Traduction non-officielle
DECLARATION DU REPRESENTANT
OFFICIEL DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Le Ministère des Affaires étrangères de la Russie se sent obligé de se prononcer à propos des attaques anti-russes, que M. Laraki, le secrétaire général de l’Organisation “Conférence Islamique” s’est permis dans son intervention consacrée à la problématique tchétchéne au cours de la 56ème séssion de la Commission de l’ONU sur les droits de l’homme à Généve.
Les troupes russes se trouvant en Tchétchénie recoivent des ordres très précises indiquant d’éviter des pertes parmi la population civile et la déstruction des objets civils. Ces ordres sont exécutés à chaque fois, sans condition.
Malheureusement, la destruction des groupements terroristes nous coute très cher. Malgrès tous nos efforts il a eu des pertes parmi la population civile. Nous nous efforcons de les rendre minimales. C’est le prix à payer pour la sécurité des toutes les familles russes, pour le fait d’empêcher une expansion de la menace terroriste dans le monde entier. Ce que nous faisons actuellement , nous le faisons au profit de toute la communauté internationale.
Nous estimons comme inacceptable le fait d’appliquer une appellation “terreur” aux actions des forces fédérales en Tchétchénie, ou nous menons une opération dont le but consiste en libération du peuple tchétchéne du pouvoir des séparatistes et des terroristes. Il n’est guère possible d’utiliser le terme “agréssion russe”, comme s’il s’agissait d’un conflit entre les Etats, et pas des mesures d’établissement d’un ordre constitutionnel sur le territoire de la Fédération Russe.
Nous sommes également etonné par un appel au “ repliement des troupes russes sur les positions initiales ” alors qu’on s’approche à une stade finale de destruction des forces de bandits.
Dans ce contexte la réponse aux prétentions de M. Laraki ne pourrait qu’encourager des terroristes internationaux en empêchant la destruction définitive de leurs groupes en Tchétchénie. Nous sommes également etonné par un appel au retour en securité des personnes déplacées, alors que déjà à la fin de mois de janvier on comptait à peu près 100 mille personnes revenu dans les lieux de leur habitation permanente.
Ce sont des mesures énérgiques de securité appliquées dans les zones libérées de la Tchétchénie par les pouvoirs fédéraux, qui ont pérmis le rétablissement du système d’approvisionnement et le retour de la population. Le gouvernement de la Fédération Russe travaille actuellement sur le programme ciblé du développement économique et social de la Tchétchénie afin de détérminer le volume des travaux de reconstruction dans chaque localité.
En ce qui concerne la résolution pacifique du problème tchétchéne, dont le Secrétaire général a parlé, c’est justement dans cette direction que les efforts du centre fédéral sont dirigés. Le centre a élaboré le plan du reglèment politique de la situation en Tchétchénie. Nous avons informé de ce plan d’une manière détaillée les délegations de l’Organisation “ Conférence Islamique ”, qui ont visité Moscou en décembre 1999 et en janvier 2000.
En ce qui concerne des particularités culturelles et sociales du peuple tchétchéne, que M. Laraki appele de respecter et de reconstituer, se sont des commandants tchétchénes qui étaient les premiers de vouloir de les. Ils ont essayé d’imposer à la population de la République Tchétchéne des modes de fonctionnement médievales, qui sont en contradiction avec la coté humanitaire et la tolérance réligieuse de l’Islam et des traditions de la société tchétchéne.
La partie russe considère que M. Laraki a adopté dans son intervention un point de vue très tendancieux. Nous le voyons encore mieux aujourd’hui, quand la vie en République Tchétchéne commence à reprendre son cours normal.
Le 29 mars 2000