Gérance temporaire des Saguenéens
La ville pourrait y être contrainte
par Stéphane Bégin
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CHICOUTIMI (SB) - Les dirigeants de la ville de Chicoutimi ne souhaitent pas devoir gérer la formation de hockey junior majeur des Saguenéens de Chicoutimi, mais ils pourraient bien ne pas avoir le choix de le faire durant un certain temps. Le maire de Chicoutimi, Jean Tremblay, se demande bien de quelle manière va se terminer la saga des Saguenéens de Chicoutimi. Au 2 août 2000, il n'y a toujours rien de régler.
L'équipe appartient encore à Marc Tremblay. Celui-ci a signifié son intention de remettre l'équipe à la ville de Chicoutimi, mais les détails n'ont pas encore été tout à fait réglés entre les deux parties.
Il semblerait, selon les informations glanées, que le dossier ne pourra pas se régler avant lundi, car l'avocate de Marc Tremblay, Me Estelle Tremblay, se trouve actuellement en vacances et ne pourrait donc pas approuver l'entente qui interviendrait entre les deux parties.
«Je ne crois pas que l'absence de Me Tremblay soit un empêchement au règlement du dossier. En plus, mon avocate sera de retour dans la région lundi et, s'il le faut, tout pourra se régler rapidement.
«Surtout que l'objectif est d'obtenir une entente pour le lundi 7 août. Ça pourrait se réaliser», croit Marc Tremblay.
Du côté de la ville, le maire Jean Tremblay souhaite un règlement avec Marc Tremblay dans un premier temps et espère trouver un terrain d'entente avec le groupe intéressé de Marc Desforges et Guy Carbonneau dans les plus brefs délais.
«Notre objectif est de faire une proposition d'acquisition lors de la séance du conseil municipal de lundi. Le mandat est clair et nous ne paierons pas plus de 160 000 $ pour les Saguenéens. Ça pourrait même être un peu moins.
«Tout va dépendre des équipements. Si les équipements de l'équipe de hockey ne valent pas ce qui est prévu, le montant pourrait être moindre. Mais on verra en temps et lieu», note Jean Tremblay.
Une fois cette étape réalisée, le maire de Chicoutimi tentera d'en venir à une entente avec le groupe intéressé à l'achat de l'équipe, avant le début de la saison 2000-2001.
«L'entente ne pourra pas se régler en quelques heures seulement. Il y a bien des choses à discuter. Si nous n'y parvenons pas à régler rapidement, on sera peut-être obligé d'opérer l'équipe nous-mêmes. Ce n'est pas souhaitable, mais je me demande si nous allons avoir le choix.
«Mais pas question de gérer l'équipe durant toute une saison. Ce n'est pas ce que l'on veut», reprend le maire Tremblay, qui veut garder l'équipe à Chicoutimi.
Le Quotidien, 3 Août 2000