En Fédération Russe on pense que la résolution de la Commission de l’ONU sur les droits de l’homme, intitulée “  La situation en Republique Tchétchene ”, adoptée dans la nuit du 25 avril selon l’initiative de l’Union Européenne et des Etats Unis, a été dictée surtout par des raisons politiques.

Cette resolution est un résultat de la pression, exercée par des Etats occidentaux. Ce qui est remarquable c’est qu’elle est apparue au moment quand la situation est en train de se stabiliser en République et le rétablissement de la vie normale est en cours. C’est pour cela que c’est évident, que cette résolution , composée dans les meilleurs traditions de la guerre froide, bien avant la vôte, n’a rien à voir avec la réalité et ne refléte pas du tout la situation actuelle en République Tchétchéne de la Fédération Russe.

Ce fait démontre à quel point les auteurs de la résolution ne sont pas objectifs. Ce genre d’approche peut créer des difficultés supplementaires dans l’affaire du reglèment politique au Caucase du Nord.

Les co-auteurs de la résolution, dont les pays de l’OTAN dominent, devraient se rendre compte du fait que les terroristes et leurs aides essayerons d’utiliser la résolution en question afin d’approuver leurs crimes, pas seulement en Russie, mais aussi dans les autres pays.

Malgrès lùexistence des faits bien connus , la résolution ne parle pas de la responsabilité des régimes criminels de Maskhadov et de Doudayev, qui ont complétement violé en république tous les droits et les libertés de l’homme. En revanche le texte contient les accusations sans preuves contre des militaires russes, qui menent la guerre sans compromis contre les terroristes.

Les co-auteurs de la résolution ont ignoré complétement les efforts de l’établissement de la vie économique et sociale dans la République Tchétchéne, ont mis en doute l’efficacité des organismes de la défénse de l’ordre légal russes et du système judiciaire russe, sans tenir aucun compte de la bonne volonté et de l’ouverture de la partie russe, qui veut mettre en place une coopération constructive avec les organismes internationaux.

Au cours de toute la séssion la délégation russe démontrait qu’elle était prête à établir un dialogue honnête. Nous avons fait tout ce qui dépendait de nous afin de faire adopter un texte d’une déclaration de consensus du Chef.

Malheureusement, notre attitude positive n’a pas été appréciée à sa juste valeur par les co-auteurs. De facto, en essayant de faire adopter cette résolution, ils ont entrepris une tentative de créer un mécanisme de l’intervention internationale dans nos affaires intérieures, d’imposer à la Russie “les dirigeants extérieurs”, qui vont dicter comment nous devons construire notre vie.

Nous voudrons de nouveau déclarer que nos buts en Tchétchenie restent les mêmes qu’aupqrqvqnt. Nous allons en finir avec le terrorisme international. En Tchétchénie seront reconstitués l’ordre constitutionnel, la légalité, tous les droits et les libértés de l’homme. A la base d’un dialogue large, l’avenir de la république en tant qu’une partie de la Fédération Russe sera défini. Les organismes de la défense de l’ordre légal avec le soutien d’un Répresentant Spécial du Président sur les droits et les libertés de l’homme en République Tchétchéne, ainsi que de la Commission Nationale publique, vont faire une enquête tres approfondie sur tous les faits comportant de la violation des droits de l’homme dans la région. Les personnes coupables de crimes seront puni selon toute la sévérité de la loi.

La Fédération Russe va continuer le dialogue avec ceux des partenaires étrangers et des organisations internationales, qui sont réelement prêts de nous soutenir afin de stabiliser la situation et d’accorder une aide humanitaire à la population de la République Tchétchéne. Nous allons faire tout cela , en s’appuyant sur nos idées et nos engagements internationaux, mais non sous la pression des résoltions politiquement non-objectives.

Tenant compte de toutes les circonstances en question la Fédération Russe a voté contre la résolution inacceptable de la Commission de l’ONU sur les droits de l’homme, concernant la situation avec les droits de l’homme en République tchétchéne. La Russie ne se sentira pas engagée vis à vis de cette résolution. Malgrès la pression de l’Occident, la plupart d’Etats n’ont pas soutenu cette résolution. Nous y sommes rconnaissants. Ainsi ces pays ont exprimé leur désaccord avec cette action anti-russe laid.

Le 26 avril 2000