison de trente livres par mois a compter de ce jour jusqu'à son retour du dit vayage en cette ville ainsy que le dit Madrae aussy a ce présent la reconneu chacun desquelles lots et gage du dit Madrae ils reconnaissnt que les dits sieurs du chesnay et Riverin leur ont fourny et avancé scavoir au dit parant la somme de vingt deux livres quinze sols au ditrodrigue celle de trente six livres au dit proust celle de trente deux livres deux sols, au dit fortier celle de vingt cinq livres et au dit Madrae celle de cent vingt trois livres deux sols six deniers ainsy que les dits susnommées l'ont reconneu et s'en tiennent contans et promettent chacun a leur égard de Rendre et Payer les dites sommes aux dits sieurs duchesnay et Riverin au retour du dit vochage. car ainsy etc ont obligé etc Renonçant etc fait et passé au dit Québec en lesdude du dit Notaire après midy le deuxième jour d'octobre mil sept cent six en présence des sieurs Estienne Mirambeau marchand et Denis Rageot praticien témoins demeurant au dit québec quy ont avec les dis sieurs duchesnay Dufargy Riverin Malouïn et parant et notaire signé, les dits rodrigue proust fortier et Madrae ayant déclaré ne scavoir signer de ce enquis.

Chamballon, N.R.

Joachin Jollivet
Serviteur et matelot
de
Jean Rainfré
Engagement de Joachin Jollivet de Québec, comme serviteur domestique et matelot à Jean Rainfré dit Malouïn, du 6 janvier à la fin de la prochaine saison de navigation, 21 janvier 1716.

Louis Chambalon, N.R.

Pardevant le notaire Royal en la prévôté de québec soubsigné y résidant et tesmoins cy bas nommés fut présent Jôchain Jollivet agé de vingt et un ans demeurant en cette ville de québec lequel de son bon gré c'est volontairement engagé en qualité de serviteur domestique et de matelot a commencer du six de ce mois jour de la fête des Rois et continuer jusqu'à la fin de la navigation de la présente année à Jean Rainfré dit malouin maître de barque demeurant en cette ville à ce présent et acceptant quy a pris et retenu le dit Jollivet à son service en la dite qualité des le dit jour pendant lequel terme le dit Jollivet promet de le servir et de luy obéir en tout ce qu'il luy commendra pour son service avec toutte la fidélité Requise Cet engagement ainsy fait a la charge de par le dit malouin de la nourrir En outre ce de luy payer la somme de trois cent cinquante livres pour tout cours du dit terme et fin de la dite navigation, payable a fur et a mesure que le dit terme secoullera, Car ainsy a esté convenu soub l'obligation etc Renonçant etc et passé au dit québec en lestude du dit notaire avant midy le vingt unièsme jour de janvier mil sept cent seize en présence de maître Jean Baptiste de Saline huissier et du Sieur david pauperet marchand tesmoins demeurant (sous-entendu au dit Québec) quy ont avec le dit malouin et nous notaire signé de ce enquis.

Construction à Québec de la maison de Jean Rainfre
Marché entre Jean Rainfré dit Le Malouin, navigateur de Québec, et Michel Lemarié, charpentier de St-Nicolas de Lauzon, lequel s'engage à construire une maison, rue du Cul-de-Sac, à Québec pour le dit Rainfré. 18 octobre 1714.

Louis Chambalon, N.R.

Pardevant notaire Royal en la prévôté de Québec soussigné y résidant et tesmoins cy bas nommés furent présents Jean Rinfré dit le Malouïn naviagateur demeurant en cette ville de québec d'une part et Michel Lemarié charpentier demeurant en la seigneurie de Lauzon paroisse de St- Nicolas, d'autre part lesquelles parties de leur bon gré et volonté ont fait le marché et convention quy suit quy est que le dit lemarié promet et s'oblige de construire et élever sur l'emplacement du dit Rinfré sittué au Cul de sac de cette ville une maison de pierre sur pierre de vingt six pieds de long sur vingt pieds de large le carré dicelle aura sept pieds sous poutre de hauteur et audessous un pied et demy de ravallement dans lequel carré de maison il fera trois ouvertures de fenêtres de trois pieds de large chacune sur quatre pieds et demy de hauteur avec une ouverture d'une porte de trois pieds de large sur six pieds de hauteur, dans laquelle maison il placera trois poutres pour recevoir le plancher d'en bas et trois autres poutres pour le plancher d'haut et quatre lambourdes deux à chaque bout de la dite maison pour supporter les dites planches haut et bas lesquelles poutres et lambourdes seront de grosseur convenables pour mettre les planches solides comme aussy sera tenu le dit lamarié de faire le comble de la ditte maison de charpente avec deux lucarnes de deux pieds de large sur deux pieds et demy de haut. et de fournir la dite maison de plance (che) dont le comble aura douze pieds d'aiguille et a cette fin sera le dit lemarié tenu de faire et fournir tout le bois qu'il conviendra pour le carré de la maison poutres lambourdes et comble le tout fait et parfait dans le quinzième juillet prochain a condition que le Rinfré sera tenu de fournir de sa part tout le cloud et les planches nécessaires pour la couverture de la dite maison Ce marché ainsi fait moyennant le prix et somme de trois cents livres sur laquelle somme le dit Rinfré luy payera et avancera la somme de cinquante livres à son retour du voyage de Montréal et dles deux autres cent cinquante livres le dit Rinfré les promet payer aussy tost que la dite maison sera parachevée pour ce quy couvrira le travail du dit Lemarié car ainsy a esté convenu soub l'obligation etc Renonçant etc fait et passé au dit Québec en l'estude du dit notaire avant midy le dix huitième jour de octobre mil sept cent quatroze en présence des sieurs Charles Villiers marchand et jean-Baptiste desaline a ce présent demeurant au dit québec temoins qui ont avec le dit Rinfré et nous notaire aigné. Le dit Lemarié ayant déclaré ne scavoir escrire ny signer de ce enquis.

Sépulture de Jean Rainfray
Notre-Dame de Québec
Le 4e mars dix-sept cent dix-sept a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse Jean Rainfray, dit Le maloüin, âge d'environ cinquante-cinq ans, décédé le jour précédent après avoir reçu le sacrement de l'Eglise, ladite inhumation faite par le Sr Poulin 6 prêtre en présence de Mrs Thaumur 7 et Chasle 8 prêtres.

Calvarin ptre.

Jean Rainfray meurt dans une épidémie
Il vaut la peine de s'arrêter quelque peu sur cette inhumation à caractère plutôt exceptionnel. L'acte de sépulture très succinct paraît avoir été fait en vitesse. L'abbé Goulvin Calvarin, le curé, n'a pas présidé lui-même la cérémonie funèbre. Il n'a rédigé que l'acte dit décès. Aucune mention n'est faite sur des membres de la famille qui semble absents. Mais on y retrouve la présence de quatre prêtres dont deux viennent tout juste d'être ordonnés. Les nouveaux ministres sont venu en aide au curé qui en a plein les bras de tant de paroissiens décédés comme en fait foi la lecture des registres. A partir de février jusqu'à la mi-mars, il est trop claire que Jean Rainfray est mort durant une épidémie de maladies populaires comme en l'année 1700. Au début de 1717, le peuple canadien, évalué à 20,000 citoyen environ, connut les ravages d'une épidémie et sa grande désolation.

La gravité de l'heure se fait navrante dans cette série d'actes de sépulture. Jusqu'à quatre, cinq et même six le même jour.

Extrait des Registres et sépultures
Notre-Dame de Québec
Date Personne inhumée
5 février 1717Pierre Gauvreau
5 février 1717 Marie-Charlotte Badeault.
6 février 1717 François de la Nation de Panis.
7 février 1717 Jean-Baptiste Chevalier.
8 février 1717 Guillaume Lestage.
8 février 1717 Louis Gastin.
8 février 1717 Angélique Cnebot.
9 février 1717 Jean-Baptiste Rouillard.
10 février 1717 Marie-Anne Amiot, 8 mois.
10 février 1717 François Rousset, 3 mois.
11 février 1717 Joseph Rainville, 9 mois.
12 février 1717 Hélène Métivier, 6 ans.
14 février 1717 Marie-Anne Lafontaine, 20 mois.
14 février 1717 Jean Renoyer.
14 février 1717 Jeanne Guillemin, 6 ans.
15 février 1717 Marie Doucet, 2 ans.
15 février 1717 Claude Lavoie, prêtre, 28 ans.
15 février 1717 Pierre et Marie-Charlotte Yvon 19 et 15.
15 février 1717 Un sauvage de M. Desmeules, 17 ans.
15 février 1717 Marie-Jeanne Jenaple, 9 mois.
15 février 1717 Charles Grenier, 15 mois.
17 février 1717 Jean Bastain, 19 ans.
18 février 1717 Deux enfants Gauthier.
20 février 1717 François Amelot, 3 mois.
22 février 1717 Marguerite Mangesse, 18 mois.
22 février 1717 Jacques Pampalon, 15 mois.
22 février 1717 Claude Dumesnil dit Lefrançois, 5 ans.
23 février 1717 Une petite sauvagesse, 1 ans.
26 février 1717 Robert Drouard, 45 ans.
27 février 1717 Marie-Josephte Piquet, 1 mois.
3 mars 1717 Marie-Marguerite Sarrazin, 8 mois.
4 mars 1717 Jean Rainfray.
6 mars 1717 Marie-Anne Lecompte, 37 ans.
11 mars 1717 Nicolas Baune.
16 mars 1717 Thérèse Bertrand.

Après cette quarantaine de décès, à intervalle si rapproché, la vie a repris son cours normal.

Jean Rinfret Marguerite Massard
(Premier mariage, le 28 novembre 1693,
à St-Joseph de la Pointe de Lévis
Jean Rinfret, fils de Julien Rinfré et de Jeanne Moussard, de la paroisse de Saint-François, évêché de St-Malo, Bretagne.

Marguerite Massard, baptisée à Sillery, le 28 novembre 1671, fille de Nicolas 9 et d'Anne Bellesoeur 10 , marié à Notre-Dame de Québec. Sa sépulture se fit à Québec, le 24 novembre 1702 11 .

Les enfants:
Louis-Jean (1694) baptisé à Québec, le 3 octobre 1694 ;

Guillaume (1696) né le 6 et baptisé, le 10 juin 1696 ;

Marie-Françoise née le 4 et baptisée, le 10 septembre 1697, à St-Nicolas. Elle a épousée Michel Rouillard 12 , le 13 janvier 1761, à Notre-Dame Québec. Les enfants: Michel, Marie-Josèphe, Antoine, Jean-Marie, Marie- Suzanne, et François ;

Marie-Anne (1700) née le 4 et baptisée, le 5 mars 1700, à Québec. Son parrain fut Etienne Thyvierge et sa marraine Marie-Anne Fortin. Décédée à Québec, le 2 novembre 1701 ;

Catherine-Félicité née et baptisée, le 9 septembre 1702, son parrain fut René Pacquet et sa marraine Catherine Maillou. Inhumée le 22 mai 1704, à Notre-Dame de Québec.

Jean Rinfret - Jeanne Le Tellier
(Deuxième mariage, le 15 octobre 1704, à Québec)13
Jean Rinfret 14 , fils de Julien Rinfré et de Jeanne Moussard, de la paroisse de Saint-François, évêché de St-Malo.

Jeanne Le Tellier 15 , fille d'Estienne Tellier et de Geneviève Mezéray, habitant Cap-Rouge.

Les enfants:
Pierre (1705) né et baptisé, le 10 août 1705, son parrain fut Pierre Coussey et sa marraine Marie- Madeleine Dusault. Inhumé le 26 août 1705 à Notre-Dame de Québec ;

Marie-Thérèse(1708) baptisée, le 28 avril 1708, à Québec. Epouse Jacques Deguise 16 dit Flamand (Flamant), un des meilleurs maçons de son époque. Trois enfants: François, Jacques et Marie-Angélique. Décédée le 20, inhume le 21 novembre 1730, à Québec ;

Jean-Baptiste(1710) baptisé, le 27 avril 1710, à Québec, son parrain fut Pierre Haimars, marchand, marguillier en l'Eglise Notre-Dame de Québec, sa marraine Louise Lallemand. Epouse Marie-Josephte Simon, le 9 janvier 1736, à Québec. Il était maître maçon. Inhumé à Québec, le 22 novembre 1758 ;

Joseph dit St-Amour baptisé, le 6 septembre 1713, à Québec. Maître maçon. Epouse Marie- Madeleine Gendron, à Québec, le 2 mai 1738. Ils eurent 13 enfants dont, Antoine né à Québec le 18 janvier 1756, fut ordonné prêtre, le 11 novembre 1781 ; 1783, curé de Maskinongé ;1802, de Ste-Anne de Mascouche ; 1806, Mgr. Plessis l'avait nommée missionnaire de St-Régis ; 1807, curé de Lachine où il décède le 9 mars 1814.

Notes:
  • 1- Nicolas Massard était le fils de Jean et de Marguerite Pimpante de Grandhyver, Saxe, au Poitou.

  • 2- Anne Bellesoeur, née en 1640, était la fille de Germain et de Barbe Lucas, de St-Paul de Paris. Elle a été inhumée à Québec, le 12 décembre 1710.

  • 3- Guillaume Couture est un autre personnage de marque dans notre histoire. Il a fondé la paroisse St-Joseph de la Pointe de Lévis où nous pouvons voir un monument élevé à sa mémoire. Fait prisonnier par les Iroquois, il eut les droits affreusement mutilés avec le Père Jogues, jésuite, dans l'Etat de New- York.

  • 4- Le curé Boucher, le premier de la paroisse de St-Joseph de la Pointe de Lévis, (Lauzon), était fils de Pierre Boucher, gouverneur des Trois-Rivières, et de Jeanne Crevier. Il naquit le 19 décembre 1665. Ordonné le 26 mars 1689. La même année, il alla au Cap St-Ignace, d'où il revint, en 1690, à la Pointe Lévis qu'il desservit jusqu'à sa mort, survenue le 8 avril 1721. Il est inhumé dans le sanctuaire de l'église de St-Joseph de la Pointe de Lévis, du côté de l'évangile.

  • 5- Cette copie bien mauvaise a été dure à défricher. 6- L'abbé Michel Poulin de Courval est né aux Trois-Rivières, le 12 février 1688, de Michel et de Marie Jutras. En 1717, de sa cure de St-Vallier, il s'en ira à Varennes.

  • 7- L'abbé Dominique-Antoine-René Thaumur de la Source naquit à Montréal, le 1er août 1692. Fils de Dominique Thaumur de la Source, chirurgien, et de Jeanne Prud'homme. Ordonné le 20 février 1717, il devint professeur du Séminaire de Québec.

  • 8- L'abbé Nicolas-Joseph Chasle, né à Québec, le 18 février 1694, il sera curé de Sainte-Anne-de- la-Pocatière. Après plusieurs années de séjour chez les Tamarois, (des Indiens), il mourut à l'Hôtel-Dieu de Québec dans une si grande réputation de sainteté que tout le peuple à ses obsèques allait faire toucher des chapelets à son corps et déchirait ses habits pour avoir des reliques. Il fut inhumé dans la cathédrale.

  • 9- Nicolas est le fils de Jean et de Marguerite Pimpaute de Grandhyver, Saxe, au Poitou.

  • 10- Née en 1640, inhumée à Québec le 12 septembre 1710, elle était la fille de Germain Bellesoeur et de Barbe Lucas, de St-Paul de Paris, Ile-de-France. Elle ne possédait que des soeurs, son unique frère étant mort en bas âge, le nom de sa famille s'est éteint.

  • 11- Sur la fin de novembre (1702 - 1703), la maladie commença dans la ville. Elle avait été apportée ici par un sauvage de frontière. C'était une espèce de petite-vérole accompagnée de plusieurs accidents fâcheux, et en moins de deux mois, l'on a compté plus de quinze cents malades, et entre trois et quatre cents morts. Le quart de la population, dit-on, y passa dont Marguerite Massard et 3 de ses enfants. Ils formèrent ensemble les fleurs d'une céleste couronne que complétera la petite Catherine l'année suivante.

  • 12- Michel Rouillard, fils de Noël et d'Anne-Madeleine L'Archevêque, ses père et mère de la paroisse de Notre-Dame-de-Lorette.

  • 13- Contrat de mariage passé devant De la Cetière le 5 juin 1703.

  • 14- M. Jean Rinfret et sa femme Jeanne Le Tellier se sont enrôlés dans la confrérie de Ste-Anne, le 14 janvier 1713. Archives du Séminaire de Québec, polygraphie 29, no 16, p.196.

  • 15- Jeanne Le Tellier née à Québec, le 29 avril 1675, fut baptisée le 5 mai. Son parrain fut Jean- Baptiste Peuvert Sr du Mesnu, notaire, sa marraine Jeanne Gaudais, femme de Nicolas Dupont, membre du Conseil Souverain. Elle épouse en secondes noces le 1 février 1723, Jean Mondain, veuf de Marie Derome. Assiste à leur mariage Pierre Diers, Gabriel Dufaut, Michel Mondain, François Dufaut et Estienne Amiot.

  • 16- Jacques Deguise, maître maçon, tailleur de pierre et entrepreneur, né le 5 mars 1697 et baptisé le lendemain à l'église Notre-Dame de Québec, fils de Guillaume Deguise, dit Flamand, maçon, et de Marie-Anne Morin, décédé à Québec le 18 novembre 1780.

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