Vente des Saguenéens de Chicoutimi

Tremblay devra d'abord passer par la Ville

par Stéphane Bégin

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CHICOUTIMI (SB) - Si Marc Tremblay décide de vendre les Saguenéens de Chicoutimi avant même que son entente avec la Ville ne se termine (2001), il devra négocier avec les élus municipaux avant de le faire avec un autre groupe intéressé. Conseiller municipal à la ville de Chicoutimi, Rémi Hamel s'attend à ce que ses collègues de la table du conseil et lui-même mandatent, ce soir, la direction générale et les avocats de la Ville à prendre un contact officiel avec Marc Tremblay afin d'étudier le dossier.

«Je suis très surpris, dans un premier temps, de voir que des discussions ont déjà eu lieu entre Marc Tremblay et Marc Desforges. A l'heure actuelle, Marc Tremblay ne peut faire aucune transaction avant de passer par la Ville.

«Si Marc Tremblay veut mettre un terme à son entente avec la Ville avant la date d'échéance (saison 2000-2001), il se doit de venir en discuter avec la Ville. A partir de là, on verra», note Rémi Hamel.

Le conseiller municipal connaît assez bien le dossier des Saguenéens de Chicoutimi versus la Ville de Chicoutimi. Il était en place lorsque les premières ententes ont été signées. Il est donc bien au courant du dossier.

Ce dernier parle actuellement en son nom personnel, mais mentionne avoir discuté du dossier avec plusieurs membres du conseil municipal.

Ceux-ci veulent conserver les Saguenéens de Chicoutimi à Chicoutimi et espèrent trouver des gens sérieux pour relancer la concession de hockey, si Marc Tremblay désire quitter l'organisation.

«S'il veut quitter avant le temps, nous sommes prêts à le rencontrer et à discuter. Et si ça doit se faire, je souhaite que ça se fasse rapidement, car ça va prendre quelqu'un pour relever cette équipe, qui a vécu des moments difficiles depuis deux ans», soutient Rémi Hamel.

Advenant la vente des Sags, le conseiller Hamel mentionne que la franchise des Saguenéens sera payée à 160 000 $ à Marc Tremblay. En ce qui concerne les équipements de la restauration, ce sera aux éventuels acheteurs de discuter avec Marc Tremblay pour trouver un terrain d'entente.

Et lorsque les Sags seront vendus à un nouveau groupe, les élus municipaux verront à s'asseoir et à négocier une nouvelle entente avec ce dernier.

«Il va falloir renégocier un nouveau contrat avec les nouveaux propriétaires. Il y a des choses que nous aimerions revoir dans ce dossier», de mentionner le conseiller municipal.

Le Quotidien, 3 Avril 2000.


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