Réunion vendredi
Les Sags: ça passe ou bien ça casse
Par Stéphane Bégin
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CHICOUTIMI (SB) - Comme on dit si bien, ça passe ou ça casse. Et dans le dossier de la vente des Saguenéens de Chicoutimi, on pourrait bien connaître un certain dénouement vendredi. Même si personne ne veut en parler, le propriétaire actuel des Sags, Marc Tremblay, et les porte-parole des acheteurs intéressés vont se rencontrer vendredi en fin d'après-midi.
Les deux groupes auront alors l'occasion d'évaluer les divers équipements de restauration du centre Georges-Vézina et ensuite discuter du prix de vente de la formation de hockey.
On sait que la prix de la franchise de hockey est déjà déterminée à 160 000 $ et ne peut être plus élevé ou moindre. Ce qu'il reste à déterminer, c'est la valeur des équipements.
Ainsi, vendredi, le groupe de Marc Desforges pourrait bien faire une offre finale à Marc Tremblay. A partir de là, on devrait savoir à quoi s'attendre.
«La seule chose que je peux dire, c'est que nous sommes toujours intéressés à acheter les Saguenéens de Chicoutimi. J'ai d'ailleurs demandé à Marc Tremblay s'il valait vraiment la peine de continuer à discuter, s'il voulait vendre l'équipe.
«On devrait faire une offre sous peu à Marc Tremblay, car notre date du 1er mai tient toujours. Si rien n'est réglé à ce moment, on va décrocher, mais si les choses vont bien, on est toujours prêt, à ce moment, à poursuivre les discussions. Mais ça doit bouger assez rapidement», tient à indiquer Marc Desforges.
Celui-ci ajoute que les discussions ont été assez intéressantes jusqu'à présent, mais il ne comprend pas l'entêtement de Marc Tremblay à vouloir assurer le poste de son directeur général, Gilles Côté.
«A chaque fois que l'on discute, le nom de Gilles Côté revient sur le tapis. Il ne veut pas qu'il soit tassé. On verra dans les prochaines rencontres», de mentionner Desforges.
Il semble, selon les informations qui circulent, que Côté possède un contrat valide pour encore une année, avec trois années d'option au gré des dirigeants de l'équipe.
Malgré tout, Marc Desforges se dit confiant d'en arriver à une entente avec Marc Tremblay. En fait, il évalue les chances, présentement, à 50-50 pour que son groupe devienne les éventuels propriétaires de l'équipe.
Et Martin Daoust
D'autre part, peu importe ce qui arrivera dans l'entourage des Saguenéens de Chicoutimi, l'entraîneur Martin Daoust prévoit se retrouver derrière le banc de la formation chicoutimienne en 2000-2001.
Celui qui est à la tête des Sags depuis la saison 1998-1999 ne semble pas trop s'inquiéter de son avenir, même si l'équipe pourrait être vendue à un nouveau groupe de gens d'affaires.
Depuis la fin de la saison, Martin Daoust oeuvre donc à faire l'évaluation de chacun des hockeyeurs de l'équipe et qui sont appelés à revenir la saison prochaine.
Il retrace aussi les bons et les mauvais moments de la dernière saison, afin d'apporter les correctifs nécessaires pour la saison 2000-2001.
«A l'heure actuelle, je travaille en fonction de la prochaine saison de hockey et en fonction que je vais être encore derrière le banc des Saguenéens.
«Si l'équipe n'est pas vendue, je n'aurai pas travailler inutilement. Mais si les Sags passent entre d'autres mains, j'imagine que je vais être rencontré auparavant et que l'on décidera alors de mon sort», indique Martin Daoust.
Mais il est confiant de demeurer en poste. Daoust estime que les nouveaux propriétaires, si c'est le cas, vont étudier son dossier en profondeur, tenir compte de ses connaissances des dossiers de l'équipe et ce qu'il peut apporter aux Sags en prévision de la nouvelle saison.
Le Quotidien, 27 Avril 2000