Vente des Saguenéens de Chicoutimi
Jean Tremblay ne bougera pas
par Stéphane Bégin
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CHICOUTIMI (SB) - «C'est avec un certain étonnement que je lis les commentaires des diverses parties dans le dossier de la vente possible des Saguenéens de Chicoutimi. Je ne comprends pas, car je n'ai pas de raison de m'asseoir avec qui que ce soit dans ce dossier.» Le maire de la ville de Chicoutimi, Jean Tremblay, avoue éprouver de la difficulté à suivre le dossier des Saguenéens.
Dans un premier temps, il ne comprend pas que des commentaires soient émis dans les médias depuis quelques jours, que des gens se disent intéressés à acheter une équipe, qui appartient dans un premier temps, à la ville de Chicoutimi.
«A ce que je sache, Marc Tremblay est toujours lié par contrat pour une autre saison de hockey. Le contrat est bel et bien là. Je n'ai donc pas de raison de m'asseoir avec qui que ce soit.
«La ville de Chicoutimi n'a pas à solliciter une rencontre avec Marc Tremblay. Si ce dernier veut se départir de son équipe, briser son contrat avec la ville, c'est à lui de venir nous voir», estime le maire de Chicoutimi.
En somme, le groupe de Marc Desforges et celui de Marc Tremblay devront, si l'on se base sur les commentaires du maire Tremblay, s'entendre au préalable et ensuite entreprendre les discussions avec la ville de Chicoutimi.
«Moi, je ne marche pas avec des rumeurs ou des oui-dire. Que les deux groupes s'entendent dans un premier temps. Ensuite, Marc Tremblay se rendra rencontrer la ville.
«Ce que je veux, c'est une entente qui sera favorable à la ville et je veux être au courant de cette entente. Elle devra passer sur mon bureau auparavant. Les méthodes de travail devront changer», spécifie le maire Tremblay.
Prêt à partir
Quant à Marc Tremblay, il s'est dit content de voir que le groupe de Marc Desforges avait l'intention de faire l'évaluation des équipements de restauration et de l'équipe de hockey, qui ne sont pas inclus dans le bail.
«Ils vont faire comme j'avais fait il y a huit ans avec Mme Byatt. J'ai fait moi-même l'évaluation des équipements.
«J'ai fait une offre, mais ce n'était pas au goût de Mme Byatt. Nous nous sommes assis et nous avons discuté. Chacun a fait son bout de chemin et nous nous sommes entendus. La situation actuelle est la même», de dire Marc Tremblay.
En ce qui concerne son intention ou non de partir, le président des Saguenéens de Chicoutimi confirme qu'il est prêt à passer le flambeau.
«Je te le répète, je veux passer le flambeau, mais ça va prendre quelqu'un pour assurer la relève. Si c'est le cas, je suis prêt à partir», de conclure Marc Tremblay.
Le Quotidien , 20 Avril 2000.