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DECLARATIONS

Traduction non-officielle du russe

COMMUNIQUE DE PRESSE

Il y a quelque temps que l’ensemble de questions lié avec la crise humanitaire en Irak soit soumis au Conseil de Sécurité de l’ONU. Les sanctions économiques contre ce pays appliquées durant de longues années ont le fait approcher de la limite dangereuse de la catastrophe humanitaire.

La dégradation de l’économie nationale, la misère totale de la population, la destruction de la sphère sociale ont abouti à ce que toute une génération irakienne a été mutilée de façon physique et morale. Un Etat souverain est devenu, en effet, un réprouvé de la communauté internationale.

Les mesures humanitaires de l’ONU laissent à peine survivre la population. Cependant, la situation insuffisante dans le domaine des livraisons humanitaires est aggravée par suite de l’opposition systématique des Etats-Unis et de l’Angleterre au Comité des sanctions aux contrats de livraison des objets de première nécessité. Ainsi, à l’heure actuelle on a fait suspendre les contrats évalués de 1,7 milliards dollars relatifs aux alimentations en eau et en énergie, au transport, au matériel médical, à l’agriculture et aux pièces de rechange pour l’industrie pétrolière. Parmi les contrats suspendus 92 sont russes évalués de 291 millions dollars.

La situation pareille doit être changée. Le Ministère des Affaires étrangères fait tout possible, y compris au niveau bilatéral, en vue de débloquer la situation.

Le Conseil de Sécurité a passé le 24 mars en revue la situation humanitaire en Irak. Suite à cette revue la position de la plupart des membres du Conseil de Sécurité est devenue analogique à celle de la Russie, ce qui craie des conditions favorables pour appliquer les efforts suivants visant à surmonter la crise humanitaire actuelle. Afin de mobiliser les moyens de financement supplémentaires pour la livraison en Irak des objets de la première nécessité, la Russie cherche à doubler les quotas d’importation des pièces de rechange destinées à réhabiliter l’industrie pétrolière de l’Irak (le niveau actuel est égal à 300 millions dollars dans le cadre de la phase semestrielle du programme humanitaire).

Outre cela, la crise sociale et économique en Irak s’aggrave à cause des frappes aériennes sur les objets civils entreprises par l’aviation anglaise et américaine. Il est à noter que les frappes sont portées sur les objets utilisés aussi dans le programme humanitaire de l’ONU et d’où on distribue les produits alimentaires.

Par ailleurs, le programme humanitaire, étant tout à fait important, ne peut pas tirer l’Irak de la crise. La solution principale du problème humanitaire de l’Irak ne peut être trouvée qu’après l’annulation des sanctions contre Bagdad en liaison avec la formation d’un mécanisme nouveau de contrôle internationale des programmes militaires de l’Irak. L’approche pareille répondrait à la lettre et à l’esprit des résolutions concernées du Conseil de Sécurité. L’activité de la Russie à l’ONU vise à contribuer à cette approche.

Le 27 mars 2000