Vente des Saguenéens
Selon Marc Desforges, la ville doit intervenir
par Stéphane Bégin
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CHICOUTIMI (SB) - «Nous sommes toujours intéressés à acheter les Saguenéens de Chicoutimi. En fait, nous le sommes plus que jamais. Mais le dossier devra passer par la ville de Chicoutimi.» Porte-parole du groupe intéressé à se porter acquéreur de la formation chicoutimienne de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Marc Desforges ne cache pas qu'il aimerait bien que le dossier puisse se régler dans les plus brefs délais.
Faisant suite aux commentaires du président et copropriétaire des Saguenéens, Marc Tremblay, Marc Desforges a réitéré son intérêt pour l'achat de l'équipe, mais ajoute aussi que le dossier devra suivre le cours normal des choses.
«Le premier propriétaire des Saguenéens, c'est la ville de Chicoutimi. Ce que nous allons demander, c'est d'avoir une rencontre avec Marc Tremblay, mais en présence de Me Serge Simard, l'avocat mandaté par la ville pour suivre le dossier.
«On se doit de passer par la ville. Il faut donc suivre la procédure. Une fois que les parties se seront entendues sur un prix, Marc Tremblay n'aura qu'à vendre l'équipe à la ville et nous la rachèterons à la ville par la suite», note Marc Desforges.
Celui-ci a compris les commentaires de Marc Tremblay à l'effet que l'on devrait procéder à une évaluation des équipements de hockey et de la restauration.
Il est prêt à faire venir une personne afin de faire l'évaluation de tout cet équipement et voir ensuite à faire une offre monétaire.
«Nous sommes prêts à faire ce pas. Nous sommes d'accord avec l'évaluation. Une fois que ce sera fait, nous aurons une meilleure idée de leur valeur et il sera possible de faire une offre.
«On veut aussi que la ville se mêle du dossier, comme elle l'a fait pour le spectacle d'Ecce Mundo. Car ce dossier peut se régler assez rapidement», reprend Marc Desforges.
Autre élément qui fait en sorte que le groupe de Marc Desforges, Guy Carbonneau, Gervais Munger, Luc Dufour, Pierre Cardinal et Gaby Asselin veut que le dossier passe par la ville, c'est pour éviter les problèmes des causes qui sont pendantes devant la justice entre Marc Tremblay et diverses parties.
De plus, le groupe intéressé par l'achat de l'équipe a donné la date du 30 avril comme date limite pour se porter acquéreur des Sags. Au-delà de cette date, il sera tout simplement trop tard pour bouger en fonction de la saison 2000-2001.
Mais Marc Desforges demeure persuadé que le dossier peut rapidement se régler.
«Il suffit qu'une rencontre ait lieu afin de faire l'évaluation des équipements. Ca ne prend pas une éternité. Si toutes les parties veulent régler le dossier, ça peut se faire d'ici à une semaine.
«Nous savons que ça ne se bouscule pas aux portes pour devenir propriétaire d'une équipe qui a été déficitaire depuis les deux dernières saisons. Et si nous embarquons, nous allons nous embarquer dans un gros bateau, un bateau à risque, où nous sommes responsables des déficits, sans pouvoir bénéficier des profits», indique Marc Desforges.
Le Quotidien, 19 Avril 2000