Traduction non-officielle du russe
COMMUNIQUE DE PRESSE
M.I.S.Ivanov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, a reçu le 4 avril Mary Robinson, Commissaire Suprême de l’ONU aux droits de l’homme, qui a effectué la visite en Russie y compris à la région du Caucase du Nord à l’invitation du gouvernement russe. M.V.A.Kalamanov, représentant spécial du gouvernement russe aux droits et aux libertés de l’homme en Tchétchénie, et M.A.Kadyrov, muphti de la République de Tchétchénie, ont pris part à l’entretien.
Au cours de la rencontre les parties ont envisagé les différents aspects du développement de la coopération international dans le domaine des droits de l’homme, le rôle et les tâches de la Commissaire Suprême en vue d’établir l’interaction constructive et efficace dans ce domaine dans le cadre de l’ONU.
I.S.Ivanov a détaillé les efforts du pouvoir russe visant à respecter totalement les droits et les libertés des citoyens de la Russie. Le ministre a souligné que les élections du Président de la Fédération de Russie ont confirmé le maintien que la société avait accordé aux réformes démocratiques.
M.Robinson a informé I.S.Ivanov sur les résultats de son voyage dans la région du Caucase du Nord et sur les rencontres qui y avaient eu lieu. Elle a exprimé sa préoccupation pour les informations sur la violation des droits de l’homme en Tchétchénie et a appelé les pouvoirs russes à procéder à une enquête sur les faits.
Le chef de la diplomatie russe a expliqué la situation dans la République de Tchétchénie de la Fédération de Russie. Il a noté que l’opération contre-terroriste avait pour but de garder l’intégrité territoriale du pays, de rétablir l’ordre constitutionnel et de liquider le régime criminel en Tchétchénie. I.S.Ivanov a informé sur les mesures visant à rétablir les droits et les libertés des habitants de la République.
Le ministre a souligné que la campagne de désinformation déclenchée contre la Russie qui représentait, en réalité, une guerre informationnelle, a été visée à miner le prestige des pouvoirs fédéraux, et à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Russie. Vu cela, il a réfuté les accusations des violations systématiques des droits de l’homme par les troupes fédérales en marquant que la Russie elle-même était capable d’examiner les incidents séparés de façon objective et soigneuse. I.S.Ivanov a réaffirmé que la Russie était prête à conduire le dialogue honnête et ouvert sur les événements en Tchétchénie mais elle ne tolérerait ni des menaces, ni du chantage.
Au cours de l’entretien le chef du Ministère des Affaires étrangères de la Russie a rendu la Commissaire Suprême attentive sur la situation tragique au Kosovo, la discrimination de la population russe en Lettonie et en Estonie, la violation des droits de l’homme dans les pays occidentaux et a exprimé son espérance qu’elle prêterait assez d’attention à ces problèmes.
La Commissaire Suprême a dit qu’elle partageait la préoccupation de la Russie pour la situation au Kosovo. Elle a confirmé son intention de contribuer de façon active à la focalisation de l’attention aux problèmes des droits de l’homme à l’ONU.
Le 4 avril 2000