logo2.gif (765 octets)

Point Com

Abonnez-vous gratuitement à Point Com !

REVUE DE PRESSE

 

Première page
Dossiers
Archives
Revue de presse

Agenda
Courrier des lecteurs
Liens


Infos sur Point Com
Abonnement à Point Com


Accueil AAE-ESIT


La traduction, dernier bastion ? - La Tribune 29/01/97

AUTOMATISATION : Les grands projets de systèmes de traduction automatique n’ont jusqu’ici donné que de piètres résultats.

Il s’agissait du service proposé par Compuserve, utilisant le logiciel Transcend. La médiocrité du résultat l’avait incité à nous communiquer le texte restitué par le système de traduction, texte dont voici les premières phrases : "L’information fiable est devenue le lifeblood pour la survie dans today’s le monde qui rapide-changeant. Tous les jours, plus de compagnies exécute plus de leurs opérations avec un système de direction de base de données relationnel (RDBMS)." Le constat s’impose : la traduction automatique n’est pas en mesure de donner une idée du contenu d’un texte étranger, a fortiori à quelqu’un qui ne serait pas familier du domaine traité.

Un an après, nous avons soumis un texte anglais à deux systèmes de traduction. Voici le texte original : "This book explores a new and promising class of database management systems, the object-relational DBMS. The spectrum of application areas covered by the object-relational DBMS ranges from video and graphic asset management in the entertainment industry to time series analysis problems in the financial services market, scientific databases, and geographic information systems (GISs)."

Voici la traduction produite par Transcend : "Ce livre explore une classe nouvelle et prometteuse de systèmes de direction de base de données, le DBMS objet-relationel. Le spectre de régions d’application couvertes par le DBMS objet-relationel étend du vidéo et de la direction de bien graphique dans l’industrie de divertissement pour chronométrer problèmes d’analyse de série dans le marché de services financier, les bases de données scientifiques, et les systèmes informatiques géographiques (GISs)."

Force est de constater que les progrès sont bien légers. Le système a commis plusieurs erreurs qui pénalisent la compréhension du texte. Certes, il n’en a coûté que 3 cents par mot (le texte d’origine en compte 94), soit moins de 3 dollars, alors qu’un traducteur aurait facturé entre 50 centimes et 1 franc le mot. Certes, Compuserve prévient l’utilisateur que son service est disponible en deux niveaux : "traduction machine non éditée" (traduite automatiquement par le système), ou "traduction machine éditée", c’est-à-dire revue par un traducteur professionnel.

Voici maintenant la traduction produite par le logiciel Telegraph. Edité par Globalink, ce logiciel est commercialisé en France environ 7.000 francs. "Ce livre explore une nouvelle et prometteuse classe des systèmes de gestion de la base de données, le DBMS objet-relationel. Le spectre des régions de la candidature couvert par les rangées DBMS objet-relationnelles de vidéo et gestion de l’atout graphique dans l’industrie de l’amusement pour fixer des problèmes de l’analyse de la série dans le marché des services financier, bases de données scientifiques, et systèmes de l’information géographiques (GISs)." La traduction a pris dix secondes, mais sa qualité est nettement inférieure à celle de Transcend.

"Nous ne sommes pas très favorables à ces produits, nous en proposons d’ailleurs peu, reconnaît Ping-Ki Houang, chargé de mission multimédia à la Fnac, mais, bien que les prix soient encore élevés, il existe une demande, notamment chez les PME-PMI." La Fnac commercialise deux logiciels dans leurs versions "allégée" et "professionnelle" : Power Translator (Globalink) et Transcend (Apsylog). Les premières coûtent respectivement 490 et 790 francs, les secondes 2.500 et 2.990 francs. Mais des acheteurs déçus ont fait part à la Fnac de leur mécontentement.

Reproduit avec l'aimable autorisation de La Tribune. © Copyright - La Tribune - Tous droits réservés.