Saga des Saguenéens de Chicoutimi
Le temps de passer à autre chose
par Stéphane Bégin
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La saga des Saguenéens de Chicoutimi a assez duré. Il est maintenant temps de passer à autre chose. L'équipe doit donc changer de mains. Marc Tremblay, dans son esprit, semble déjà parti de la présidence de l'équipe chicoutimienne de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. C'est maintenant à la ville d'y voir, d'acheter l'équipe et de la remettre au groupe de Marc Desforges.
En fait, il faut que ça bouge. Le camp d'entraînement commence en fin de semaine. Les joueurs vont effectuer leur entrée au centre Georges-Vézina et l'entraînement sur glace va débuter rapidement.
Si les élus municipaux prennent la décision et acceptent la résolution d'acheter l'équipe des mains de Marc Tremblay, lors de la séance du conseil municipal, aujourd'hui, ce sera un premier pas dans la bonne direction.
Et en attendant que le dossier ne se règle de façon officielle avec le groupe de Marc Desforges, le seul qui a manifesté officiellement sa volonté de prendre la direction de l'équipe, le conseil de ville pourrait tout de même remettre les Sags à ce groupe de façon officieuse.
Pourquoi? Simplement pour que les futurs propriétaires soient ceux qui vont acceuillir les joueurs de l'édition 2000-2001; que les futurs propriétaires puissent entreprendre rapidement la campagne des billets saisonniers (ça commence le 15 septembre); que les futurs propriétaires puissent se lancer à la recherche de commanditaires et quoi encore.
Les papiers, les problèmes avec la LHJMQ, ils se régleront par la suite. Faudrait sans aucun doute éviter de s'accrocher dans les fleurs de tapis et faire en sorte que le groupe intéressé ne cède finalement la place pour de bon.
Marc Tremblay, de son côté, semble confiant de pouvoir trouver une fin à ce dossier. Il a mentionné qu'il doit recevoir une télécopie de la dernière offre et que ça devrait se faire pour aujourd'hui.
«J'ai bon espoir que ça puisse se régler. Me Estelle Tremblay (son avocate) doit me faire parvenir une copie de la dernière offre.
«De plus, il serait temps que ça finisse. Et pour les éventuels acheteurs, il est préférable que ça puisse se faire rapidement», a lancé Marc Tremblay.
Je crois que les diverses parties peuvent donc s'entendre assez rapidement. Si ce n'est pas le cas, que l'on remette l'équipe au groupe intéressé et que l'on poursuive les discussions et les négociations.
Ca ne donnerait pas grand chose de passer le dossier d'un groupe à un autre, à un autre. Il va falloir que ça finisse un jour. Et au 7 août de l'an 2000, il commence à être temps que l'on arrête de discuter de vente d'équipe et que l'on pense davantage à ce qui va se passer sur la glace.
A moins que la ville veuille prendre une autre décision.
Le Quotidien, 7 Août 2000