Les Camps

Automne
On s'y est beaucoup amusées!!!  On est sur notre site proche du parc de la Jacques-Cartier. On a monté une des montagnes, en bas il faisait beau et en haut il neigeait ...super comme émotions!!! On s'est même fait un méchoui au poulet!!!
Allez voir les photos, elles sont belles! photos

Hiver
Notre merveilleux camps d'hiver 1999  photos

On est vendredi soir. Il pleut, mais il y a pourtant de la neige. Est-ce un miracle? Il est 19 heures et pratiquement tout le matériel est pacté dans les chars!! On est mouillées mais exitées à l'idée de partir pour la pointe d'Argenteney. Durant le trajet, on a pas frappé d'orignaux, de Martin en chaleur,ni de Marie-Noëlle en furie...Ca commence bien!!
 

Arrivées au site (enfin, on avait un demi-kilomètre à marcher avant d'y arriver), on a transporté nos affaires mouillées de neige. Marie-Ève qui capotait de peur de se péter le dos en pognant une débarque sur la glace, s'accrochant à tout ce qui lui passait sous la main, même les Rices Crispies y ont passé! Androu pis moi, on a transporté le coffre les mains pleines de sang, dégoulinant de sueur et d'eau mélangées. Finallement, on arrive au campement. Oh merveille, de jolies petites cabanes sont montées! Avec un petit poêle à bois...glacé. Hé oui, nous étions mouillées, mais on avait pas à s'plaindre, on avait un semblant de toit! Si je calcule bien, ça nous a pris de 2 heures et 8 minutes pour allumer notre es*** de feu qui voulait pas partir. Super Androu, toujours aussi débrouillarde, faisait du petit bois avec un canif, ou plutôt de la ficelle avec un couteau à fromage, non mais quand même, quelle imagination!!! Amélie pis Marie-Ève essayaient de faire de l'écorce, je le sais pas si c'était de l'écorce, faut dire que la ressemblance n'était pas évidente. Geneviève qui se plaignait que sa couverte était mouillée pis moi j'm'acharnait à faire autre chose que de la ficelle de bois! Bref, avec le merveilleux miracle de Geneviève (elle avait fini par lâcher sa couverte), la chaleur du chocolat chaud et les chants des filles de l'autre bord qui étouffaient dans leur fumée, nous dormîmes au chaud dans nos sleepings, nos manteaux nous dégoulinant dessus.

Mais faudrait pas oublier les veilles de nuit. Ha les bonnes veilles de nuit. Moi j'étais la première, commencant à minuit. Les filles étaients supposées dormir, mais on s'est endormies à 2 heures du matin, Geneviève qui commencait la sienne n'ayant pas encore fermé l'oeil.

On se réveille. Androu pis Kath faisaient la dernière veille donc elles sont déjà réveillées. Ge avait les orteils gelées, le bout du nez gelé, enfin...elle était toute gelée. Je me lève péniblement, m'habillant pour aller chercher la bouffe, en pestant contre notre défi d'être prêtes à 9 heures. Grâce aux merveilleux doigts de fées de Ge, on a pu manger des oeufs dans le sirop d'érable offert par le cher Germain. Et grâce à mon étouderie, on a aussi mangé des patates risselées brulées, Androu les adorant. Au moins une qui aime la vitamine scout! Mais celle qui a vraiment le don de la bouffe, c'est bien Kath avec ses oeufs dans le sirop d'érable ou plutôt son sirop aux oeufs...Pis on parlera pas de sa tire qui ressemblait à un gros steak trop cuit...Bref, à 9 heures et 11 minutes, on avait nos pelles en mains, brûlant d'impatience de pelleter pendant 2 heures de temps une grosse montagne de neige pour faire notre queenze. J'avoue que sans l'aide d'Annie pis de Fanny, on aurait pas eu la petite bosse de neige dans le coin droit du queenze...mais bon, je suis trop bonne. Marie-Noëlle dansait sur la neige s'accrochant aux gilets des filles pour ne pas tomber. Il faisait un temps superbe, pis Jean essayait de prendre un peu de soleil pour ne pas perdre de bronzage de son voyage à Cancun...

Nous sommes autour d'un tas de cendre noir. Les mots qu'on entend sont :mieux m'impliquer, être plus joyeuse, mieux m'impliquer, être plus joyeuse, être plus tolérente, mieux m'impliquer...quelle diversité!! Le chef, le Dieu des Dieux, la plus belle bedaine de bière, Jean commence à parler. Isabelle, le regarde l'admirant, pis les filles regardent ailleurs. Et bien sûr Jean a toujours raison, sans lui et Martin, on aurait eu juste assez de neige pour faire notre vaiselle ce soir.

Il est 2 heures de l'après-midi. Kath creuse le queenze, ayant de la neige qui lui tombe dans le cou. Pendant ce temps, Androu, se fait du fun aux glissades meutrières, faisant des pirouettes sur la tête ainsi qu'une tentative d'un triple saut sur l'épaule, Marie-Noëlle crampée voyant cette skieuse acrobatique en mille morceaux. Quand on a changé de place, Kath était pas capable de glisser, pis Jean avait peur de glisser craignant pour ses vieux os. Moi, j'me pette la gueule dans la neige ayant l'air ensuite du fantôme de l'opéra.

Pour la glissade, la preuve était faite. Jean a montré qu'il était un homme. Son orgueil en est l'oeuvre : la victoire virile ou la défaite du sexe faible. Mais bien sûr! Jean s'est lancé dans la glissade, plein d'espoir, a scrapé la belle piste de Marie-Noëlle en essayant de freiner avec ses pieds pis il est tombé sur les fesses. Belle perfomance! Un futur champion de Bobsleigh aux Olympiques!

Après cette journée, nous nous avons préparées des légumes trop cuits, des croquettes de poulet pâteuses et des Rices Crispies gelés. Encore-là, Androu a montré qu'elle était une vrai scout...elle a adoré les croquettes!

Il y a eu un éclairage de couché de soleil. L 'atmosphère enfumé de la chaleureuse cabane des filles. Pourtant, elle a une drôle d'influence sur Martin qui chante avec sa galoche du côté droit et sa couette du coté gauche. Marie-Noëlle chante, enfin, elle essayait de chanter comme Céline Dion. Isabelle essaye de l'imiter, Annie est crampée ben raide, Ge, elle, chante un demi-ton trop bas, pis moi j'me gèle les fesses dans le coin opposé au feu. Bref, le bivouac a duré 20 minutes mais on s'est quand même couchées à 1 heure du matin.

Nous sommes toutes exitées à l'idée de dormir dans le queenze. Dans les cabanes, c'est la pagaille. Kath amène sa trousse de premiers soins et celle de survie au cas ou on se perdrait ou ben si on se faisait attaquer par un ours, en passant, petite remarque de même, le queenze est même pas à 10 mètres des cabanes...5 paires de bas, 3 bobettes, 2 couvertures, sauf qu'elle a failli oublier son sleep. Annie cherche partout ses kleenex et sa lampe de poche, Anaïs meure de trouille, moi j'me grouille d'être couchée. Avec tout ça, les animateurs chantent encore accompagnés des cris de Kath en train de crier aux filles de se grouiller. On arrive enfin à l'entrée du queenze, déjà gelées car on était en pyjamas, ce qui n'était pas très intelligent de notre part. Quand on a enfin rentré nos bagages dans le queenze, y restait plus de place pour nous. Après avoir reçu plusieurs sleepings par la tête, on a enfin réussi à s'endormir!

Il est 3 heures du matin. J'me réveille mourant de chaleur. Marie-Ève et moi, on entame une conversation dans le noir car on n'arrive pas à dormir. Soudain on entend Ge qui pleure car elle a un peu peur. Finalement toutes les filles se réveillent, les une ayant froid, les autres ayant chaud. Il y avait juste Annie et Fanny qui voulaient rester dans le queenze. Après un temps record, toutes le filles étaient retournées dans leur cabane.

À part un cas d'Hypotermie mineure, de 8 à 9 orteils gelées et de très mauvais langage faute du feu, on a dormi un bon gros 2 heures, après avoir réveillé les animateurs avec nos : " Oh mon Dieu, je suis gelée" et nos "Ca*** de maudite affaire, mon feu est éteint!"

Je tiens à rajouter quelques lignes sur la dernière nuit...je ne sais pas comment elle s'est passée dans l'équipe de Myriam mais dans la mienne..... Un coup qu'on a été revenues du queenze (et oui Myriam ca s'écrit Q-u-e-e-n-z-e et non cuimsy..)Anaïs et Fanny ne voulaient pas faire de feu disant que ça servaient à rien pour 2 heures...Annie et moi on en voulait un...mais Annie hésitait un peu... Alors j'ai commencé à faire le feu toute seule en essayant de couper du bois avec la hache, complètement gelée...J'ai tellement chialer de travailler toute seule qu'Annie a finalement décidé de venir me rejoindre (en passant, merci Annie) pendant qu'Anaïs  et Fanny s'en donnaient à coeur joie de nous regarder travailler pendant qu'elles étaient au chaud dans leur sleep! Là, Myriam découvre, mélangée à ses affaires mon gilet que j'avais laisser tomber en revenant du queenze. Je l'entends crier ; "Katherine, ramasse donc tes affaires!!, Je viens de trouver ton gilet!!". Donc j'ai laissé mon feu pour aller le chercher et je suis revenue travailler! Amélie cherchait son matelas de sol...j'en avais 2 alors je lui en ai passé un...quand Myriam la retrouvé elle m'a dit " Katherine, là je suis tannée...tu viens tout de suite ou je le pitche par la porte..!". Là j'étais frue, il faisait froid, le feu marchait pas et Myriam me criait après....ben, je lai envoyer ch*** dans ma tête et je lui ai expliqué (assez sauvagement) que je l'avais passé à Amélie qui était dans son équipe....elle était bouchée!!!
Là le feu marchait, je sors dire aux filles de l'autre équipe que si elles veulent venir, mon équipe on va se tasser et leur laisser de la place, elles ne veulent pas car leur feu est en voie de réussir!! Quand je reviens notre feu est mort...:0((
Alors on re-gos dessus et on finit par marcher pour de vrai... Pendant l'avant dernière nuit, Anaïs surveille le feu...il reste 10 minutes à sa veille alors elle s'étend, il est 3h10 du matin un peu plus tard, elle re-regarde sa montre et voit qu'il est...7h30. Et oui, elle s'était endormie alors on était vraiment gelées... mais même après tous ces problèmes...on s'y est bien amusées et on a adoré l'expérience!!!!

À venir plus tard!