Comme vous le savez, la Conception précedente de la politique extérieure a été adoptée en 1993. Cela fait déjà un moment. Il a eu des changements sérieux au monde, y compris la Russie. La politique extérieure doit en tenir compte.

La nouvauté de la Conception 2000 c’est sa coté réaliste. Nos priorités dans la politique extérieure seront plus qu’avant conformes aux objectifs de long terme du dévéloppement intérieur. Ils seront plus mis en correspondance avec des possibilités réelles et des ressources du pays. La priorité suprême sera accordée à la  défense du citoyen, de la société et de l’Etat Russe. D’ou viendra la nécessité d’assurer la sécurité garantie du pays, de créer des conditions extérieures favorables pour son dévéloppement progressif, d’influencer la situation internationale afin de pouvoir former une organisation du monde basée sur des principes de la stabilité, de la justice et de la démocratie.

On accordera plus d’attention à la défense des droits et des intérêts des citoyens et des compatriotes russes habitant à l’étranger, ainsi que des intérêts des enterpeneurs russes dans les Etats étrangers.

Dans cette Conception nous avons essayé d’evaluer avec plus de réalisme la situation internationale, faire une analyse du balance des tendances positives et négatives, qui se dévéloppent dans le monde actuel.

Conscients du fait que la Russie actuelle, à cause des facteurs objectifs bien connus, a des possibilités assez réduites en ce qui concerne sa politique extérieure, nous considérons tout de même qu’elle a pu conservé sa position importante au monde.

Il faudra renforcer l’Etat russe, consolider la société civile, assurer la transition la plus rapide possible à la croissance économique.

La Conception définit d’une manière précise le caractère indépendant et constructif de la future politique extérieure russe , qui sera baseé sur la défense de ses intérêts, sur le pragmatisme mutuellement avantageux, sur l’approche conséquente et prévisible. La Russie demeurera , comme elle a toujours été, un facteur stabilisant important dans les relations internationales.

Le 28 mars 2000