Cerisolles

Situation Stratégique: Suite au désastre de l'expédition d'Alger, Le roi de France François I décide de reprendre les hostilité contre Charle V et envoie une armée dans le Piémont pour menacer le duché de Milan. François de Bourbon décide d'attaquer la forteresse de Carignano pour forcer les Impériaux à bouger. Grâce à l'arrivé de 7 000 landsknechts, le commandant impériale, le Marquis de De Vasto, marche sur les Français. La batailles aura lieu prés de Cerisolles d'Alba le 11 avril 1544.
Les impériaux sont déployés en 4 colonnes d'infanterie et 3 groupements de cavalerie: Sur le flanc gauche on avait, 1 escadron de cavalerie Florentine de 400 cavaliers (Ridolfo Baglioni) et 1 colonne d'infanterie italienne de 6 000 hommes (Prince de Salerno), au centre on a le Marquis de del Vasto avec 7 000 Landsknechts (Baron von Madrutz ou Madruce) et un escadron de cavalerie lourde Espagnole et Italienne (quelques 200 - 300 hommes), enfin sur le flanc droit on a Ramón de Cardonna qui dispose de deux colonnes contenant respectivement 3300 vétérans allemands et 1500 vétérans espagnols (Tercio de Lombardie et Naples) et d'un escadron de cavalerie napolitaine de 300 - 400 hommes (Seigneur de Lannoy).

Les français sont déployés en trois corps: une Avant-Garde aux ordres de de Bouttières, avec 1 escadron de 640 chevaux-légers (des Thermes), une colonne d'infanterie française de 4800 hommes (Seigneur de Thez) , la compagnie de 80 gendarmes de de Bouttière et 1 colonne d'infanterie suisse de 4 000 hommes (7 compagnies de Frülich de Soleure et 6 compagnies aux ordres de Saint Julien), la Bataille avec le gros de la cavalerie, sous les ordres de François de Bourbon (duc d'Enghien), c'est à dire quelques 250 gendarmes (compagnies de Crusol, d'Accier et de Montravel), 150 chevaux léger (Ossun) et 100 gentilshommes volontaires, et enfin l'Arrière Garde, aux ordres de Dampierre, avec 1 colonne d'infanterie de 3000 hommes du Conte de Gruyère (Seigneur de Descroz), 1 colonne d'infanterie italienne de 3 000 hommes et 1 escadron de 300 - 400 archers à cheval.

A: Suite au déploiement des deux armées, del Vasto envoie 900 arquebusier en avant garde pour tirailler sur les forces ennemie, Le comandant Français répond en envoyant également 800 arquebusiers français et italiens. Apres 4 heures de tires de part et d'autres, del Vasto et de Bourbon mettent en ligne leur artillerie qui échange des tires sans grand résultats.

B: Après plusieurs heure de tir au canon et à l'arquebuse, del Vasto estime qu'il est l'heure d'attaquer et donne l'ordre d'une avance générale de ses troupes. Le combat commence sur le flanc gauche impériale ou la cavalerie française de des Thermes bouscule son homologue impériale.

C: La cavalerie française poursuit les impériaux et charge la colonne d'infanterie italienne du Prince de Salerno. Les Italiens repoussent les français met leur chef perd un temps précieux à les réorganiser.

D: Pendant ce temps, l’infanterie française avance pour rencontrer son homologue impériale. En voyant l’infanterie Italienne Impériale arrêtée, la colonne française décide d’attaquer le flanc des Landsknechts qui marchent sur les suisses. Le Comandant de la colonne des Landsknechts divise sa colonne en deux pour répondre à la menace et les quatre colonnes d’infanterie engagent le combat des piques.

E: Pendant ce temps, sur le flanc droit impériale, l’infanterie de Ramón de Cardona, repousse graduellement l’infanterie de Dampierre, qui se replie en désordre. Devant se péril François de Bourbon lance vigoureusement sa cavalerie sur la colonne impériale.

F : Par contre, sur l’extrême flanc droit impériale, les archers à cheval de Dampierre repousse la cavalerie napolitaine de Lannoy.

G : Au centre, l’intervention décisive des 80 gendarmes de de Boutière donne la victoire aux français. Vaincu , les Landsknechts sont massacrés par les Suisses et Français.

H : Devant le massacre des Landsknechts, la colonne du Prince de Salerno, qui est enfin réorganisée, se replie en bon ordre. Ils sont suivie par les cavaliers espagnols de del Vasto.

I : Sur le flanc droit impériale, l’infanterie hispano-allemande de Cardona repousse tout les assauts de la cavalerie française, mais en apprenant la déroute de son centre elle décide de rebrousser chemin et de se replier.

J: L’infanterie Suisse et Française victorieuse coupe la retraite des impériaux qui se rendent en masse, après un bref et violent combat. Près de 3000 hommes (dont plus de 700 espagnols) seront capturés.

Bilan: La victoire française est totale, mais Bourbon sera incapable de l'utiliser. En effet son maître rappellera rapidement les meilleurs troupes pour faire face à une invasion conjointe Anglo-Imperiale du nord et de l'est de la France.