Psycho Circus sort dans le monde entier et il y a peu de chance qu’un quidam en dehors des Etats-Unis puisse réaliser ce qu’un tel événement représente au pays de Bill Le Pipé. KISS est de retour avec un album qui vaut ce qu’il vaut, mais avec cette perpétuelle attitude larger than life, ce toujours plus qui fait que même vu d'ici, un phénomene d'une telle curiosité ne peut laisser insensible. KISS, c’est l’Amerique, Las Vegas et Disneyland revisités par un David Copperfield rock’n’roll et dejanté. KISS repart a la conquête du monde tandis que Paul Stanley se livre avec gentillesse a Hard-Rock Magazine, et promet a ses fans francais qu’il les adore. A vous la parole Monsieur Paul.
HARD-ROCK MAGAZINE
Salut Paul, comment vas-tu?
PAUL STANLEY
(en francais dans le texte) Ca ca bien,merci. Comme ci comme ca!
HARD-ROCK MAGAZINE
Tu préferes que l’on fasse cette interview en francais?
PAUL STANLEY
(En anglais dans le texte) Oh non! Je ne connais que quelques mots, ca tournerait tres vite a la grosse catastrophe!
HARD-ROCK MAGAZINE
Revenons un peu sur ce nouvel album Psycho Circus. Comment vous est venue l’idée de lui donner ce titre un peu particulier?
PAUL STANLEY
Nous voulions que le titre de cet album indique immédiatement l’ambiance et l’atmosphere que les chansons peuvent dégager, de maniere a ce qu’il ait également une identité particuliere. Il existe déjà les bandes dessinées Psycho Circus, qui sortent sur le marché depuis quelque mois, mais nous voulions développer un concept particulier. Psycho Circus est une représentation de ce qui se passe dans l’esprit de chacun. C,est notre maniere a nous de donner un petit coin de paradis aux gens, dans le monde ou nous évoluons aussi, et ou tout peut arriver. Il suffit juste de rester soi-même, et on peut vivre des moments que l’on n’imaginait pas. C,est ca, le Psycho Circus.
HARD-ROCK MAGAZINE
Vous voulez donc offrir une part de rêve a vos fans, c’est bien cela?
PAUL STANLEY
Absolument. La vie est un rêve.
HARD-ROCK MAGAZINE
Ou un cauchemar, parfois…
PAUL STANLEY
C’est a toi d’en décider, c’est toi qui menes ta vie, Personne d’autre. C,est nous qui fabriquons nos rêves et nos cauchemars.
HARD-ROCK MAGAZINE
A t’entendre, j’ai l’impression que KISS se charge lui-même d’une mission, celle de faire rêver les gens qui les admirent…
PAUL STANLEY
KISS est devenu un exemple de ce que l’on peut faire, de ce qui est réalisable. Et c’est effectivement Réalisable pour n’importe qui. Chaque membre du groupe vient de la rue. Nous sommes aujourd’hui toujours des gens simple, accessible. Je crois que tous ceux qui ont des rêves peuvent tout faire pour qu’ils se réalisent. Cela demande du courage et de la détermination. Je crois que c’est l’un des messages les plus importants de KISS
HARD-ROCK MAGAZINE
Au vu de tout ce qui est fait autour du groupe, il serait logique de dire que le public vous considere plus comme des stars inaccessibles que comme des gens de la rue…
PAUL STANLEY
Tu as en partie raison mais, en même temps, nous sommes les premiers a démontrer qu’au-dela de ces artifices et de la fantaisie qui sont primordiaux dans l’images de KISS depuis presque 25 ans, nous sommes des gens tout ce qu’il y a de plus normaux. Nous avaons une vie, presque normale (rires)! Il est clair que certains membres du groupe n’hésitent pas a utiliser au maximum ce statut de star, même si nous avons les capacités de nous retrouver et d’avancer dans le même sens.
HARD-ROCK MAGAZINE
Est-ce que toi, personnellement tu fait partie de ceux-la?
PAUL STANLEY
Je crois que oui. Nous sommes la pour une tres courte durée, et je crois qu’il est important de vivre tous les moments a fond. Tu sais, nous avons longtemps galéré pour aujourd’hui jouer devant des milliers de personnes dans le monde entier. On ne peut pas rester de marbre car il faut bien se souvenir d’ou l’on vient et les sacrifices que l’on a dû faire pour arriver a ca aujourd’hui. Même lorsque le groupe ne marchait pas tres bien, il y a environ six ou sept ans de ca, nous avons toujours cru en nous, et voilà.
HARD-ROCK MAGAZINE
Je suis d’accord, mais vous saviez pertinemment qu’a tout moment, il vous suffisait de remonter le groupe avec tous les membres originaux pour que cela fasse un énorme carton…
PAUL STANLEY
Bien sûr, mais ce qu’il faut que tu saches, c’est que cela non plus n’a pas été une chose faciles. Peter et Ace n’étaient plus avec nous depuis bien longtemps et tu ne peux jamais savoir comment les choses vont sa passer. Il a fallu que l’on recommence a vivre ensemble sur la route, comme par le passé, même si l’on ne revit jamais deux fois les mêmes expériences. Il est clair que nous nous sommes dpnné les moyens de revenir avec cette formation sur le devant de la scene; autant sur le plan matériel que mental.
HARD-ROCK MAGAZINE
Pour revenir un peu sur ce nouvel albums, qu’avez-vous ressentie lorsque vous vous êtes retrouvés en studio avec Ace et Peter?
PAUL STANLEY
Je crois que la premiere chose que l’on a ressentie, c’est une énorme pression, une énorme responsabilité envers nos fans. Comme pour le Reunion Tour, nous savons que les gens attendent beaucoup de nous et spécialement de cet album. Ce qui est assez particulier dans ce groupe, c’est le fait que nous ne sommes en compétition avec aucune autre formation, avec aucun musicien, mais nous nous battons en permanence contre notre passé, contre nous-mêmes. Nous nous battons contre la mémoires que les gens ont du passé. Je crois qu’il était tres important de sortir de l’ombre laissée par notre passé. Attention, il n’y a rien de négatif lorsque je parle d’ombre, c’est juste le fait de dépasser cette carriere que l’on traîne derriere nous depuis si longtemps et qui peut se retourner contre nous a tout moment. Notre public connaît le groupe et son histoire sur le bout des doigts. C,est fatastique, même si ca peut un jour nous jouer des tours si nous ne sommes pas a la hauteur de ses espérances. Si cela n’avait pas été la cas, cet album n’aurait jamais vu le jour. Nous avons également une énorme responsabilité envers nous-mêmes car nous sommes aussi das fans de KISS.
HARD-ROCK MAGAZINE
C’est une belle preuve d’autosatisfaction…
PAUL STANLEY
C’est pourtant la vérité. Tous au début, nous avons créé KISS car nous voulions être le groupe que l’on n’avait encore jamais vu. Nous avons esayé de monter quelque chose dont nous serions fans, ce qui fait que nous n’avons pas uniquement des responsabilités envers les gens qui viennent nous voir sur scene ou qui achetent nos disques, mais également envers ceux qui font la musique et qui montent sur scene.
HARD-ROCK MAGAZINE
Et en ce qui concerne les nouveaux qui composent ce nouvel album, comment les percois-tu, avec un peu de recul?
PAUL STANLEY
Ce sont de tres bon morceaux, j’en suis tres fier, tu peux me croire. Je ne voulais pas que l’on refasse les mêmes chose que par le passé. Je ne voulais pas d’un album qui soit la copie conforme de ceux que nous avons fait il y a plus de vingt ans. Je ne voulais pas que l’on sorte le fils de «Detroit Rock city», ni «Strutter part 2», je voulais quelque chose qui soit fidele a ce qu’est devenu KIS aujourd’hui, sans pour autant renier notre passé. De toute facon, je crois que le plus difficile était de réunir les membres originaux car, des que nous sommes tous les quatres il se passe immédiatement quelque chose. Ensuite, il nous fallait écrire de bonnes chansons, mais je crois que de ce côté-la, on se débrouille pas mal Gene et moi (rires)! Il aurait été idiot de faire sonner ces morceaux comme il y a 25 ans. Ce n’est pas l’image de KISS aujourd’hui. L’image de KISS aujourd’hui, c’est Psycho Circus.
HARD-ROCK MAGAZINE
Pour ma part, je crois que cet album risque d’être aussi important qu’a pu l’être Destroyer en son temps…
PAUL STANLEY
Je suis assez d’accord avec toi. Il ressemble d’ailleurs beaucoup a Destroyer, pas parce qu’il sonne de la même facon, mais plutôt parce que nous voulions repousser au maximum l’idée de ce qu’est KISS aujourd’hui. Nous voulions rester fideles a KISS. Ce qui fait la qualité d’um album comme Destroyer, c’est que l’on peut y retrouver des titres comme «Beth», «Detroit Rock City»,«God Of Thunder»,. Je crois qu’avec le temps, les gens ont enfin compris que KISS n’est pas un groupe de hard –rock ou de metal comme ce fut le cas au début de notre carriere, mais l’évolution de la musique a fait que plus personne aujourd’hui n’oserait nous coller une étiquette de groupe de hard-rock (rires)! De toute facon nous avons toujours essayé de ne pas coller a un style particulier, comme le font tous les groupes et toutes les maisons de disques aujourd’hui, car c’est vraiment trop réducteur. Et aussi longtemps que l’on restera fideles a nous-mêmes, peu importe ce que peut être la musique. Lorsque les gens viennent nous voir sur scene, notre musique n’est pas facile a classer, même si nos concerts reste tres puissants. Cette puissance nous vient des tripes,du cœur, de la passion que nous avons pour notre groupe, pour notre métier. Inutile de monter le volume de ton ampli, c’est ce que tu mets dans tes cordes qui est important, et rien d’autre. C,est un peu ce qu’on a voulu démontrer avec Unplugged, que les morceaux n’avaient pas besoin de puissance et d’une technologie avancée pour fonctionner, je crois que c’est la meilleure preuve que l’on puisse apporter a nos fans.
HARD-ROCK MAGAZINE
Sur Psycho Circus, on vous pas mal reproché d’avoir perdu cet aspect rock’n,roll qui caractérisait votre son a l’époque de Destroyer, par exemple…
PAUL STANLEY
J’ai toujours été un grand fan de rock’n’roll, et je le suis toujours. Quand j’étais gamin, je ne pensais qu’a ca. C’etait aussi important pour moi que de me nourrir. Maintenent, ce qui differe, c’est l’idée que se font les gens du rock’n’roll, comment ils concoivent, et la, tout est possible. Il y a quelque chose de tres imortant dans cette perception des choses, car lorsque Destroyer est sorti en 1976, beaucoup de gens ont trouvé que nous avions perdu cet aspect rock’n’roll qui nous caractérisait. Et 23 ans apres Destroyer est l’album dont nous jouons le plus de titres sur scene aujourd’hui, c’est assez paradoxal, n’est-ce pas (rires)!?
HARD-ROCK MAGAZINE
Beaucoup de fans européens se sentent tres proches de KISS, mais il semblerait que vous n’êtes séduits que par les Etats-Unis…
PAUL STANLEY
Nous avons toujours essayé de nous tenir aussi proches de nos fans que possible, et ce dans le monde entier. La derniere tournée en est le parfait exemple, nous avons donné 200 concerts en un an, pour que tous nos fans puissent nous voir.
HARD-ROCK MAGAZINE
Comment expliques-tu que vous n’ayez joué qu’une fois en France et dans un Zenith pas completement plein? La France n’est donc pas asser réceptive a l’image et a la musique de KISS?
PAUL STANLEY
Honnêtement, je ne peux pas répondre facilement. Ce que je sais, c’est que le nombre de personnes qui viennent nous voir n’est pas tres important dans le sens ou ceux qui se trouve la sont des fans inconditionnels, et je crois qu’il est plus important d’avoir la qualité que la quantité. La passion compense la masse. Aux Etats-Unis, beaucoup de gens viennent voir un show, comme s’ils allaient a un spectacle, ce qui est déjà une bonne chose. En France, ceux qui se trouvent dans la salle sont la pour le groupe, pas pour compter le nombre d’effets pyrotechniques qui explosent pandant le concert. Tu vois, c’est cette différence qui est importante. Pour moi, la France est un pays superbe ou KISS peut compter sur de vrais fans.
HARD-ROCK MAGAZINE
C’est tout de même tres difficile de vous joindre, même pour faire une entrevue. On reste un peu sceptique quand a votre dévouement total envers la France…
PAUL STANLEY
Tu vois, tu dis que la France ne nous intéresse pas, et pourtant, la seul entrevue que je ferai ce matin, c’est celle-la et il est tres tôt ici. Je ne fais pas ca comme une faveur, mais plutôt parce que c’est mérité par votre magazine, par les fans. C’est tout a fait normal. Maintenant, tu comprends qu’il est normal de passer plus de temps pour les endroits ou l’on rencontre plus de gens. Le fait de négliger qui que ce soit serait une insulte.
HARD-ROCK MAGAZINE
Parlons un peu de cette toute nouvelle tournée qui va démarrer d’ici peu…
PAUL STANLEY
Tout commence dans environ deux semaines et demie par Los Angeles (NDLR : le 31 octobre, soirée d’Halloween). Pour ce nouveau sprctacle, nous allons utiliser une technologie 3D; a certains moments du concert, le public devra porter des lunettes spéciales afain de voir des images animées pendant que nous jouons. C’est tout a fait nouveau, personne n’a encore jamais utilisé ce concept. Je crois que ca va être fantastique. Nous avons vu l’effet que ca rend dans le public, je crois que les gens n’ont encore jamais vu ca. Il y aura quatres écrans disposés au-dessus et de part et d’autre de la scene, de maniere a créer ub effet visuel incroyable, c’est vraiment impressionnant. Les effets spéciaux sont encore plus puissants qu’auparavant, le sont est énorme, je crois que ceux qui ont aimé notre tournée précédente seront encore plus satisfaits par celle-ci.
HARD-ROCK MAGAZINE
Ca doit être difficile de se dire qu’il faut maintenant aller encore plus loin que ce que vous avez proposé pour le Reunion Tour, c’est une constante remise en question?
PAUL STANLEY
C’est un challenge permanent. Il ne suffit pas d’avoir des idées et de les poser au bon moment, il faut toujours se mettre a la place des gens qui viennent nous voir. Il faut que ca leur plaise, il n’y a aucune alternative, et c’est ca qui est excitant dans le fait de faire partie d’un groupe comme celui-la. On ne se sent jamais fatigués de repartir, car tous les jours, il faut être bon, on n’a pas le droit a l’erreur. Actuellement, il n’y a pas asser d’heures dans un journée pour tout ce que l’on voudrais. Nous sommes très occupés.
HARD-ROCK MAGAZINE
Est-ce que vous vous êtes préparés de la même manière que pour la dernière tournée en ce qui concerne l’entrainement physique?
PAUL STANLEY
On se retrouve cinq jours par semaine dans des salles de fitness pour peaufiner notre forme. Certains en ont besoin plus que d’autres, mais c’est toujours comme ca, de toute facon(rires)! Nous serons prêts, il ny a aucun souci à se faire.
HARD-ROCK MAGAZINE
Je pense que tu ne veux pas t’étendre sur les morceaux qui vont composer le set…
PAUL STANLEY
Le set va changer au fil des dates. Nous n’avons pas l’intention de jouer chaque soir la même chose. Maintenant, il est clair qu’un groupe comme KISS possède beaucoup de morceaux incontournables et qu’il est impensable de ne pas jouer. Les gens ne te voient qu’une fois tous les deux ans et ils veulent incontestablement entendre «Love Gun»,«Shout It Out Loud»,«Rock’n’Roll All Nite»,«Beth»,«Firehouse»,«Detroit Rock City», etc. On y ajoutera bien sûr des morceaux de Psycho Circus comme «Within»,«Ionto The Void», qui fonctionnent à merveille sur scène.
HARD-ROCK MAGAZINE
Juste avant que le Reunion Tour ne commence, Gene avait déclaré qu ce show était encore plus impressionnant que celui de Michael Jackson au niveau visuel. Vous arrive-t-il d’aller trouver des idées chez d’autre artistes?
PAUL STANLEY
Bien sûr. Nous allons souvent voir d’autres gens sur scene, et il est clair que certaines idées nous interpellent. Nous le modifions ou les dévelopons, mais ce que ces groupes n’ont pas et n’auront jamais dans leur show, c’est KISS! Il est facile de dépenser des sommes colossales pour avoir le plus beau lightshow de tout les temps, pour avoir la plus belle mise en scène jamais vue, mais rien ne pourra jamais remplacer KISS en tant que tel. Et ça reste un énorme avantage pour nous car les grands groupe peuvent se payer la même scène que la nôtre, les mêmes lumières, le même système de son, mais personne ne peut agir comme nous, c’est évident.
HARD-ROCK MAGAZINE
D’après toi, KISS est-it aujourd’hui l’un des plus grands groupes de monde?
PAUL STANLEY
Je suis beaucoup trop concerné par le groupe pour te répondre honnêtement. Je crois que la meilleure réponse à cela est de voir le nombre de fans qui nous soutiennent, nous écrivent et participent à la vie du groupe. Au cours de la dernière tournée, nous avons joué devant 2.5 millions de personnes, je crois que les chiffres parlent d’eux-mêmes.
HARD-ROCK MAGAZINE
En ce qui concerne le chiffre d’affaires que réalise le groupe, peut-on dire que KISS est l’entreprise n° 1 dans le business musical?
PAUL STANLEY
Absolument. Je suis fier que ce groupe soit devenu ce qu’il est aujourd’hui. Il n’y aurait qu’un idiot pour faire de la musique et laisser quelqu’un d’autre en ramasser les profits. Ce n’est plus de l’art, c’est de la connerie. Celui qui déclare faire de la musique sans se préoccuper de ce que ça lui rapporte n’est qu’un idiot qui mérite qu’on le cambriole. Récolter les fruits de son travail, c’est comme être payé pour les efforts que l’on afournis dans une entreprise, c,est légitime. Sinon, ça revient à se faire cambrioler son appartement lorsque l’on est sorti…C’est vrai que KISS est une entreprise, Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’un groupe comme le nôtre doit obligatoirement être géré comme une entreprise, sinon, il disparaît très vite. Et il n’y aurait rien si notre musique n’était pas intéressante.
HARD-ROCK MAGAZINE
Comment expliques-tu que quelqu’un comme Eric Signer continue de participer aux conventions KISS alors qu’il ne fait plus partie du groupe? Il se «dévoue» pour rester au contact des fans…Penses-tu que l’on fasse partie de la grande fammile KISS à vie?
PAUL STANLEY
Eric est un mec extraordinaire. Il est clair que ce n’est pas une situation idéal de devoir partir comme ça, mais ce que je dois dire, c’est que sa réaction et celle de Bruce ont été celles de deux gentlemen qui comprenaient la situation intelligemment. Je suis bien content pour Eric car il est maintenent avec Brian May, et il va retrouverles concerts, tout comme Bruce de son coté. C’est bien comme ça. Nous sommes restés bons amis et ils savent très bien qu’ils font désormais partie de la famille pour toujours. Encore une fois, les fans de KISS n’hésitent pas à leur rendre un bel hommage dès qi’ils le peuvent. Je trouve ça fantastique.
HARD-ROCK MAGAZINE
Gene et toi êtes à l’origine de toutes les decisions concernant l’immense merchandising proposé par le groupe. Est-ce vraiment important de tout contrôler comme vous le faites?
PAUL STANLEY
C’est très important. Quand un produit porte ton nom, il est obligatoirement le reflet de toi. Nous avons toujours voulu proposer des produits de qualité à nos fans. Nous sommes très fiers de ces produit mais il nous faut les sélectionner, sinon, nous pourrions remplir une grande surface…Il est évident que pour certaines raisons, quelques produits marchent mieux que d’autres, mais c’est normal. Qui ne fait pas d’erreur dans la vie? Nous nous plaçons toujours dans la situation des fans. Si un produit ne nous plâit pas, nous le laissons de côte. C’est tout mais c’est très important, c’est aussi important que de donner un grand show.
HARD-ROCK MAGAZINE
C’est devenu une mode pour les maisons de disques et les radios de reprendre des thème bien connus par le public et de les adapter à des morceau rap ou thchno. Accepterais-tu de voir un de tes morceaux repris de cette manière?
PAUL STANLEY
Absolument. J’aime mes morceaux mais je ne les possède pas totalement. Ils appartiennent également à ceux qui les écoutent et les chantent sous la douche ou dans leur voiture. Evidemment, ils ne peuvent pas en tirer d’argent puisque c’est moi qui les ai composés mais il n’y a aucun problème pour que quelqu’un d’autre interprète nos titres. Ce sont toujours des moments forts car on se rend compte qu’il existe des miliers de façons de jouer un morceau. C’est d’ailleurs ce que nous avons voulu faire passer avec Kiss My Ass, où des artistes divers sont venus jouer plusieurs de nos morceaux. Je crois que c’est le meilleur hommage que l’on puisse faire à un groupe.
HARD-ROCK MAGAZINE
Pour terminer, peux-tu nous dire à quelle période vous allez venier vous produire en Europe?
PAUL STANLEY
C’est une excellente question (rires)! Si j’avais une bonne réponse, je te répondrais, mais je n’en ai vraiment pas. Ce que je sais, c’est que nous allons tourner aux States pendant au moins six mois, et je pense que nous nous rendrons ensuite dans d’autres pays, dont certains en Europe, certainement pour le début de l’été, avec quelques festivals. Tu sais, le monde est plutôt vaste, et beaucoup de gens nous attendent aux quatre coins de la planète. Nous ensommes conscients et nous ferons tout notre possible pour que l’on joue devant le plus grand nombre de personnes possible. Et on n’oubliera pas la France!