Armée Franco Siennoise Commander: Piero Strozzi Infantry ~ 12 000 men Cavalery : 1 000 men Artillery: none Losses: 6 000 men (1700 prisonners) |
Imperial-Tuscany
army Commander: Marques of Marignano Infantry > 12 000 men Cavalry: 1 300 men Artillery: 4 guns Losses: around 500 men |
Situation stratégique : En 1552, les habitants de la république de Sienne expulse la garnison espagnol et s’allie avec le royaume de France qui envoie de l’argent, des hommes et des armes. En 1553, Charles Quint s’allie avec le Duc de Toscane qui prépare la conquête de Sienne. En Janvier 1554, une armée Toscane de plus de 9 000 hommes, aux ordres de Gian Giacomo dei Medici, Marquis de Marignano, assiège Sienne défendus par Piero Strozzi. Pendant plusieurs mois, les toscan et impériaux, vont se livrer un guerre d’embuscade et de siège pour contrôler le ravitaillement de la ville. Avec l’arrivé des troupe impériale en mars et avril 1554, le blocage de Sienne se poursuit. Le 11 juin, Strozzi est obligé de trouver une sortie pour améliorer ses lignes de communication ravitailler la ville et son armée et recueillir un renfort franco-suisse de 4200 hommes aux ordre du Baron de Fourquevaux. Le 8 juillet, Strozzi reçoit le renfort de 10 enseignes française aux ordre de Blaise de Monluc, mais il échoue à prendre le port de Piombino.
Le 17 juillet Strozzi sort une nouvelle fois de Sienne avec plus de 14000 hommes en laissant une forte garnison de 2000 hommes sous les ordres de Blaise de Montluc. L’objectif est de rompre le siège et de ravager la Toscane autour d’Arezzo. Le 20 juillet, Strozzi arrive devant Arezzo, après avoir conquis quelques places et bourgs mineures dans le Val de Chiana. Devant l’arriver d’une colonne de 3 000 romains, Strozzi lève le siège de Arezzo,et le 22 juillet prend le château de Marciano della Chiana ou il installe un forte garnison.
Apres plusieurs jours d’indécisions, Le Marquis de Marignano regroupe le gros de ses forces et part à la poursuite des Franco – Siennois le 22 juillet.. Le 26 et 27 juillet Strozzi prend le gros bourg de Foiano della Chiana avec 10 000 sac de grain qui sont envoyé vers la ville de Sienne affamée. Devant l’arriver imminente de l’armée Toscane – Impériale, Strozzi regroupe son armée autour de la villa de Marciano. Du 30 juillet au 1 août, les deux armées se font face autour de Marciano en se livrant à des escarmouches sanglantes ou les impériaux ont l’avantage. Strozzi est coincé, il dispose d’une bonne position défensive mais il ne peut attaquer le camp retranché du Marquis de Marignano et surtout la solde des soldats et le ravitaillement commence à faire défaut. Il décide de battre en retraite à l’aube du 2 août 1554 vers la ville de Lucignano. Les Franco – Siennois entame leur mouvement à 10:00 du matin, mouvement qui ne passe pas inaperçu. Rapidement les hommes de Marignano sont aussi en mouvement et leur avant garde, composé de troupe espagnol, commence à escarmoucher avec l’arrière garde de strozzi. Vers midi il est clair que la manœuvre a échoué et Strozzi déploie son armée en ordre de bataille au sud du fossé de Scannagallo et Marignano en fait de même au nord du fossé.
L’armée Impériale – Toscane
Cette armée multinationale, est commandée par le Gian Giacomo dei Medici, Marquis de Marignano et elle est déployée comme suit :
L’Aile droite regroupe 4000 – 5000 homme d’infanterie toscane et italienne déployées en deux escadrons comandés par le Conte de Popoli et Juan de Manrique.
Le Centre regroupe un escadron de 4000 Lansquenets commandé par Niccolò Mandruzzo et formé par deux régiments, deux escadrons espagnol, le premier de 2000 hommes est commandé par Francisco de Haro et est formé par des compagnies du Tercio Fijo de Napoles et du Tercio Fijo de Sicilia, le deuxième, de 1200 hommes est commandé par Lorenzo Juarez de Figueroa et est formé par le Tercio of Córcega renforcé par des compagnies libre recruté en Corse et commandé par des capitaines Corses.
L’Aile Gauche regroupe la cavalerie, c’est à dire deux escadrons de 500 hommes de cavalerie légère (Conte de Sforza di Santafiora et Conte de Nuvolara) et un escadron de 300 hommes de cavalerie lourde commandée par Marcantonio Colonna.
Pour finir, le marquis dispose d’une batterie d’artillerie de 4 pièces (2x ½ canons et 2x ) placée en arrière de l’infanterie et une réserve de 200 fantassins espagnols et d’une compagnie d’arquebusiers à cheval napolitain. Le régiment d’infanterie romaine aux ordres de Camillo Colonna forme une arrière garde, mais ne participe pas aux combats. Ainsi sans compter les romains (2 000 hommes) on a une armée de quelques 12 000 fantassins et 1 300 cavaliers.
L’armée Franco- Siennoise
Cette armée, est commandée par le Pietro Strozzi et elle est déployé comme suit :
L’Aile droite regroupe deux escadrons de 500 hommes de cavaleries légères commandées respectivement par le conte de Mirandola et par Lodovico Borgonovo.
Au centre nous trouvons, un escadron de Lansquenet allemand (10 enseignes) de 3 000 fantassins commandé par Georg Reckenrot et un escadron de 2 500 hommes d’infanterie française et Gasconne (14 enseignes) commandé para le Sieur de Velleron, sur un 2º ligne on trouve un escadron de 2 500 Suisses des Grisons (10 enseignes) commandé par le Baron de Fourquevaux.
Sur l’aile gauche on trouve un escadron 4 000 hommes, d’infanterie de sienne (15 -20 enseignes) commandé par Paolo Orsini, conte di Caiazzo. L’artillerie présente dans l’armée de Strozzi ne sera pas déployé et continuera sa retraite vers Lucignano
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A) Vers onze heures du matin, le Marquis de Marignano lance sa cavalerie pour tester la résistance de ses ennemis. La manœuvre réussit brillamment, en moins de 30 minutes, la cavalerie de Strozzi est vaincue et chassée du champ de bataille. Après cette résistance inconsistante, les cavaliers franco siennoises s’enfuient vers Foiano della Chiana poursuivit par une partie des troupes impériales-toscane.
B) Pour saluer la victoire des siens, l’artillerie toscane ouvre le feu sur la masse compacte de fantassin ennemie obtenant plusieurs coups au but.
C) En moins d’une heure la situation de Strozzi est critique, sa cavalerie a disparue du champ de bataille et les canons ennemis commencent leur ravage. Vers midi il lance toute son infanterie sur les positions du Marquis de Marignano. Le premier choc à lieu sur le flanc droit ou les allemands de Georg Reckenrot attaquent durement les espagnols de Francisco de Haro. La pression des mercenaires allemands est terrible et le Marquis de Marignano doit lancer son propre escadron de Lansquenet en contre-attaque.
D) Sur le flanc droit les suisses, qui subissent le gros de l’artillerie toscane, se retrouvent attaqué par la cavalerie de Marignano qui revient sur champ de bataille. Pris en défaut de manœuvre et attaqué par l’arrière, l’escadrons suisses perd sa cohésion et ne peu appuyer les allemands de Reckenrot.
E) Les suisses et les allemands de Strozzi sont peu à peu dépassé par les événements et commence à lâcher pied devant un ennemi supérieur en nombres.
F) Apres avoir mis en fuite les suisse et anéantit les Lansquenets de Reckenrot., les impériaux et toscan se retourne contre les escadrons d’infanterie française et italienne. Malgré une résistance tenace, le reste des troupes de Strozzi est débordée et vers une heure de l’après-midi, les survivants se lancent dans une fuite désespérée.
Bilan : L’armée de campagne de Sienne est détruite, les pertes de l’armée de Strozzi tourne autour de 4 000 morts et 1700 prisonniers sans compter les survivants qui déserteront après la bataille. Pour leur part les impériaux et les toscan perdront probablement plus de 500 hommes (200 tués et le reste blésés et déserteurs).
Avec son armée vaincue et Strozzi en fuite, la république de Sienne est réduite à une guerre défensive autour de sa capitale. Blaise de Monluc et les siennois résisteront bien pendant plusieurs mois, mais le 17 avril 1555, la ville capitule, et le territoire de Sienne est annexé par le duché de Toscane. Les espagnol se resteront pas indifférent vue qu’il récupéreront des positions stratégiques, Orbetello, Port’Ercole, Talamone sur la cote toscane et Porto Longone sur l’île d’Elbe.
Bibliographie
Blaise de Monluc, Commentaires Collection BNF-Gallica
Sir Charles Oman A history of the Art of War in the Sixteenth Century, Greenhill Books, London 1987
la battaglia de Scannagallo, edizioni Scramasax Firenze 2004