Madeleine Albright, secrétaire d'Etat des Etats-Unis, a déclaré le 17 mars courant, lors de la séance du conseil américaino-iranien, un certain affaiblissement des sanctions économiques américaines contre l'Iran. Cette décision est liée avec les changements positifs dans la vie intérieure de l'Iran résultant des récentes élections parlementaires. En même temps, les Etats-Unis manifestent la bonne volonté de commencer le dialogue officiel avec le Téhéran. Pourtant, l'avancement dans cette direction est accompagné d'un nombre d'exigences relatives aux changements dans la politique intérieure et extérieure de l'Iran.

Nous saluons la déclaration de la secrétaire d'Etat des Etats-Unis concernant l'affaiblissement des sanctions et confirmons notre intérêt permanent de principe vis-à-vis de la normalisation des relations améracaino-iraniennes, ce qui répondrait aux intérêts non seulement des Etats-Unis et de l'Iran mais aussi de la stabilité dans l'ensemble de la région. Nous comptons que cette déclaration de l'administration américaine sera le premier pas suivi à l'avenir des actions pratiques permettant de se débarrasser de la confrontation héréditaire du passé des relations américaino-iraniens. Cela pourrait être favorisé par la revue et l'annulation des actes législatifs discriminatoires par rapport à l'Iran, ainsi que des sanctions exterritoriales infligées par les Etats-Unis en liaison avec la coopération des tiers avec l'Iran. Il s'agit de la loi qui vient d'être en vigueur "relative à la non-dissémination par rapport à l'Iran".

Le 18 mars 2000