Pas de rencontre avec Marc Desforges et compagnie
Marc Tremblay a un rendez-vous ailleurs
par Paul-Armand Girard
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CHICOUTIMI (PAG) - Contrairement aux attentes, le dossier relativement à l'acquisition potentielle des Saguenéens par un groupe d'investisseurs, n'a pas progressé d'un iota, hier. Pour une raison fort simple. Il n'y a pas eu de rencontre entre les parties. «J'ai bel et bien reçu un appel à cette fin de Marc Desforges, de reconnaître le propriétaire des Saguenéens. Malheureusement, je n'ai pu me rendre à son voeu». Dans un premier temps, de préciser Marc Tremblay, rien n'avait été planifié en cette direction. Dans un second, il ne disposait pas du temps nécessaire pour participer à une rencontre. De plus, son associé, Gilles Côté, est présentement à Montréal afin d'assister au Championnat canadien midget Air Canada. En prenant en compte tous ces éléments, le propriétaire des Saguenéens a donc invité Marc Desforges à décaler la rencontre d'ici la fin de semaine; au plus tard au commencement de la prochaine semaine.
Marc Tremblay a tenu à préciser, à l'intention de Marc Desforges et ses partenaires, qu'il n'avait pas décliné la rencontre par bon plaisir. «Je dois participer demain (jeudi) à une assemblée des gouverneurs de la LHJMQ, à Montréal. Tout le monde, je pense, connaît bien la dynamique dans laquelle sont engagés les Saguenéens, une équipe dont je suis moi-même le gouverneur. On comprendra, dans les circonstances, que ma priorité était de m'investir afin de préparer adéquatement ma présence à cette assemblée», a-t-il expliqué.
Interrogé sur la teneur de l'ordre du jour de cette assemblée, Marc Tremblay a répondu que la décision rendue récemment par le juge Mayrand, une décision, rappelons-le, favorable aux Saguenéens et au Titan d'Acadie-Bathurst, sera un des sujets discutés. «C'est le président du circuit lui-même (Gilles Courteau) qui a inscrit le sujet (13e dans la hiérarchie) à l'ordre du jour», de noter le propriétaire de la formation chicoutimienne.
Marc Tremblay ne craint d'ailleurs pas d'affronter ses pairs, ou d'être l'objet d'une multitude d'interrogations de leur part. «J'ignore de quelle manière le sujet sera abordé. En contrepartie, j'ose croire que le débat permettra à tous d'avoir un bon éclairage sur cette affaire; que la décision rendue par le juge Mayrand ouvrira la voie à une nouvelle orientation quant à la structure de la ligue. Car cette structure a un urgent besoin de changements«, a-t-il insisté.
Le Quotidien, 26 Avril 2000