Vente des Saguenéens
Marc Tremblay attend que Desforges se manifeste
par Stéphane Bégin
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CHICOUTIMI (SB) - «Je suis surpris de ne pas avoir eu de nouvelles du groupe intéressé à se porter acquéreur des Saguenéens de Chicoutimi. J'aurais cru que les choses auraient pu bouger davantage.» Président et copropriétaire de la formation chicoutimienne de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Marc Tremblay ne sait pas vraiment à quoi s'attendre de la part du groupe dirigé par Marc Desforges.
A la suite de leur rencontre du 28 mars dernier, les deux groupes ne se sont pas revus depuis ce temps et ne se sont pas parlé non plus. Marc Tremblay a évité de faire des commentaires, alors que le groupe de Marc Desforges a indiqué que si rien ne s'était produit au 30 avril, le projet d'achat des Sags serait tout simplement abandonné pour cette année.
Malgré tout, Marc Tremblay ne semble pas être prêt à communiquer avec les éventuels acheteurs pour reprendre le contact. Du côté de Marc Desforges, on se dit que c'est à Marc Tremblay d'appeler.
«Je ne crois pas que ce soit à moi de les appeler. C'est plutôt au groupe de Marc Desforges de mettre les choses en place et de communiquer avec moi. J'attends des nouvelles de leur part.
«La seule fois que nous nous sommes parlés, ils m'ont demandé de leur faire un prix, ce que je ne voulais pas. Mais j'ai fini par donner un chiffre. C'est maintenant à eux de voir au suivi du dossier», estime Marc Tremblay.
Ce dernier mentionne qu'il a suggéré aux personnes intéressées de faire évaluer les équipements de la restauration, mais aussi ceux de l'équipe de hockey et qui appartiennent à Marc Tremblay.
Il croit que les deux parties pourront discuter encore plus sérieusement à partir de cet instant-là.
«Je leur ai suggéré de faire faire une évaluation de tous les équipements. Après, on peut dire si ça vaut la peine ou non, si les montants avancés peuvent être intéressants.
«On peut avancer n'importe quel chiffre, mais si personne ne sait ce que ça peut inclure, il est difficile de dire si c'est exagéré ou non. Si je quitte l'organisation en emportant du matériel indispensable, les nouveaux propriétaires devront l'acheter et devront verser les montants prévus. C'est la raison pour laquelle, il faut que le tout soit évalué», estime Marc Tremblay.
Ce dernier précise d'ailleurs que plusieurs pièces d'équipement ont été acheté au fil des huit années où il a été la présidence de l'équipe et que ça doit être évalué.
«Quant à ceux qui croient que la situation sera différente l'an prochain, à l'expiration du bail avec la ville de Chicoutimi, je dois dire que rien ne sera changé. Encore une fois, l'équipement devra être évalué.
«C'est la seule chose qui n'a pas été prévue lors de la signature du bail il y a huit ans. Ca devait être fait un jour et ce jour est arrivé», de dire le président Tremblay.
Le Quotidien, 18 Avril 2000.